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Découvrir la nature avec nos yeux d’expert.e.s

Parce que tu te demandes qu’est-ce qui se passe dans un cocon de papillon, comment se forme une tornade et comment les plantes communiquent... L'équipe de naturalistes de GUEPE a décidé de répondre à toutes tes questions, car la nature, ce n’est pas un mystère, c’est une science! Un.e naturaliste c’est quoi? En gros, c’est un.e spécialiste dont la mission première est de vulgariser les différentes sciences de la nature.

Chaque mois, on te présente une vedette, animale, végétale ou autre (oui, oui!), en plus des sujets préférés de nos naturalistes. Reste donc bien connecté.e. On va répondre aux questions de notre lectorat (incluant les tiennes) et on va aussi te proposer des places à visiter, des actions à poser, des trucs à voir et à lire. 

On te souhaite une bonne exploration de la nature!

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Qc-Nature
La dissémination : un bon deal pour les plantes

Mais, que se passe-t-il avec le fruit d'une plante, entre le moment où il arrive à maturité et la germination de la graine? C’est le moment de la dissémination ou la dispersion.

De la vie secrète des plantes, on sait qu’elles produisent des fleurs, qui deviennent des fruits*. Et, on sait que les fruits portent les précieuses graines qui contiennent l’embryon de la plante. Mais, que se passe-t-il avec le fruit, entre le moment où il arrive à maturité et la germination de la graine? C’est le moment de la dissémination ou la dispersion. Comme les plantes ne sont pas mobiles, elles ont développé des stratégies full intelligentes pour disperser leur progéniture. Toutes les nouvelles pousses sont susceptibles d’entrer en compétition avec la plante mère (ou même avec les « plantes sœurs »…). Donc, en dispersant ses graines, la plante diminue la compétition entre les individus. En plus, elle augmente les chances de survie de sa descendance. Ça favorise aussi le brassage génétique, ça permet de coloniser des nouveaux milieux et possiblement de créer des nouvelles populations. Wow! Méchant bon deal.

Les akènes de pissenlits transportent les graines par le vent

Comment ça se passe?

Une plante peut utiliser le vent (andochorie) ou l’eau (hydrochorie) pour disperser ses graines. Penses aux fruits de pissenlit qui s’envolent (les p’tits poils blancs leurs servent d’ailes) ou encore aux samares des érables a.k.a. les hélicoptères qui tourbillonnent dans le vent. Sinon les cours d’eau, le ruissellement de la neige qui fond ou encore les gouttes de pluie peuvent aussi faire l’affaire. C’est simple comme bonjour, mais comme ce sont des méthodes très aléatoires, les plantes doivent produire un tas de fruits, et de graines, pour maximiser leur succès.

Un grand arbre, comme un chêne, pourrait aussi utiliser la gravité; le chênes produit des fruits (glands) lourds qui tombent une fois à maturité. (Mais entre nous, c’est un peu tiré par les cheveux parce que tomber, c’est pas « se disperser ».)

Autrement, l’action des animaux peut être nécessitée. Ici, rien n’est laissé au hasard. Imagine une « toque », ou un « velcro de la nature » (de son vrai nom : bardane) qui s’accroche au pelage d’un cerf ou même sur ton chandail et qui tombe plus loin. Ou un écureuil ou un tamia qui fait une réserve de noix dans le sol et qui l’oublie (oui, ça se peut). Une fourmi qui transporte une graine recouverte d’huile nutritive, qui mange l’huile et qui abandonne la graine un peu plus loin. Encore mieux, imagine un petit oiseau qui mange des baies dans un arbre, vole sur 10 km, et dépose ses baies (dépose, comme dans « faire un dépôt… de crotte »). Boom! Dissémination. En plus, quand la graine est rejetée par l’animal, elle est déjà dans de l’engrais naturel (la crotte) et elle a été ramollie par les sucs digestifs. Efficacité : 100 %.

