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Découvrir la nature avec nos yeux d’expert.e.s

Parce que tu te demandes qu’est-ce qui se passe dans un cocon de papillon, comment se forme une tornade et comment les plantes communiquent... L'équipe de naturalistes de GUEPE a décidé de répondre à toutes tes questions, car la nature, ce n’est pas un mystère, c’est une science! Un.e naturaliste c’est quoi? En gros, c’est un.e spécialiste dont la mission première est de vulgariser les différentes sciences de la nature.

Chaque mois, on te présente une vedette, animale, végétale ou autre (oui, oui!), en plus des sujets préférés de nos naturalistes. Reste donc bien connecté.e. On va répondre aux questions de notre lectorat (incluant les tiennes) et on va aussi te proposer des places à visiter, des actions à poser, des trucs à voir et à lire. 

On te souhaite une bonne exploration de la nature!

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Choix du naturaliste
La double vie des fougères

La fougère n’est pas tout à fait une plante comme les autres. Elle ne figure pas dans les plantes à fleur. On te dévoile tous leurs secrets.

La fougère n’est pas tout à fait une plante comme les autres. Elle ne figure pas dans l'embranchement des Angiospermes, les plantes à fleur. Les fougères ne font pas de fleurs. Est-ce que ça veut dire qu’elles ne font pas de fruits et donc, pas de graines? Exact. Pas besoin de graines pour se reproduire, quand tu as des spores.

Avant d’aller plus loin dans l’incroyable reproduction des fougères, il faut jeter les bases de ce que c’est, une fougère. La fronde (la grande feuille) de la fougère qui est divisées en pennes (qui peuvent être subdivisées en pinnules) émerge du rhizome sous forme de crosse* (on pourrait être fancy et dire une préfoliation circinée). Les frondes d’un même individu peuvent être identiques ou présenter un dimorphisme entre les frondes stériles (toutes vertes et dédiées à la photosynthèse) et les frondes fertiles (ou reproductrices) qui portent les sores.

Partie de la fronde d’une fougère et quelques types de sores
1- Rachis, 2- Pinnule, 3- Penne, 4- Stipe

C’est quoi des sores?

Les fougères se reproduisent par spores, des micro-organes de dispersion végétale. Les spores sont produites par des structures spécialisées sur (ou sous) la fronde fertile : les sores. L’eau est indispensable dans le développement des fougères car les sporanges (des petits sacs contenant les spores, dans les sores… on le sait, c’est complexe) ne peuvent s’ouvrir qu’en présence d’une humidité suffisante. De plus, les spores ne peuvent pas germer sur un sol sec, la fécondation est donc impossible sans eau.

C’est juste une phase

Les fougères vivent deux phases dans leur cycle de vie : une sexuée et l’autre non. Pour chacune des phases, une plante indépendante va pousser. La grande fronde verte que l’on connaît bien, c’est la plante de la phase asexuée pendant laquelle les spores sont produites. Une fois à maturité, les sores éjectent les spores qui tombent au sol et sous les bonnes conditions, vont germer. Ils ne formeront pas une nouvelle fronde verte, comme une graine de pomme produirait un nouveau pommier. Non. C’est une minuscule plante en forme de cœur qui va pousser : la plante de la phase sexuée. Cette plante porte des organes mâles et des structures femelles, les oosphères. C’est suite à la fécondation de l’oosphère qu’une fronde sera produite! Si tu as bien suivis, tu viens de réaliser que les fougères ont une double vie complètement secrète.

Sores en virgules de l’athyrie fougère-femelle

Les fougères sont souvent associées aux milieux tropicaux, mais, au Canada on retrouve plus d’une centaine d’espèces dont quelques bijoux de plantes qui poussent dans nos forêts. L'osmonde cannelle, dont le nom vient de la couleur de ses frondes fertiles, les onoclées sensibles, les woodsies qui poussent sur les rochers, ou l'adiante du Canada, avec ses frondes délicates en éventail, vulnérable au Québec, comme le polystic des rochers, sont toutes des espèces parmi une longue liste qui poussent ici. D’ailleurs, c’est juste après les premières plantes printanières qu’on commencent à voir les crosses sortir de terre. Garde l’oeil ouvert!

