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Découvrir la nature avec nos yeux d’expert.e.s

Parce que tu te demandes qu’est-ce qui se passe dans un cocon de papillon, comment se forme une tornade et comment les plantes communiquent... L'équipe de naturalistes de GUEPE a décidé de répondre à toutes tes questions, car la nature, ce n’est pas un mystère, c’est une science! Un.e naturaliste c’est quoi? En gros, c’est un.e spécialiste dont la mission première est de vulgariser les différentes sciences de la nature.

Chaque mois, on te présente une vedette, animale, végétale ou autre (oui, oui!), en plus des sujets préférés de nos naturalistes. Reste donc bien connecté.e. On va répondre aux questions de notre lectorat (incluant les tiennes) et on va aussi te proposer des places à visiter, des actions à poser, des trucs à voir et à lire. 

On te souhaite une bonne exploration de la nature!

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Question du public
La mousse et le nord

Le fameux truc de regarder la mousse sur les arbres pour retrouver le nord dans la forêt, est-ce que c’est efficace? Est-ce que la mousse pousse vraiment toujours et seulement au nord?

« Le fameux truc de regarder la mousse sur les arbres pour retrouver le nord dans la forêt, est-ce que c’est efficace? »

Est-ce que la mousse pousse vraiment toujours et seulement au nord? Est-ce qu’on regarde tous la même mousse?

D’abord, il faut qu’on s’attarde au même genre de mousse. Dans la forêt, il existe plusieurs végétaux et lichens qui pourraient être confondus avec de la mousse. Le lichen, c’est une symbiose surprenante, mais ce n’est pas de ça dont il est question aujourd’hui. On t’en parle ici. C’est très résistant et ça peut pousser presque n’importe où grâce aux cellules de champignon qu’il contient, mais ce n’est pas de la mousse.

De beau lichen, donc pas de la mousse…

La mousse, c’est ce genre de tapis-gazon bien vivant et très moelleux qui tapisse parfois les racines, les troncs (morts ou vivants) ou les roches dans le sous-bois. On dit qu’elle pousse toujours au nord. En fait, les mousses et les sphaignes font partie de l'embranchement des bryophytes, des végétaux assez vieux évolutivement parlant (un peu comme les fougères). Elles poussent dans les milieux frais et humides. Et pour que la mousse pousse sur ce genre de substrat (ce genre de surface), il doit y avoir un peu de support, un peu de matière organique. S’il vente pas mal et que le spot choisi par les mousses est une roche, elle aura beau être plein nord, au final, ce ne sera pas un très bon endroit car les mousses n’auront jamais assez de terre pour pousser… la matière organique serait toujours poussée par le vent.

Les capsules de la mousse contiennent les spores

Les bryophytes, sont des plantes qui ont besoin d’un sol très humide pour pousser. Si tu en croises dans la forêt, touche-les. Tu auras sûrement l’impression d’écraser une éponge! Parce que le soleil ne va jamais au nord, il y a peu de chances que les endroits orientés au nord s’assèchent. Alors, les mousses ont plus de chances de pousser dans ces endroits qui restent frais et relativement humides. Mais bon, une souche, orientée au sud, ombragée par une grosse plante ou un bloc erratique* qui au final, n’est presque jamais exposé au soleil, a beaucoup de chances d’accueillir des mousses aussi. Même si elle est pas au nord! De quoi mêler votre boussole!

NOTE

* Un bloc erratique, c’est un gros caillou (méga gros) qui a été déplacé par un glacier et éventuellement laissé derrière lorsque le glacier fond. Il se retrouve souvent dans des endroits où ils clachent avec le paysage et cet incongruité font définitivement leur charme. On en retrouve beaucoup sur le Bouclier canadien à cause du glacier immense qui le recouvrait.


Sources images : Jerzy Górecki, Anne F. Préaux

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Choix du naturaliste
La martre, la mignonette de la forêt

Cette mignonette au pelage roux à brun foncé, courte sur pattes et agile comme un acrobate du Cirque du Soleil, est aussi un prédateur féroce. C’est la martre d’Amérique.

