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Découvrir la nature avec nos yeux d’expert.e.s

Parce que tu te demandes qu’est-ce qui se passe dans un cocon de papillon, comment se forme une tornade et comment les plantes communiquent... L'équipe de naturalistes de GUEPE a décidé de répondre à toutes tes questions, car la nature, ce n’est pas un mystère, c’est une science! Un.e naturaliste c’est quoi? En gros, c’est un.e spécialiste dont la mission première est de vulgariser les différentes sciences de la nature.

Chaque mois, on te présente une vedette, animale, végétale ou autre (oui, oui!), en plus des sujets préférés de nos naturalistes. Reste donc bien connecté.e. On va répondre aux questions de notre lectorat (incluant les tiennes) et on va aussi te proposer des places à visiter, des actions à poser, des trucs à voir et à lire. 

On te souhaite une bonne exploration de la nature!

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Qc-Nature
Le succès reproducteur : les bons gènes

Dans la nature sauvage, les vivants ont un but ultime : se reproduire pour assurer la survie de leurs gènes et de leur espèce. Le succès reproducteur, c’est à la base de la théorie de l’évolution et de la sélection naturelle.

Dans la nature sauvage – pas tout le temps lointaine – les vivants ont un #lifegoal ultime : se reproduire pour assurer la survie de leurs gènes et de leur espèce. Le succès reproducteur, c’est à la base de la théorie de l’évolution et de la sélection naturelle. Les vivants les mieux adaptés aux conditions de leur environnement actuel auront accès à de meilleures ressources, comme de la bouffe et un nid sécuritaire. Ces individus-là assurent non seulement leur survie, mais aussi une descendance en santé, capable elle aussi de se reproduire avec succès. Dans le fond, on veut que les bons gènes passent d’une génération à l’autre.

Pour avoir une progéniture en santé, un paquet de facteurs entrent en jeu. La qualité de l’habitat ainsi que la qualité et la quantité des ressources alimentaires sont des éléments qui influencent beaucoup le succès reproducteur d’un individu.

Les bons gènes de cette ourse ont été transmis à son bébé

Les animaux et les végétaux organisent pas mal leur horaire selon leur cycle de reproduction. Exemple : un oiseau qui construit son nid au printemps, c’est pas tant pour avoir une maison plus que pour pouvoir avoir un endroit bien caché pour couver ses œufs. Si la qualité de l’habitat de cet oiseau ne contient pas tous les éléments pour la construction de son nid, une femelle ne pourra pas y pondre ses œufs. Il n’y aura donc pas de progéniture et le succès reproducteur en prend un coup. Toute l’énergie du mâle et de la femelle est mise dans la préparation à la reproduction, se reproduire et s’occuper des petits jusqu’à maturité. Comme des manchots qui vont chercher de la nourriture à tour de rôle, comme une guêpe maçonne, comme tes parents…

Important de ne pas confondre le succès reproducteur avec la sélection sexuelle. La sélection sexuelle, c’est lorsque les partenaires se choisissent pour engendrer des petits. Comme pour le succès reproducteur, la qualité des ressources accessibles au mâle lui permettra d’être en meilleure santé, être plus vigoureux, plus flamboyant et plus combatif (et plein d’autres belles qualités) ce qui le rend plus attrayant pour la femelle. Un cardinal rouge bien foncé avec une huppe bien droite sur la tête qui chante fort et avec vigueur, c’est pas mal attrayant. En tout cas, pour une madame cardinal rouge…

Un cardinal bien en santé

C’est donc super important quand on protège les écosystèmes de les protéger dans leur intégralité. Ça permet de garder toutes les ressources essentielles au succès reproducteur des espèces qui elles, lorsque présentes en grand nombre, permettent de garder l’équilibre dans les ressources, qui lorsqu’elles sont elles aussi riches et diversifiées permettent d’avoir une biodiversité florissante… bref, tu nous suis?


Sources images : Pixabay, Pixabay

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Quoi faire?
Soirée docu : les femmes de science

On célèbre la Journée de la femme et on s’est dit pourquoi pas mettre le spotlight sur de magnifiques femmes de science. On te propose de visionner ces documentaires, mettant tous en vedette des femmes de science extraordinaires.