NOTE

* Comme tu le sais probablement, les crosses de fougère (ou têtes-de-violon) sont comestibles et sont considérées comme une délicatesse de saison. La fougère-à-l’autruche, dont on consomme la crosse, est désignée comme une espèce vulnérable à la cueillette au Québec. On ne craint pas de la voir disparaître, puisque ses populations sont en santé, mais la pression exercée par la récolte est si grande que des problèmes de viabilité sont envisageables. Ça te fait penser à quelque chose?

Par Anne-Frédérique, éducatrice-naturaliste

Sources images : GUEPE, Anne F. Préaux

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Question du public
Des loups aux pugs

On nous a demandé récemment : « C’est quoi le deal avec les pugs? ». On t’explique un peu comment les loups sont devenus nos meilleurs amis, du pug au malamute.

« C’est quoi le deal avec les pugs? »

On nous a demandé ça récemment. La question c'était plutôt : « C’est quoi le deal avec toutes les races de chiens qui ne ressemblent pas au loup? ». Aujourd’hui, on t’explique un peu comment les loups sont devenus nos meilleurs amis, du pug au malamute.

D’abord, un pug (ou Carlin de son nom français) est un chien avec la face un peu écrasée, la queue en tire-bouchon et une shape petite, mais costaude. Le pug a pas du tout le physique de l’ancêtre commun des canidés, soit un animal somewhat pas mal pareil au loup.

Les chiens domestiques (comme le pug) et le majestueux loup gris font partie de la même famille, les canidés, et partagent un ancêtre commun.

Parenthèse

Intéressant de savoir que la domestication du chien fait l’objet de pas mal d’études. Plusieurs articles mentionnent que la domestication se serait fait en 2 temps, il y a entre 20 000 et 40 000 ans (une fois en Asie et une fois en Europe). On parle ici de loups qui se seraient habitués à la présence humaine et non pas des humains qui auraient apprivoisés des loups. C’est spécial considérant qu’on parle ici d’un loup : un gros carnivore, souvent en compétition avec l’humain pour sa nourriture. Une chercheure de l’Université de Princeton aurait aussi découvert chez les chiens très sociaux, des perturbations génétiques qui ne sont pas présents dans le génome des loups. Elle suggère que ces variations génétiques auraient amené certains loups à être plus chummy-chummy avec les humains. Les humains les auraient reproduits ensemble pendant des milliers d’années ce qui en aurait donc fait une nouvelle espèce : les chiens domestiques.

Fin de la parenthèse.


Donc les pugs… et le brassage génétique

C’est chiens là – comme plusieurs qui ont des caractéristiques comme le nez écrasé, des difficultés respiratoires, des oreilles tombantes – sont le résultat de sélection artificielle par les humains.

Dans la nature, on peut aussi être témoins de brassage génétique. Le brassage génétique, c’est le réaménagement du matériel génétique dans une population. Ce brassage de gènes amène une foule de phénotypes différents (différentes couleurs de poils, grandeurs, grosseurs, formes de nez, de pattes, etc.). Imagine que ton ADN, c’est comme un gros livre d’instructions qui décrit à tes cellules quoi faire et de quoi avoir l’air. Si on mélange les instructions, on en ajoute des nouvelles, on échange des chapitres et qu’on relit le livre d’instructions, les chances sont bonnes qu’on décrive une toute autre personne avec un physique complètement différent!

Il existe deux types de brassage génétique : 

1- Au niveau de l’individu : dans son génotype, à travers ses gamètes (exemple : des mutations);

2- Entre 2 individus, lors de la reproduction : chaque parent transmet une partie de ses gènes à sa descendance. Le patrimoine génétique des nouveaux individus est alors composé aléatoirement d’une partie de celui des deux parents.