Cette mignonette au pelage roux à brun foncé, courte sur pattes et agile comme un acrobate du Cirque du Soleil, est aussi un prédateur féroce. Malgré sa petite taille (on parle ici de 50 cm, ça c’est juste un peu plus long que ta règle), elle est aussi à l’aise de sautiller à travers les troncs morts au sol qu’à sauter sur les plus hautes branches des arbres, c’est la martre d’Amérique.


Petite, mais feisty

C’est la cousine de la loutre et de carcajou. Elle fait partie des mustélidés et parce que c’est un des animaux les plus cute de nos forêts, on s’est dit qu’on allait t’en glisser un mot. (Sérieux, qui pourrait résister à une telle frimousse! (‘∀’●)♡) Mais attention! Derrière ce museau adorable, se cache une bête sanguinaire et insatiable (of course…). La martre est solitaire, et elle défend son territoire coûte que coûte. Disons qu’elle n’a pas peur de montrer les dents.

À l’été et au printemps, elle est active 16 h par jour. C’est plus que ton chat ça. Elle fait quoi? Elle chasse. Le jour, comme la nuit. Par contre, en hiver, son activité nocturne diminue et elle profite des heures les plus chaudes de la journée pour chasser. Et c’est possible, dans les périodes très froides, qu’elle reste inactive quelques jours. On dit que son cycle biologique se modifie. (On te parle de ça ici).

En hiver, elle ne se gêne pas pour chasser dans les tunnels des animaux subnivaux. Tandis que sans la neige, elle longe les troncs au sol pour suivre la trace des tamias rayés et des campagnols. Comme elle est omnivore, on pourrait dire que la martre est un prédateur non-spécialisé. Elle mange autant des micro-mammifères, que des lapins, des gélinottes ou des écureuils. Elle ne dira pas non à une grenouille ou à des œufs, encore moins à des insectes bien juteux ou des bonnes baies à l’occasion. Une vraie foodie.

Mais où est-elle?

Tu n’en as sûrement jamais vu. Les martres sont très discrètes, toujours cachées et elles n’ont aucun intérêt à traîner proche des humains! Avant, on les trouvait partout en Amérique du Nord, mais les populations ont largement diminuées, principalement parce qu’elles préfèrent les forêts matures. C’est une denrée de plus en plus rare à cause de l’exploitation forestière et la déforestation. Les martres souffrent aussi grandement de la fragmentation des forêts.

Pour couronner le tout, la fourrure de martre était très prisée et se vendait comme des p’tits pains chauds. Elle a donc été surpiégée, ce qui n’a pas non plus aider ses populations. Grâce à des réglementations strictes et des programmes de réintroduction, la martre n’est pas menacée, mais ses populations sont toujours en déclin. Aujourd’hui, bien qu’elle soit très peu fréquente dans les Maritimes, on la retrouve partout et essentiellement qu’au Canada (son aire de répartition descend plus au sud dans les Rocheuses). Ça serait, bien dommage de voir disparaître ce charmant minois qui guette son prochain snack! ♥


Sources images : Pixabay, Bailey Parsons

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Qc-Nature
La sélection naturelle

La sélection naturelle, c’est lorsque les bons gènes sont transmis d’une génération à l’autre. C’est Charles Darwin qui nous a fait l’honneur de mettre en mot cette théorie fondamentale de l’écologie.

Transportons-nous en 1800, aux alentours de Londres, au moment où la révolution industrielle commence. Zoom-in sur un des nombreux bouleaux qu’on trouve à proximité des nouveaux quartiers industriels remplis de belles usines encore scintillantes. Zoom-in encore plus sur le papillon blanc légèrement tacheté de noir, parfaitement camouflé sur l’écorce de ce bouleau. Ce papillon, c’est la phalène du bouleau. Son camouflage lui permet d’éviter la pression des prédateurs et assure sa survie. C’est la belle vie.

