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Découvrir la nature avec nos yeux d’expert.e.s

Parce que tu te demandes qu’est-ce qui se passe dans un cocon de papillon, comment se forme une tornade et comment les plantes communiquent... L'équipe de naturalistes de GUEPE a décidé de répondre à toutes tes questions, car la nature, ce n’est pas un mystère, c’est une science! Un.e naturaliste c’est quoi? En gros, c’est un.e spécialiste dont la mission première est de vulgariser les différentes sciences de la nature.

Chaque mois, on te présente une vedette, animale, végétale ou autre (oui, oui!), en plus des sujets préférés de nos naturalistes. Reste donc bien connecté.e. On va répondre aux questions de notre lectorat (incluant les tiennes) et on va aussi te proposer des places à visiter, des actions à poser, des trucs à voir et à lire. 

On te souhaite une bonne exploration de la nature!

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Qc-Nature
Chouette vs hibou

Les animaux assez bons pour te regarder dans le noir et faire des bruits terrifiants dans la nuit noire d’automne, ce sont les strigidés. Les strigidés, c’est quoi? Les chouettes et les hiboux!

C’est presque l’Halloween et qui dit Halloween dit aussi bruits terrifiants dans la nuit et des yeux qui te regardent dans le noir… Des animaux assez bons pour te regarder dans le noir et faire des bruits terrifiants dans la nuit noire d’automne, ce sont les strigidés. Les strigidés, c’est quoi? C’est le nom du groupe d’oiseaux qui réunit les chouettes et les hiboux. Même si les strigidés sont tous des oiseaux imposants (sauf peut-être la petite nyctale qui peut tenir dans ta main!), qui ont des grand yeux, un cou qui permet à l’animal de tourner sa tête à plus de 180°, des serres bien fortes, des plumes « insonorisantes » et un bec crochu, les chouettes et les hiboux sont des familles assez différentes. On t’entend penser : « Quoi? Les chouettes, c’est pas les femelles des hiboux? ». Ben non! Voici un p’tit topo sur leurs différences.

Un grand duc, un hibou

Une des caractéristiques très évidentes pour les différencier sont les aigrettes que possèdent les hiboux. Ce sont ces p’tites plumes qui donnent l’impression que les hiboux ont les oreilles bien dressées sur la tête. En fait, les oreilles des strigidés ne sont que des trous, les aigrettes servent à diriger les sons vers les oreilles. Les chouettes n’ont pas d’aigrettes ce qui permet très facilement de les distinguer des hiboux. Tu te dis sans doute : « Ben oui, comme Hedwidge! ». Les harfangs des neiges sont des hiboux! Ils ont des toutes petites aigrettes qui sont la plupart du temps confondues dans le reste du plumage de leur tête, ce qui pourrait te laisser croire qu’ils n’en ont pas. ¯\_(ツ)_/¯

Une chouette lapone, une chouette

Une autre différence : les disque facial. Si tu as la chance de voir une chouette, remarque bien son visage. Les plumes sont arrangées de manière à ce que les chouettes aient un disque facial bien évident. Il est beaucoup moins prononcé chez les hiboux. Ça leur donne un air pas mal hypnotisant!

Les comportements de ces deux groupes de rapaces sont aussi un peu différents. Les hiboux sont des animaux nocturnes tandis que les chouettes ont tendance à être un peu plus diurnes. Rien n’empêche, si vous avez des booooons yeux, d’observer l’un ou l’autre perché dans un arbre en plein jour! Prends le temps de les chercher cet hiver, lorsque les feuilles seront toutes tombées. C'est le bon moment pour les observer.

Sources images : Brendan Lally, Pxhere

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Quoi faire?
Nos aires protégées coup de cœur

On te propose de sortir ton coton ouaté et d’aller à la découverte de deux espaces naturels à proximité de nos deux grands centres urbains québécois. On a choisi ces endroits parce qu’ils sont exceptionnels.