C’est surtout avec la deuxième méthode qu’on peut jouer sur la sélection artificielle des gènes. De manière simplifiée : si on choisit toujours les chiens avec le nez le plus aplati pour se reproduire ensemble, à un moment donné, on aura des descendants avec un nez vraiment écrasé… un peu comme le pug qu’on connaît aujourd’hui.

Les races de chiens, c’est le résultat de choix complètement conscients de personnes qui désiraient des pitous avec des physiques bien précis. Comme elles font toutes parties de la même espèce (Canis familiaris), le patrimoine génétique d’une race en particulier est réduit, ce qui crée parfois des maladies, des problèmes respiratoires ou des problèmes d’articulations. Quand on mélange les races, on augmente le nombre de gènes différents disponibles pour la descendance (on brasse la génétique, donc on fait du brassage génétique) et on diminue les chances que les puppies aient des tares génétiques. Imagine que tu doives écrire un livre d’instructions (aka l’ADN d’un individu) avec 23 étapes (les gènes) et que tu peux choisir tes instructions dans un bassin de seulement 25 étapes (le patrimoine génétique). Peu importe tes choix, tes instructions mèneront souvent à des résultats assez semblables (les individus se ressembleront tous beaucoup). Maintenant, pense à toutes les possibilités si 46 instructions étaient disponibles…

Les pugs, c’est le résultat de la sélection d’individus reproducteurs similaires et donc, d’histoires génétiques semblables et assez restreintes qui durent depuis des milliers d’années. C’est ça le deal avec les pugs!

Sources images : GUEPE, Pixabay

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Qc-Nature
Les couches de la Terre : comme un oignon

T’as beau avoir les deux pieds sur Terre et être la personne la plus terre-à-terre du monde, reste que tu flottes constamment sur un océan immense de roche. On prend quelques minutes pour faire un petit voyage au cœur de la Terre.

T’as beau avoir les deux pieds sur Terre et être la personne la plus terre-à-terre du monde, reste que tu flottes constamment sur un océan immense de roche. On prend quelques minutes avec toi pour faire un petit voyage au cœur de la Terre.

On va au cœur du sujet (héhé) et on commence au milieu, par le centre de la Terre. Là-bas, c’est assez simplement fabriqué : fer et nickel. La pression et la chaleur y sont omniprésentes, mais varient un peu. Ce qui distingue les 2 parties du noyau de la Terre, c’est qu’une partie est solide (le noyau interne, environ 6000 °C) et l’autre plus molle (le noyau externe, environ 3500 °C). Fun fact : le noyau interne est plus chaud, mais solide (à cause de l’immense pression des autres couches), tandis que le noyau externe même s’il est plus frais (on a pas osé écrire froid avec 3500 °C!), est plus liquide car il subit moins de pression.

Les couches de la Terre
1- Noyau interne, 2- Noyau externe, 3- Manteau, 4- Croûte terrestre

Autour de ce noyau se trouve une épaisse couche de roche. Dans cette couche, il se passe pas mal de choses. En fait, il se passe la même chose que dans les lacs tempérés à l’automne : ça brasse. Grosso modo, quand l’automne arrive, l’eau d’un lac tempéré se refroidit et l’eau de plus en plus dense coule au fond jusqu’à ce qu’elle ait atteint une même densité partout dans la colonne d’eau (ça arrive à 4 °C). C’est le brassage des eaux automnal. Au printemps aussi il y a un brassage des eaux après que la glace ait coulé au fond. L’eau se réchauffera pour créer une couche d’eau chaude sur le dessus (moins dense, donc elle flotte) en se séparant de l’eau plus froide et donc plus dense dans le fond.

C’est un peu ce qui arrive avec le magma dans le manteau. Le magma se réchauffe quand il passe près du noyau (rappelle-toi, c’est super chaud). Le magma est alors moins dense. Il remonte vers la surface (… de la Terre) où il perd pas mal de chaleur. Il devient alors plus dense et retourne vers le noyau. C’est le mouvement de convection. Retiens ça.