Fast forward des années plus tard. Les usines fonctionnent à plein régime et l’air est chargée de poussière de charbon. Tellement que les particules se collent à toutes les surfaces; l’écorce blanche des bouleaux se noircie. La phalène tout blanc est désormais exposée et est devenue une proie facile. Par contre, ce papillon a une autre forme minoritaire, qui représente 2 % des populations au début de la révolution industrielle. Cette forme de phalène, dont le gène qui affecte la pigmentation de ses ailes fait en sorte qu’il est beaucoup plus foncé, est presque entièrement noir, tacheté de blanc. Autour de 1895, la forme foncée du phalène constitue 95 % de la population.

Phalène blanche / Phalène noire

Comme leur environnement devient de plus en plus sale, les papillons qui ont le gène foncé (appelons-le comme ça pour les besoins de ce texte) sont de plus en plus avantagés et survivent aux prédateurs tandis que les phalènes au gène clair (idem) sont désavantagées sur l’écorce foncée. Parce que leur taux de survie est plus grand, les phalènes foncées ont plus de chances de se reproduire et donc de transmettre le gène foncé à leur progéniture. Cette progéniture a elle aussi un plus haut taux de survie, parce qu’elle a le gène foncé… et ainsi de suite. Avec le temps, les traits génétiques des papillons noirs deviendront de plus en plus communs dans la population.


C’est un merveilleux exemple du procédé de la sélection naturelle. Les bons gènes (ceux qui font que l’individu est super bien adapté et survie) sont transmis d’une génération à l’autre. C’est Charles Darwin qui nous a fait l’honneur de mettre en mot cette théorie fondamentale de l’écologie. Il avait remarqué durant ses voyages combien les animaux semblaient magiquement adaptés à leur milieu pour faciliter leur survie et leur reproduction. Les pinsons des îles Galapagos lui sont tombés dans l’oeil et sont probablement aujourd’hui le plus fameux exemple de ces adaptations. Le bec des différentes espèces de pinsons avaient des formes différentes, adaptées à la nourriture présente sur les îles. Ces variations augmentaient leur chance de survie, leur fitness.

Les principes de Darwin

On explique aujourd’hui la super-théorie de la sélection naturelle en prenant en compte des principes fondateurs qui pourraient être résumés ainsi :

  1. Chaque individu dans une population présente des variations appelées des phénotypes (différentes couleurs de poils, grandeurs, grosseurs, formes de museau, de bec, de pattes, etc.).
  2. Ces variations sont le plus souvent héréditaires et peuvent être transmises aux futures générations. Cette progéniture mieux adaptée est de plus en plus nombreuse.
  3. Dans ces populations grandissantes, parce que mieux adaptées, la compétition pour les ressources (territoire, nourriture, matériaux, eau, etc.) est de plus en plus intense. Darwin a appelé ça la struggle of existence, (on reviendra sur ça).  
  4. Considérant une telle compétition, les individus ayant des traits favorables sont plus susceptibles de d’avoir un plus grand succès de survie et de reproduction. On pourrait dire que cette variation est « sélectionnée ». (Comme c’est le cas pour le gène foncé du phalène du bouleau.)

Et la boucle est bouclée et le cycle se poursuit.  


Le bec-croisé des sapins est un exemple québécois d’adaptation du bec. Comme il se nourrit de graines de conifère, son bec a la forme idéale pour aller les chercher dans les cocottes.

Quand on parle de sélection naturelle, il faut garder en tête que c’est un phénomène complexe (un autre!). On ne t’as parlé ici que de sélection naturelle en terme d’adaptations physiques, mais les modifications ne se font pas uniquement sur le phénotype, mais aussi dans les gènes, au niveau du patrimoine génétique, qu’on appelle le génotype. Au fur et à mesure que les individus deviennent plus succesfull, évolutivement parlant, ils survivent en plus grand nombre, plus longtemps et font plus de bébés. Les bons gènes deviennent de plus en plus fréquents dans la population (on parle alors de modification dans le bagage génétique de la population, c’est big.).