On célèbre, le 8 mars, la Journée de la femme et on s’est dit pourquoi pas mettre le spotlight sur de magnifiques femmes de science. On te propose donc d’ouvrir ton téléviseur (profites-en ça arrive pas souvent) pour regarder ces documentaires, mettant tous en vedette des madames qui sont non seulement des chercheures hors du commun, mais aussi des badass notoires.

Dian Fossey : secret dans la brume

Tout le monde connaît l’histoire de Fossey, qui a étudié les gorilles de montagne en Afrique et qui s’est donnée corps et âme (c’est le cas de le dire) pour protéger ces animaux des braconniers. Le documentaire Gorilles dans la brume, qu’elle a fait avec David Attenborough aurait pu être dans nos choix ici, mais on a préféré te suggérer cette série de National Geographic qui met en lumière les circonstances de son assassinat, qui allie parfaitement conservation, corruption, racisme dur et de très mignons gorilles!
Pour voir la série, c'est ici.

The woman who swims with killer whales

Voici un autre bon exemple de femme passionnée et qui travaille sans relâche pour protéger ses sujets de recherche adorés. Ingrid Visser, biologiste néo-zélandaise, passe ses journées à parcourir la côte pour trouver les épaulards. Une fois trouvés, elle saute à l’eau et nage avec eux pour observer leur comportement et les étudier. Son approche, assez daring, a permis, pour la première fois, d’avoir un regard intérieur sur la vie de groupe de ces animaux et d’en savoir davantage sur les causes de leur déclin. À voir, pis garde ta boîte de mouchoirs pas loin…

C'est juste ici.

Jane

Cette femme, qui a ouvert des portes pour bon nombre, a su se battre pour vivre sa passion : les animaux. À son époque, on ne croyait pas qu’une femme puisse faire de la recherche, spécialement pas perdue dans la jungle au milieu de nulle part, mais Jane Goodall, l’a fait. Ses contributions pour comprendre le comportement des chimpanzés sont encore aujourd’hui des éléments névralgiques en comportement animal. Ce superbe film montre des vidéos inédits de ses années sur le terrain, le tout est enrobé dans une musique extraordinaire. C’est à voir.
Le documentaire est sur Netflix, par ici.

Mission Blue

À 83 ans, l’océanographe Sylvia A. Earle parcourt la planète pour plonger et étudier et protéger les océans. À ce jour, elle a passé plus de 7000 heures sous l’eau, dont 2 semaines dans un labo sous-marin en 1970. Elle vivait littéralement sous l’eau avec une équipe de femmes scientifiques qu’elle a rassemblé pour cette épique aventure. Elle a aussi été la première femme à devenir scientifique en chef de la National Oceanic and Atmospheric Administration aux États-Unis. Tête forte, deux ans plus tard, elle quitte volontairement ses fonctions car elle subissait des pressions qui l’empêchaient de partager les résultats de ses recherches sur les pêcheries. À 77 ans (oui oui), elle a brisé le record de la plongée solo la plus profonde. Depuis 1998, elle est exploratrice en résidence de National Geographic et on la surnomme Her Deepness.
Ce documentaire est aussi sur Netflix, par ici.

The woman who loves giraffes

Finalement, on voulait te parler de ce film, tout frais sorti de la salle de montage. Un magnifique hommage à une de nos grandes naturalistes canadiennes, Anne Innis Dagg. Son travail de recherche sur les giraffes a longtemps été sous estimé (voir non reconnu), pourtant, c’est une des seules spécialistes de cette espèce dans l’histoire de l’humanité. Pourquoi? C’est une femme. Le film explique son histoire magique dans la savane, mais aussi les barrières qu’elle a rencontré en revenant ici. Les témoignages sont touchants et les images magnifiques.
Le film est disponible sur CRAVE, et sur iTunes.
Tu peux voir les dates et les lieux de présentation ici.