Le velcro de la nature

Certaines plantes plus autonomes ont développé des fruits qui, une fois secs, explosent en garochant leurs graines dans toutes les directions. (J’te jure, regarde ce vidéo et tu n'en reviendras pas.) La dissémination à son plus créatif.

Plein de beaux exemples que les plantes sont incroyables, chose qu’on oublie trop souvent.

NOTE

* Si tu ne le savais pas, ce n’est pas grave, on t’explique tout ça ici. On te parler des types biologiques de fruits ici, parce que non, on ne parle pas juste des fruits qui se retrouvent dans une assiette brunch du travailleur…

Anne-Frédérique, éducatrice-naturaliste

Source images : Pixabay, Anne F. Préaux

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Vedette du mois
Les oiseaux migrateurs : bye bye les snow birds

En automne, c’est le moment où on commence à dire au revoir à nos beaux oiseaux voyageurs, parce que le froid arrive et qu’ils sont pas plus fous que les autres. Comme beaucoup de Québécois, ces oiseaux passeront l’hiver au chaud.

En automne, c’est le moment où on commence à dire au revoir à nos beaux oiseaux voyageurs, parce que le froid arrive et qu’ils sont pas plus fous que les autres. Comme beaucoup de Québécois, ces oiseaux passeront l’hiver au chaud, aux alentours de l’équateur!

Bernaches en vol

La migration, c’est un phénomène où un animal* fait un voyage aller-retour pour combler un besoin, par exemple, de nourriture. Imagine un oiseau comme la bernache du Canada qui se nourrit d’herbe et de plantes aquatiques. Une fois les cours d’eau glacés, elle ne trouve plus de nourriture et au lieu de jeûner pendant 6 mois, elle se rend où la nourriture est abondante.

Le flux de biomasse

En plus d’être essentiel à la survie des espèces qui la font, la migration influence aussi les espèces de tous les écosystèmes rencontrés en cours de route. On appelle ça le bioflow ou les flux de biomasse. En d’autres mots, si un animal se déplace à travers différents écosystèmes ou différentes régions, il y a des chances que ça affecte la disponibilité des ressources et la compétition, en plus des proies de l’espèce, ses prédateurs, les maladies et les parasites qui peuvent se déplacer aussi. Disons que la migration, c’est quand même un big deal.

Sur le pilote automatique

Les oiseaux ne reçoivent pas de mémo quand vient le temps de plier bagage. Ce sont des changements hormonaux qui leur donnent le signal, accordés avec des réchauffements ou des refroidissements de température ou encore un changement dans la durée du jour. Certaines espèces vont même ressentir un p’tit stress dû à tous les changements, on appelle ça le zugunruhe. Quand ils sentent l’appel du sud, les oiseaux mettent les voiles et suivent des corridors migratoires qui changent très peu d’une année à l’autre. D’ailleurs, ils utiliseront les mêmes haltes en route et arriveront tous les ans au même endroit. Ils sont clairement sur un pilote automatique.

Une sterne arctique

Les migrations extraordinaires du Québec

Sur les quelques 450 espèces d’oiseaux présentes au Québec, presque la moitié est migratrice, sans compter ceux qui ne font que passer. Pas étonnant considérant les hivers que nous avons! La sterne arctique est notre nicheur qui parcours la plus grande distance : elle se rend jusqu’en Antarctique en faisant un giga zigzag au-dessus de l’océan, donc autour de 71,000 km de route pour un oiseau gros comme un 12” du Subway. Tous les oiseaux ne font pas des migrations super longues. Des oiseaux, comme certains canards branchus, font le strict minimum pour s’assurer d’avoir assez de nourriture pour passer à travers l’hiver et ne vont pas plus loin que le sud des Grands Lacs.

On ne peut pas passer à côté de la fameuse bernache du Canada. Probablement que tu la connais à son vol en V, mais elle n’est pas la seule à voler en formation : bien des canards, des oies et des cygnes le font aussi. Ça réduit la résistance et augmente l’efficacité du vol. (Pour ton information, certaines baleines voyagent aussi en V…)

On fait une petite mention spéciale pour le harfang des neiges. Plutôt que de lui dire aurevoir en automne, on commence à le voir arriver dans nos régions! Cet oiseau nordique niche dans la toundra arctique et quand les grands froids arrivent, il part vers le sud. Il faut comprendre que nos -30 °C de janvier, c’est rien pour un oiseau qui passe l’été à -20 °C… Un vrai guerrier.