La sélection naturelle, c’est un gros morceau dans la complexe recette de l’évolution. À ses principes de base, on doit ajouter les différents modes de sélections, les facteurs environnementaux comme les migrations et les fréquences de perturbations, les mutations, la dérive génétique*, la sélection sexuelle en elle-même et la controversée, sélection artificielle. Ouf! On a donc pas fini d’en parlé de cette sélection naturelle.

NOTE

* La dérive génétique, c’est l’évolution (ou la modification) d’une espèce ou d’une population qui est causé par des phénomènes qui sont impossibles à prévoir (aléatoires). On y reviendra.

Sources images : Wiki, Pixabay

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Question du public
La vie nocturne des animaux

Quoi demander de mieux qu’une bonne nuit de sommeil, n’est-ce pas? Oui, mais tous ne sont pas d’accord. Il y a bien des vivants qui sortent de leur cachette à la noirceur et s’activent toute la nuit.

« Pourquoi certains animaux sont-ils nocturnes? »

Ferme les yeux. Imagine que c’est le soir, qu’il fait noir. T’es habillé en mou, ta tête touche ton oreiller et tu tires ta douillette jusque sous ton menton. Quoi demander de mieux qu’une bonne nuit de sommeil, n’est-ce pas? Oui, mais tous ne sont pas d’accord. Il y a bien des vivants qui, dès que la lumière commence à baisser, sortent de leur cachette et s’activent toute la nuit. Non, on ne te parle pas des étudiants qui sortent dans les bars, ni d'amateurs d’astronomie; on te parle des animaux nocturnes.

Une biche crépusculaire

Un animal ou une plante qui vit la nuit, entre le coucher et lever du soleil, est appelé nocturne. Pourquoi ne pas profiter des rayons du soleil, de la chaleur et de la lumière, tu te demandes? En fait, les raisons sont nombreuses pour être nocturne. D’abord, pour définir le comportement nocturne, on doit savoir que certaines espèces sont strictement nocturnes, c’est-à-dire elles n’ont aucune activité le jour. Nada. C’est le cas de la plupart de nos hiboux. D’autres espèces, comme les lucioles et les cerfs de Virginie, sont crépusculaires. Elles s’activent super tôt et en fin de journée, durant les deux heures qui précèdent et suivent le lever du soleil et son coucher. Enfin, dans des zones où les saisons diffèrent beaucoup (comme ici), le cycle de certains animaux peut changer en fonction des conditions du milieu*. Un animal diurne peut devenir nocturne pour éviter les fortes chaleurs, et vice versa, comme le renard.


Un hibou grand duc à l’aube

Mis à part pour profiter des températures changeantes**, la nocturnalité (oui, oui, ça se dit) peut être considérée comme un moyen pour les animaux de partager leur niche écologique***. Par exemple, un animal diurne, comme la buse à épaulettes, et un grand duc d’Amérique, qui est nocturne, peuvent avoir le même territoire de chasse. Comme un l’utilise le jour et l’autre la nuit, ils ne se font pas compétition.

Certains prédateurs profitent de la nuit pour attraper des proies qui ne sont pas adaptées à la vie nocturne, qui pourraient avoir une mauvaise vision dans le noir, par exemple. C’est tout à fait ce que les lions font avec les zèbres. Les chauves-souris, de leur côté, ont développé leur système d’écholocation méga efficace pour chasser en plein nuit. Certains poissons profitent de l’obscurité pour mucher sur le plancton qui remonte à la surface pour se nourrir à la lumière de la Lune.

En parallèle, beaucoup de proies, comme les souris à pattes blanches avec leurs grands yeux et bien des insectes, sont adaptées à la vie nocturne et évitent ainsi une ribambelle de prédateurs diurnes qui veulent leur peau! Certaines espèces vont changer leur habitudes diurnes, non seulement par rapport aux saisons, mais aussi à leur cycle de vie. Des oiseaux aquatiques et des tortues de mer visitent leurs sites de nidification seulement la nuit pour éviter les prédateurs. Ça augmente leur sécurité, mais aussi celle de leurs petits. Par contre, elles maintiennent le reste de leurs activités diurnes.