On te propose de sortir ton coton ouaté et d’aller à la découverte de deux espaces naturels à proximité de nos deux grands centres urbains québécois. On a choisi ces endroits parce qu’ils sont exceptionnels dans leurs qualités écologiques et que leur importance a été jugée telle qu’on a décidé de les protéger. Voici donc nos aires protégées québécoises coups de cœur et les règles de politesse envers la nature pour une visite sans anicroche.


Une forêt centenaire de Montréal

LE PARC-NATURE DU BOIS-DE-SARAGUAY

La portion nord de l’île de Montréal est définitivement la moitié verte de la ville. C’est là qu’on trouve la plupart des grands parcs et des zones naturelles de la région. C’est aussi là qu’on trouve une des plus vieilles forêts montréalaises, le Bois-de-Saraguay. En parcourant les quelques 2 km de sentiers, tu seras entouré par les derniers vestiges de la nature qui régnait à Montréal à l’époque des premiers colons. Mais c’est pas tout. Des témoins historiques sont cachés un peut partout dans le parc. Tu t’embarques pour un véritable voyage dans le temps.

C’est en 1977, in extremis que la Ville de Montréal a acheté le parc, avant qu’il ne soit rasé pour faire un quartier résidentiel. Il devient parc régional et finalement, en 2002, un parc-nature de la Ville de Montréal et devient une aire naturelle protégée. Il fait même partie d’un écoterritoire.

En 2016, la ville a pris le parc en main et a aménagé le sentier pour le plus grand bonheur des gens du quartier. Mais, entre nous, cette forêt mérite beaucoup plus d’attention. En plus, si tu es attentif, t’auras la chance de voir des dizaines d’espèces à statut particulier (chauve-souris rousse, épervier de Cooper, asaret du Canada, fougère à l’autruche, etc.). Pour maximiser votre randonnée, on te conseille d’écouter en route notre audioguide pour découvrir le Bois-de-Saraguay.

Bienséance dans les parcs-nature

Pour s’assurer un bon maintien du parc, il y a des règlements. Alors voici un court aperçu de ce qu’il faut faire et ne pas faire pour que ça se passe bien! Tous les animaux domestiques doivent être tenus en laisse. Ce n’est pas permis de se promener à l’extérieur des sentiers, de modifier un élément naturel (un nid, un tas de roches, un arbre mort, rien), de lancer des roches ou de jeter des déchets par terre. On ne peut pas cueillir ni de plante, ni de champignon et on ne peut pas capturer les animaux sauvages du parc. On ne peut pas non plus attirer les animaux (comme les oiseaux par exemple) ou tenter de les toucher. Il faut faire attention au bruit qu’on fait, et limiter les perturbations pour le milieu naturel. Dans le fond, faut faire preuve de gros bon sens et respecter la nature comme elle le mérite.


Un tour entre le cap et le fleuve

LA RÉSERVE NATIONALE DE FAUNE DU CAP-TOURMENTE

On t’as déjà pressé d’aller dans ce parc pendant l’été, pour profiter de cet îlot de fraîcheur. L’automne, ce sont les couleurs que tu dois absolument aller voir! La réserve nationale de faune du Cap-Tourmente est un lieu hors du commun. Le paysage en traversant la plaine au bas du cap est magnifique : le fleuve se glisse dans un immense marais côtier doré par l’automne avec la montagne orangée et son cap qui grimpe abruptement dans l’horizon. C’est là, entre ces deux écosystèmes riches qu’on trouve des milliers d’oiseaux migrateurs tous les printemps et tous les automnes. La réserve est fameuse pour la multitude d’oies des neiges qui s’y arrête tous les ans. Dès les premiers gels par contre, le calme revient. Les oiseaux résidents prennent leur place et c’est le bon moment pour les observer. On conseille de faire le sentier Le Petit-Sault, jusqu’à l’Érablière pour profiter à 100 % de la vue automnale dans la plaine. (Quand tu reviendras au printemps pour voir les oies, tu pourras faire le sentier dans le marais côtier!!)

Bienséance dans les réserves nationales de faune*

Pour protéger la belle nature du Cap, ici aussi, il y a des règlements à respecter. On reste dans les zones aménagées et dans les sentiers. On laisse tous les éléments naturels à leur place sans les endommager. On garde son chien en laisse. Garde en tête les autres visiteurs et l’intégrité du parc! Encore une fois, si tu fais preuve de gros bon sens, tu devrais t’en sortir.