Les liens sont pour les versions originales des documentaires, dans leur langue originale (qui pour la plupart est l’anglais), généralement avec une option de sous-titres. Il est assez facile de faire une recherche rapide dans les internets pour trouver des versions en d’autres langues. Bonne écoute!

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Question du public
Arbres à entailler

Suite à la présentation de notre présentation du principe naturel de la coulée, on s’est fait demander : « Est-ce qu’on peut entailler d’autres espèces que les érables? »

« Est-ce qu’on peut entailler d’autres espèces que les érables? »

C'est suite à la présentation de notre présentation du principe naturel de la coulée, on s’est fait demander ça.

Les érables

D’abord, on pourrait entailler toutes les espèces d’érables si on le voulait. Quoique entailler un arbuste c’est assez difficile, donc, on s’en tient aux grands arbres. Chaque espèces d’Acer donne une eau sucrée et un profil de saveur différent, mais il faut être expert pour différencier les très subtiles nuances. Il faut savoir que le goût du sirop (ou ses couleurs) varie plus en fonction du moment de la saison de récolte que d’autres choses. Plus l’eau est récoltée tôt en saison, plus elle donnera un sirop clair dont le goût sera très léger. En fin de saison, on fait du sirop très foncé qui goûte un astucieux mélange de caramel et de sève. Celui qui est le plus souvent utilisé, celui que tu mets probablement sur ton pain doré, c’est le ambré, récolté en plein cœur de la saison.

Parmi les érables d’ici, c’est l'érable noir qui donne une eau dont le goût ressemble le plus au goût classique de l’érable à sucre.

Un bouleau entaillé

Les bouleaux

Si tu le sens funky, tu pourrais aussi entailler plein d’autres espèces d’arbres. On t’as déjà parlé du sirop de bouleaux. L’eau des bouleaux (toutes nos espèces de bouleaux peuvent être entaillées) commencent à couler bien après les érables (parfois en mi-avril), ce qui peut étendre la saison de récolte pour les ceux qui exploitent plusieurs espèces. Le sirop de bouleau à papier est le plus sucré, mais celui du bouleau jaune est reconnu pour ses antioxydants et c’est pas mal tendance ces temps-ci…

On pourrait aussi entailler des aulnes, qui sont dans la même famille que les bouleaux. C’est une pratique de plus en plus répandue dans l’ouest du pays où les érables à sucre sont moins présents.

Quoi d’autre

Il n’y a pas seulement les Acer et les Betulacées qui produisent de l’eau sucrée lors de la coulée. Les noyers noirs et cendrés donnent aussi une eau particulièrement goûteuse et légère, rien à voir avec leurs fruits parfois acidulés. Ils coulent au même moment que les érables et deux fois plus longtemps, par contre, ils donnent la moitié moins d’eau…

L'’ostryer de Virginie donne une eau très sucrée, meilleure selon certains, que celle des bouleaux! Les tilleuls d’Amérique et les caryers* peuvent aussi être entaillés pour une eau légèrement sucrée. Le taux de sucre est tellement bas que pour faire un sirop, il faut bouillir une très grande quantité d’eau. Certains experts ne croient pas que ça vaillent la peine.

Alors, à ta perceuse et ton chalumeau : c’est l’heure d’entailler!

NOTE 

* Il existe du sirop de caryer en magasin, mais il est fait à partir de l’écorce bouillie avec du sucre ajouté. Pas tout à fait la technique traditionnelle…

Sources images : Audubon Center of the North Woods, Peter Skutulas

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Qc-Nature
Le gros plus de la vie en groupe

Si je te dis « ours », combien tu en imagines? Maintenant, si je te dis « zèbre », combien t’en vois? Beaucoup, n'est-ce pas?

Si je te dis « ours », combien tu en imagines? Maintenant, si je te dis « zèbre », combien t’en vois? Beaucoup, right? En écologie comportementale (la science qui étudie le comportement des organismes vivants), une des théories clés, c’est celle que certains animaux vivent complètement isolés les uns des autres et que d’autres espèces sont sociales. On appelle ça : la vie de groupe.