Une autre raison importante pour choisir de vivre la nuit, c’est d’éviter la présence des humains, un phénomène qu’on voit beaucoup en milieu urbain. Les animaux évitent les rencontres, la lumière et des stress liés à la ville. Des fois, on les comprend… Certains changent même de comportement graduellement pour éviter les rencontres avec nous. Comme quoi, il y a beaucoup de bonnes raisons pour vivre la nuit!

NOTES

* Dans des zones extrêmes comme les déserts, s’activer la nuit permet de conserver davantage d’eau.

** Avec les changements climatiques que l’on vit en ce moment, certains chercheurs se sont posés la question suivante : les animaux auraient-ils tendance à être de plus en plus nocturnes pour tenter de compenser pour le réchauffement du climat? Apparemment, c’est fort possible.

*** Une niche écologique, c’est le rôle d’une espèce dans le fonctionnement de l'écosystème. On dit souvent que « l’habitat serait l’adresse d’une espèce et que sa niche serait son métier ».


Sources images : Pixabay, USFWS Mountain-Prairie

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Ailleurs
Les autres ratons d’Amérique

Les ratons laveurs sont assez spéciaux avec leur pelage très caractéristique qui ne ressemble pas à beaucoup d’autres mammifères. Et pourtant, en Amérique, il existe quelques autres espèces dans la famille des procyonidés.

On te parlais, il y a quelques temps, de nos petits amis pas mal habiles, les ratons laveurs. Ils sont assez spéciaux avec leur pelage très caractéristique qui ne ressemble pas à beaucoup d’autres mammifères. Et pourtant, en Amérique, il existe quelques autres espèces dans la famille des procyonidés. #classification D’abord au Canada, dans cette famille, le raton laveur (ou raton laveur commun) est unique. Ses cousins viennent plutôt du sud des États-Unis, du Mexique et de l’Amérique du Sud. Ce sont pour la plupart des petites bêtes arboricoles, donc, qui vivent dans les arbres.

Le raton laveur de la Guadeloupe

Même shape, même masque, mais une queue uniforme, le raton laveur de la Guadeloupe ressemble pas mal au raton laveur québécois. Il est même l’emblème du parc national là-bas, de par sa uniqueness… mais l’est-il vraiment? Selon une étude de son ADN, le raton laveur de la Guadeloupe serait TRÈS proche du raton laveur commun qu’on connaît dans l’est de l’Amérique. Il aurait été introduit là-bas, comme le raton laveur en Europe. Il est donc classé officiellement comme une sous-espèce du raton laveur commun, car il possède quand même quelques différences.

Les coatis

Un autre procyonidé assez connu au sud est le coati. Un genre de raton laveur plus slim, avec le nez très allongé et la queue rayée. Un animal plutôt diurne, le coati est le plus vocal des procyonidés avec une structure sociale imposante. Les coatis se promènent en gang, les femelles avec les petits, et restent toujours en contact par des cris lorsque le groupe est moins serré. Les mâles sont plutôt solitaires, comme chez beaucoup d’animaux. Parmi les procyonidés, cette façon de communiquer est assez unique aux coatis et c’est ben rare de voir une famille de ratons laveurs crier pour garder le contact dans un parc urbain… Les coatis le font pour être certains que chaque individu sache où sont les autres en tout temps. Pendant la saison de reproduction, tout le monde est plus chill afin de maximiser les chances de se reproduire pour assurer la survie des gènes. Il reste que les femelles dominent quand même et ont toujours le dessus sur les mâles. #girlpower

Les olingos et les kinkajous

Un olingo, tout à fait arboricole

Deux genres qui se ressemblent : les olingos et les kinkajous. Ce sont des animaux qu’on pourrait confondre avec des lémuriens : arboricoles, vivant très haut dans la canopée des arbres, queue rayée, et préhensile (pour le kinkajou)… Si ces espèces se trouvaient sur le même continent, on comprendrait les gens de les confondre. Pourtant, les lémurs sont des primates, ils sont donc plus TES cousins que ceux des ratons!

Sources images : Wiki, Helgen K et autres

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