NOTE

* Savais-tu que dans certaines réserves nationales de faune la chasse est permise? C’est le cas au Cap-Tourmente. Lorsque c’est nécessaire, une période de chasse contrôlée à l’oie des neiges est organisée à l’automne. Les quotas de chasse sont limités et sont prévus afin de réguler les populations. On fait la même chose avec les cerfs sur l’Île d’Anticosti. C’est une méthode de gestion de la faune très efficace.

Par Anne-Frédérique, éducatrice-naturaliste

Sources images : Anne F. Préaux, Robbie Sproule

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Vedette du mois
Raton laveur, vedette masquée

Octobre, c’est le mois de l’Halloween! On a donc choisi comme vedette ce mois-ci le mammifère, avec son p’tit masque de voleur, le mieux déguisé de tout le Québec : le raton laveur!

Octobre, c’est le mois de l’Halloween! On a donc choisi comme vedette ce mois-ci le mammifère, avec son p’tit masque de voleur, le mieux déguisé de tout le Québec : le raton laveur!


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(Ne jamais nourrir un raton laveur. JAMAIS.)

En plus de son masque bordé de blanc, on peut facilement repérer les ratons laveurs avec leur queue à anneaux (on parle de 5 à 10 anneaux). Une autre caractéristique de ce procyonidé, et probablement celle qui fait son charme, ce sont ses pattes. Ses petits mains à 5 doigts (un peu comme les nôtres) sont super agiles. Les ratons sont reconnus pour leur dextérité : ils peuvent manipuler des tous petits objets facilement et ils sont capable d’ouvrir des couvercles. Ça l’air de rien mais, la patte d’un chien pourrait pas en faire autant.

Généraliste et simplicité volontaire

On retrouve ces p’tits drôles dans une variété d’habitats, autant forestiers qu’agricoles et bien entendu, en ville. Ils ont une capacité d’adaptation qui sort de l’ordinaire. Disons que ça ne leur prend pas grand chose pour être heureux et qu’ils se contentent de peu : de la nourriture, de l’eau et une cachette. #simplicitévolontaire #lessismore Comme on les retrouve un peu partout, leur territoire, leur habitude de vie, leur cycle biologique et leur alimentation varient aussi grandement.

En milieu naturel, leur territoire est relativement grand, entre 1 et 4 km2, tandis qu’en ville, où la densité est beaucoup plus grande, on parle d’un territoire de 0,1 km2. Une bonne différence. En milieu forestier, ils sont actifs de jour et de nuit. En milieu urbain, pour éviter les rencontres avec les humains, ils sont davantage nocturnes.

C’est un omnivore. Fruits, noix, œufs, vidanges, il mange de tout, mais il a un penchant pour les invertébrés de l’eau. D’ailleurs, c’est de là que lui vient son nom. On dit « laveur » parce qu’on croyait qu’il lavait sa nourriture avant de la manger. C’est plutôt son goût pour les écrevisses, les bébés tortues et les grenouilles et donc, sa tendance à chasser sur le bord de l’eau qui nous donnait cette impression. On aurait peut-être dû l’appeler le « raton pêcheur ». (-‸ლ)

La grosse saison

En ce moment, sans que tu le saches, les ratons sont ben occupés. En automne, ils sont concentrés à manger tout leur soûl. Comme leur stratégie d’hiver est le sommeil hivernal, ils doivent accumuler de la graisse en masse (même jusque sur l’os de leur queue!). En prévision de la saison froide, ils redoublent d’ardeur pour trouver de la nourriture et tous les moyens sont bon. Ils chassent, ils grignotent, ils font les poubelles, ils grattent les pelouses pour manger les grosses larves de hannetons, ils attrapent des gros insectes, comme les mantes religieuses. Les femelles, qui sont encore accompagnées par leurs petits (entre 3 et 7, généralement), travaillent fort pour leur apprendre les rudiments du bourrage de fraise. La couche de graisse qu’ils peuvent accumuler peut représenter jusqu’à la moitié de leur poids total. C’est beaucoup.