Qu’est-ce qui fait en sorte qu’un animal veut passer du temps avec son cousin ou sa cousine? Ce comportement social vient du fait que certaines espèces sont plus portées à construire des relations entre les individus et établir des systèmes complexes de communication, à travers les couplages, les comportements sexuels et les liens parentaux avec les jeunes.

Un troupeau de bisons

En veux-tu des avantages évolutifs?

Le degrés de sociabilité entre les individus est directement lié aux stratégies de survie et de reproduction qui elles, dictent le succès d’une espèce. Pour un caribou, sa vie dépend du nombre de chums qui l’entourent. Pourquoi? D’abord, un grand groupe a l’air moins attirant pour un prédateur : c’est plus imposant qu’un individu isolé. On appelle ça l’effet visuel.

Ensuite, c’est plus facile de passer inaperçu dans une foule ou de se faire des amis plus forts que nous, spécialement si on est vieux, malade, jeune ou handicapé (on appelle aussi ça l’effet de défense). Ajoute à ça que les chances de survie sont nettement plus élevées parce que à travers le groupe, les probabilités de se faire pogner par une meute de loups sont très basses. Ça c’est l’effet de dilution. En plus, les yeux sont nombreux à essayer de spotter le danger, donc niveau vigilance, on est couvert quand on se tient en gang. On pourrait aussi dire qu’un animal en solo passe plus de temps à scruter ses alentours pour repérer des prédateurs, il passe donc moins de temps à se nourrir et à se reproduire. C’est aussi fou que ça!

Pour qu’un groupe fonctionne, le milieu dans lequel il se trouve doit avoir suffisamment de ressources pour soutenir tous les individus. En contrepartie, chercher de la nourriture en équipe c’est parfois plus efficace que tout seul. Exemple : les vautours. Si on bascule du côté des prédateurs (eux aussi ils peuvent avoir des gangs), on réalise qu’ils ont un net avantage à chasser en équipe. Pense aux loups et aux lions : ils peuvent luncher sur des proies plus grosses que s’ils étaient seuls et les probabilités d’un succès de chasse sont bien meilleures.

Ce qui nous amène vers la coopération. Les fourmis se communiquent des informations sur les bons spots de nourriture. Les écureuils partagent des nids en hiver. Les dauphins adultes enseignent aux veaux comment chasser, communiquer et sauter. Les bernaches se suivent vers les meilleures sites de nidification. Et on en passe.

Une flamboyance de flamants

Le downfall des groupes

La vie n’est pas toujours rose quand on est collés les uns sur les autres 100 % du temps. La nourriture peut venir à manquer si on est trop nombreux. À ce moment-là, la compétition entre les individus devient plus grande et même chose pour la recherche de partenaires de reproduction. Et imagine s’il y a des débalancements dans les ratios mâles/femelles… ouf! Ça peut facilement devenir le chaos (ou on peut voir apparaitre des comportements inédits). Et c’est sans compter les critères d’hygiène qu’on laisse à la porte de tous les grands troupeaux. C’est le cas des colonies de chauve-souris et du syndrome du museau blanc : leur proximité favorise GRANDEMENT la propagation du pathogène et hop! tout le monde est malade.

Les fous de Bassan

Que ce soit un troupeau de bisons ou une colonie de fous de Bassan, un banc de poissons, une nuée de papillons ou bien une harde de cerfs de Virginie, aucun de ces individus n’a le goût de déserter sa gang, parce que les avantages évolutifs de se tenir les coudes serrés pour eux sont si grands, qu’ils ferment les yeux sur les 3-4 inconvénients qui existent.

Par Anne-Frédérique, éducatrice-naturaliste

Sources images : Pixabay, Pixabay, Pixabay

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Vedette du mois
L’eau des érables

Au mois de mars, on peut enfin récolter la fabuleuse eau des érables. Ce n’est pas la seule ressource qu’on tire des arbres, mais c’est de loin le plus déliiiiiicieux des produits sylvestres.