La convection dans le manteau

Sur ce magma chaud-froid flottent des îles immenses… la croûte terrestre. Pourquoi on dit « îles » au pluriel? Parce que la croûte terrestre est découpées en plusieurs morceaux, un peu comme un immense casse-tête. Et tous ces morceaux, aka les plaques tectoniques, flottent sur le manteau. En flottant, les plaques sont soumises aux mouvements de convection (wink wink) qui les déplacent pas toutes dans le même sens… Une plaque tectonique qui fonce dans une autre ça fait pas juste boum : ça crée des tremblements de terre, ça forme des montagnes et ça creuse les océans. C’est pas mal puissant. Pas mal plus que Thanos, le super-vilain hyper puissant qui veut détruire les Avengers.  

Donc la croûte terrestre : celle sur laquelle repose les océans, les lacs, les déserts, les forêts, ta mère, les chaînes de montagnes, la biodiversité… ben, ça flotte sur de la roche en feu. Et comparativement aux près de 6300 km d’épaisseur que font les autres couches réunies, avec son p’tit 35-40 km, la croûte terrestre peut sembler bien banale. Et pourtant, c’est dans ce 35-40 km de roches qu’on peut retracer toute l’histoire de la vie.

La Terre, c’est plus que juste de la roche et de l’eau. C’est une grosse boule de roche en feu sur laquelle flotte d’autres roches et pas mal d’eau et qui est entourée d’une épaisse couche de gaz qui tout mis ensemble, permet de faire foisonner la vie, sous toutes ses formes. Et nous, on est pas mal chanceux de pouvoir l’explorer, la raconter et la vivre.

Source image : GUEPE

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Question du public
Les filtreurs des marais

C’est plein de vie, un marais! On a l’impression qu’un marais c’est sale, mais en fait, c’est super bien filtré! Il existe plein d’êtres vivants qui aident à la filtration de l’eau et les milieux humides.

« Est-ce qu’il y a des êtres vivants dans l’eau qui aident à la filtration de celle-ci? »

T’as peut-être déjà circulé autour d’un marais, d’une tourbière ou d’une « swompe » comme dirait ton grand-père Maurice? Ça pue? Tu trouves que ça sent la mort? Et ben non, justement! C’est plein de vie, un marais! On a l’impression qu’un marais c’est sale, mais en fait, c’est super bien filtré! Il existe plein d’êtres vivants qui aident à la filtration de l’eau et les milieux humides comme les marais en sont rem-plis! On y trouve aussi beaucoup de plantes et de microorganismes qui aident à la décomposition.

Les plantes qui font le ménage

Le nénuphar jaune, une plante aquatique

D’abord, les plantes aquatiques* sont responsables de bien des phénomènes dans un marais. Elles permettent la sédimentation des particules (poussières, feuilles, petits animaux…) en ralentissant le courant de l’eau. Leurs racines permettent aussi de capter l’azote et le phosphore (des nutriments) dans l’eau pour le transformer et le stocker dans leurs feuilles. Leurs feuilles, elles, donnent un support à d’autres plantes microscopiques (aka les épiphytes : des plantes qui poussent sur des plantes) qui elles aussi vont se nourrir de l’azote et du phosphore. Déjà, avec juste des plantes aquatiques comme des nymphées, des quenouilles et des potamots, on a une eau moins trouble et libérée de beaucoup de nutriments souvent présents en trop grande quantité à cause des engrais chimiques.

Des microorganismes qui font le ménage

Ensuite, les bactéries, les algues microscopiques et plein d’autres microorganismes s’occuperont de décomposer les vivants morts (et non pas les morts-vivants…), d’accumuler (ou stocker) le carbone dans leurs tissus (en transformant le CO2 dissous dans l’eau par la photosynthèse) et en digérant les métaux et autres composants chimiques qui se trouvent dans l’eau. La forte odeur de pet qui est libérée lorsque tu circules proche d’un marais ou que tu accroches le fond avec ta pagaie vient du fait que la décomposition produit souvent du soufre et du méthane, deux gaz qui sentent les œufs pourris et… les flatulences!