Les ratons et la ville

C’est bien connu, les ratons sont les fiers représentants de la faune urbaine. Tout le monde a une histoire de raton sous sa galerie, dans sa poubelle, sur son balcon ou encore dans son garage. Malheureusement, ils sont tristement connus pour être porteur de maladies* et être des animaux sales (ironiquement, vu leur nom). En plus, comme ils ont l’habitude de rôder près des habitations, les gens les considèrent souvent comme nuisibles parce qu’ils détruisent le gazon, renversent les poubelles, grimpent dans les mangeoires, brisent les gouttières, et mangent tout le fruit de tes efforts dans ton jardin. C’est vrai. On peut quand même pas leur en vouloir d'être débrouillards et trouver des ressources là où il y en a très peu. Ça démontre en fait son savoir faire et son intelligence, mais surtout sa capacité d’adaptation. C’est cette faculté qui en font un des animaux les plus prolifiques et dont les populations sont les plus stables au pays. Donc, vaut mieux s’y faire, parce que c’est pas demain la veille qu’on ne verra plus ses p’tits comiques masqués!

NOTE

* Un mot sur la rage. C’est autour de l’an 2000 qu’on a observé les premiers cas de rage du raton laveur au Canada et en 2006 au Québec (en Montérégie). La rage est une maladie transmise par la salive, (par une morsure, par exemple) et nous pouvons la contracter. Comme plusieurs mammifères, le raton laveur est aussi vulnérable à la rage et peut être un vecteur. Actuellement la rage du raton est éradiquée au Québec depuis 2010. Toutefois, des cas présents dans le nord des États-Unis font en sorte que notre gouvernement continue de faire des actions préventives pour éviter que la maladie ne traverse la frontière. Les animaux visées par ces actions sont les ratons, les mouffettes et les renards roux. En tout temps, il est fortement déconseillé de nourrir ou toucher un raton laveur. On dirait même plus, ne t'approche pas, c’est un animal sauvage, il est donc imprévisible, il a besoin de sa bulle, lui aussi. Pour en savoir plus sur la rage du raton laveur, c'est ici.

Source image : Pixabay

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Ailleurs
La gênante histoire des bisons d’Amérique

On a une histoire à te conter, une histoire qui commence autour de l’an 1700. C’était à ce moment que, le vent dans la crinière, le bison régnait en maître sur les prairies américaines.

On a une histoire à te conter, une histoire qui commence autour de l’an 1700. À cette époque-là, le plus grand mammifère terrestre de l’Amérique du Nord erre dans les plaines, sans restriction, sans crainte, avec comme seuls ennemis les grizzlys affamés et les meutes de loups bien organisées. C’était à ce moment que, le vent dans la crinière, le bison régnait en maître sur le territoire historique de l'ALSAMA jusqu’au Mexique.

Et quand on dit « régner en maître », on ne niaise pas. On parle de 30 millions d’individus qui parcouraient le territoire. C’est beaucoup de bisons ça (c’est un peu moins que la population humaine actuelle du Canada). Mais, le temps passe et quelques 200 ans plus tard, on compte 300 bisons en Amérique du Nord. Mais où sont-ils donc tous allés?

Au 18e siècle, ils sont une partie importante du mode de vie des Premières Nations de l’Ouest. C’était une ressource inestimable : les cornes pour faire des ustensiles et des outils, la peau pour faire des vêtements, les sabots pour faire de la colle, la crotte comme combustible et la viande pour manger. On chassait donc le bison raisonnablement. Ce n’est pas encore problématique.

L’arrivée des armes à feu et des chevaux en Amérique va changer le visage de la chasse aux bisons. Ils sont alors chassés à outrance pour leur fourrure et par les amateurs de sensations fortes. On parle maintenant de surchasse. On développe des nouvelles techniques de tannage qui font de la peau de bison une business ultra lucrative. On le chasse, encore plus.