Le mois de mars, c’est le mois le plus sucré de l’année parce qu’on peut enfin récolter la fabuleuse eau des érables. Ce n’est pas la seule ressource qu’on tire des arbres, on pourrait nommer entre autres le caoutchouc, le bois (dah!), l’oxygène, mais malgré son caractère complètement inutile (si on le compare), l’eau d’érable, c’est de loin le plus déliiiiiicieux des produits sylvestres.

Principe de la coulée

Pour qu’un érable coule, on doit avoir des périodes de gel et dégel qui s’alternent. Quand la température descend la nuit, les petites branches de l’arbre se refroidissent. Les gaz se contractent à l’intérieur même de l’arbre et créent des vides. Il faut mentionner qu’à ce moment-là de l’année, le sol est gorgé d’eau parce que la neige commence à fondre! Un phénomène de succion fait monter l’eau absorbée par les racines pour remplir les espaces laissés par les gaz. C’est là que les sucres de l’arbre se mélangent à l’eau.

Quand le soleil commence à se lever, les températures remontent et les gaz se relâchent. Ils exercent alors une pression sur l’eau emmagasinée dans l’arbre. L’eau est donc poussée vers le bas, par la pression et par la gravité. Comme le tronc des érables exploités est entaillé, l’eau coule par le trou sous la trop forte pression dans l’arbre et la tubulure se remplie d’eau d’érable sucrée presque prête à être consommée (ou presque). Ce qu’on veut que tu comprennes ici c’est que c’est de la sève qu’on récolte dans les tubes bleus.

Spotlight sur les Acers du Québec

En plus du très fameux érable à sucre, on a 6 autres espèces d’Acer qui couvrent notre province. Deux sont des arbustes : l’érable à épis, qui ne fait pas d’épi, et l’érable de Pennsylvanie. On a l’érable rouge, facilement identifiable par le pétiole rouge de ses feuilles. L’érable argenté a des sinus très profonds (pas les sinus de nez, les « craques » de la feuille…) et on le retrouve généralement dans les milieux humides. On a aussi l’érable à Giguère (oui, oui, c’est son nom) ou Negundo (non, on n’invente rien). C’est le seul de la gang à avoir des feuilles composées. L’érable de Norvège, c’est le petit cousin qu’on a adopté (parce qu’il vient pas d’ici, mais qu’on a naturalisé)*. Et l’autre qui en arrache, celui qui est une espèce vulnérable : l'érable noir. On serait pas mal tristes de voir ses feuilles velues disparaître…

Et finalement, le dernier et non le moindre, l’érable à sucre, l’emblème de notre pays, mais aussi le précieux fournisseur d’eau d’érable. On reconnaît ses samares en forme de U et ses feuilles jaunes à l’automne. D’ailleurs, on peut aussi l’entailler avant l’hiver, si les conditions sont bonnes. On pourrait aussi entailler toutes les espèces d’érables si on le voulait. Quoique l’eau d’érable à sucre reste la meilleure, et de loin, la plus sucrée. Si tu le sens funky, tu pourrais aussi entailler des bouleaux (leur sirop est de plus en plus prisé) et plein d’autres espèces.

Érable à sucre, le classique

Une récolte qui marche

Le Québec est le numéro un des acériculteurs dans le monde! Dans le bon vieux temps, tout se faisait à la main. Les vaillants producteurs de l’époque devaient visiter chaque arbre entaillé et récolter l’eau de tous les récipients. Aujourd’hui, heureusement 98,5% des producteurs acéricoles utilisent la tubulure pour collecter leur précieuse eau. L’eau circule par gravité à travers le réseau de tubes qui suit la pente naturelle du terrain (des fois, y’a aussi une pompe pour faciliter le processus). Pas de stress, une entaille dans un érable, ça ne fait pas souffrir l’arbre, même qu’on peut multiplier les entaillages sur un même individu. Généralement, après quelques années, le trou se cicatrise naturellement.

NOTE

* On est tellement inclusif, que c’est une feuille d’érable de Norvège qu’on retrouve à côté de la face de la reine sur nos billets de 20 $

Par Anne-Frédérique, éducatrice-naturaliste

Sources images : Pixabay, GUEPE, Plant Image Labrary

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