Les quenouilles

Évidemment, les vivants qui sont dans l’eau et qui aident à la purifier ne la rendent pas potable. Il y a quand même une grande quantité de molécules qui ne sont pas toutes décomposées. On trouve aussi pas mal de coliformes fécaux dans l’eau des ruisseaux et des marais. Toutefois, les marais sont d’excellents reins pour la planète! Ils ont un rôle primordial dans la santé des écosystèmes et c’est donc essentiel de les protéger!

NOTE

* Remarque qu’on ne parle pas d’algues ici : ce sont bel et bien des plantes avec des feuilles, des racines et même des fleurs parfois! On t’explique la différence juste ici.

Sources images : Pixabay, Anne F. Préaux

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Ailleurs
Le carcajou : le glouton des forêts

C’est quoi un carcajou? Est-ce que c’est vrai que c’est un tueur sans pitié? En voici un peu plus sur le carcajou, le wolverine de la forêt… littéralement.

Nos amis du zoo de Saint-Félicien ont eu toute une frousse dans les derniers jours : un carcajou en a eu assez et… s’est poussé! Mais c’est quoi un carcajou? Est-ce que c’est vrai que c’est un tueur sans pitié? En voici un peu plus sur le carcajou, le wolverine* de la forêt… littéralement.

Le carcajou, c’est un mustélidé comme ses cousins les visons, les pékans, les martres et les loutres. C’est une famille de mammifères pas mal cute. Et carnivore. Surtout le carcajou qui, avec sa shape trapue comme un p’tit ours, arrive à se nourrir de viande et d’os congelés. Il a la réputation d’être un féroce adversaire et de dévorer sans merci tout ce qui lui tombe sous les griffes. En plus, c’est un pro des restants : il profite souvent des carcasses laissées par les autres carnivores. Pas pour rien qu’on l’appelle aussi glouton dans le langage courant! Tu croises un gigantesque furet chubby, brun chocolat, pâle sur les côtés, en train de manger une carcasse de cerf? Les chances sont élevées de que ce soit un carcajou!

Si ça t’arrives, prends le temps de l’observer parce que des carcajous, il n’y en a pas beaucoup dans les forêts québécoises d’où son statut d’espèce menacée au Québec. Ces bêtes ont pas mal peur des humains, alors ils se cachent assez loin dans les grandes forêts du nord. Les causes du déclin des populations de carcajous au Québec et au Labrador sont peu connues. Moins de proies comme les caribous, moins de loups gris pour lui fournir des carcasses ou juste moins de forêt… Il n’y a tellement pas beaucoup d’individus que c’est difficile de trouver la cause.

Malgré tout, c’est un animal très bien adapté aux régions nordiques. On te parlait de succès reproducteur : les femelles ont des adaptations pas pire! Elles sont capables de retarder la gestation des petits après avoir été fécondée (en été) pour attendre de meilleures conditions climatiques pour mettre bas (au printemps suivant). Et les embryons vont s’être développés juste pendant le dernier mois environ. Ça donne donc un maximum de temps pour les petits d’être sevrés et de suivre leur mère pour être autonomes le printemps suivant. Maximum de beau temps pour un maximum de survie. C’est beau la vie!

NOTE

* Les carcajous s’appelaient wolverine (dans la langue de Shakespeare) bien avant Logan (ou Hugh Jackman) dans X-men. Quoique c’est un hommage intéressant à leurs sens hyper-développés, leurs qualités de prédateurs, leur résilience et à leurs griffes de feu qui sont à l’épreuve de… pas mal tout. Un autre Wolverine de la foret : la grenouille des bois. Pas à cause de ses griffes, mais bien à cause de sa capacité à se regénérer!

Sources images : ZooFanatic, William F. Wood

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