La chasse au bison devient une mode. Les troupeaux s’amenuisent à vitesse grand V. Pour couronner l’affaire, les conflits politiques entre les Premières Nations et les nouveaux gouvernements (plus spécialement aux États-Unis) poussent les forces militaires à abattre ces animaux pour priver leurs opposants de cette précieuse ressource. Au Canada de l’époque, plutôt qu’une planification concertée pour éliminer le bison comme aux USA, on va profiter de la situation pour négocier avec les Premières Nations en leur forçant la main.

À ça, on peut ajouter une grande sécheresse à la fin des années 1800 qui aurait réduit considérablement la quantité de ressources disponibles. Résultat : au début du 20e siècle, le bison est au bord de l’extinction. Voici, un bel exemple de surexploitation.

Ce n’est qu’à ce moment, alerté par le nombre horriblement bas de bisons, que les gouvernements mettent en place une loi pour restreindre la chasse. Ce sont alors les éleveurs privés qui vont mettre la main sur des individus sauvages. C’est grâce à leurs efforts de conservation inattendus, puis à l’achat de troupeaux par les gouvernements pour fonder quelques hardes protégées dans les zoos puis dans les parcs nationaux que la population américaine de bisons a pu se rétablir rapidement et serait estimée actuellement à environ 300 000*. 300 000, c’est beaucoup, mais si on compare à il y a 300 ans, c’est très peu.

Les difficultés restent nombreuses pour ces gros lourdauds : les maladies, la diminution de la qualité de leur habitat naturel et la pression de prédation sur les plus petits troupeaux. Les efforts sont réels pour les aider et on réintroduit peu à peu des animaux dans les réserves et les parcs. D’ailleurs, tu peux suivre les aventures des nouveaux bisons de Banff, juste ici, sur le blogue de l’équipe de recherche.

NOTE

* La majorité sont des bisons d’élevage. On parle d’environ 30 000 individus sauvages.

Par Anne-Frédérique, éducatrice-naturaliste

Sources images : Pixabay, Pixabay

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Quoi faire?
Les Perséides

C’est l’heure de sortir voir les étoiles. Et pas n’importe quelles, celles qui font que tes vœux se réalisent : les étoiles filantes!

C’est l’heure de sortir voir les étoiles. Et pas n’importe quelles, celles qui font que tes vœux se réalisent : les étoiles filantes! Cette année (2019), c’est entre le 17 juillet et le 24 août* que les Perséides sont à leur plus grande activité. Et le maximum d’intensité sera entre le 12 et le 14 août. Alors, sors vite dehors pour ne rien manquer! Par contre, comme la lune est pleine le 15 août, elle est super grosse et crée beaucoup de lumière dans le ciel ce qui rend l’observation des étoiles filantes un peu plus complexe. C’est pas trop grave, les chances restent quand même très élevées de voir des falling stars.

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C’est quoi les Perséides?

Une étoile filante, c’est pas une étoile. C’est une météore ou une trainée lumineuse lorsque des particules de poussière entrent dans notre atmosphère. Comme la Terre voyage super vite dans l’espace, au moment du choc avec les grains de poussière, la pression sur l’air est si forte que ça émet de la lumière et c’est ce qu’on voit. C’est un phénomène qui ressemble à celui des aurores polaires.

À certains endroits dans le système solaire, il y a des nuages très denses de ces poussières. Comme on fait le même chemin autour du soleil chaque année (t’sais, notre orbite), notre planète repasse dans ces mêmes nuages. Alors, au mois d’août, on frappe ce nuage et on voit des météores dans le ciel. Le nom Perséides a été donné à ce phénomène annuel parce qu’à ce moment, le point d’origine des météores se trouve généralement dans la constellation de Percée.


Le meilleur moment, c’est autour de minuit jusqu’aux petites heures du matin, pour voir ces étoiles filantes. Alors, mets ton réveil et direction la campagne pour éviter la pollution lumineuse! Les météores n’attendent que toi!

NOTE

* Tu peux consulter des ressources comme la Société d'astronomie du Planétarium de Montréal pour connaître les meilleures dates à chaque année.

Source image : Pixabay

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