NOTE

* On dit animal parce que c’est pas seulement les oiseaux qui migrent. Au Québec par exemple, quelques uns de nos mammifères comme le caribou forestier, nos grosses baleines et des chauves-souris migrent, sans parler du très fameux papillon monarque et des tonnes de poissons. Il faut aussi considérer qu’une migration ce n’est pas nécessairement super long et que ce n’est pas nécessairement du nord au sud. Plusieurs animaux migrent sur de bonnes distances… en restant au Québec!

Par Anne-Frédérique, éducatrice-naturaliste

Source images : Pixabay, Alain Dumas

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Choix du naturaliste
Les champignons ≠ des plantes

Comme le titre le dit : un champignon, ce n’est pas une plante. Ok, mais c’est quoi la différence?

Comme le titre le dit : un champignon, ce n’est pas une plante. Ok, mais c’est quoi la différence?

Avant toutes choses, un point de ressemblance : comme les végétaux, les champignons font partie des vivants. Tous les organismes vivants sont divisés en grandes catégories qu’on appelle règnes. Il existe cinq règnes, bien que ce soit encore sujet à discussion, comme le nombre d’espèces sur Terre.* Les cinq règnes généralement acceptés sont les animaux, les végétaux, les monères, les protistes et les mycètes. Les mycètes… ce sont eux les champignons! (Ils sont tellement loin des plantes, qu’ils ne sont même pas dans le même groupe.) Et champignon, c’est un mot très général qui regroupe autant les champignons microscopiques comme les moisissures et les levures que les champignons « classiques » avec un pied et un p’tit chapeau, comme ceux qu’on mange.

Une p’tite chanterelle


Les différences

Une grande différence entre les végétaux et les mycètes, c’est que ces derniers n’ont pas de chlorophylle et que pour se nourrir, ils ne font pas de photosynthèse, contrairement aux plantes. Les champignons se nourrissent par absorption avec leur mycélium. Le mycélium, c’est un immense** réseau de filaments qui se faufilent dans la matière dont se nourrit le champignon. Cette matière, ça peut être du bois mort ou vivant, un animal mort ou simplement le sol. Le mycélium sécrète des enzymes qui digèrent la matière et les nutriments sont ensuite absorbés par le champignon. C’est un peu comme si le champi digérait sa nourriture avant de la manger. Magie!

Et si on jette un oeil dans les cellules même des organismes, on peut observer une autre grande différence entre plantes et champignons. Les cellules des végétaux renferment de la cellulose tandis qu’on trouve dans les cellules des champignons, de la chitine, comme dans la carapace des crustacés et des insectes! C’est un peu à cause de ça qu’on dit que les champi sont plus proches des animaux que des plantes. Oui, oui.

Tramète versicolore

A, B, C des champignons

Quand tu cueilles des champignons, ce n’est pas comme si tu coupais la tige d’une fleur. En fait, ce champignon que tu récoltes, c’est loin d’être une fleur. C’est une structure qu’on appelle la fructification. Elle peut avoir un pied avec un chapeau, mais il existe des tonnes d’autres formes : des boulettes, des crottes de nez ou encore des galettes, des bâtonnets, du corail, des trucs bizarres ou des guimauves. La fructification renferme les spores, des micro-organes, qui rappellent une graine, qui vont tomber de la fructification et germer pour donner d’autres champignons (comme chez les fougères). Si on compare avec les plantes, le bout du champignon qu’on voit, c’est plus comme un fruit, une structure qui protège les graines.

Des spores, y’en a partout, et ils sont microscopiques. Voilà pourquoi si tu laisses un fruit sur le comptoir plusieurs jours, il peut moisir. Ce n’est pas une réaction spontanée; c’est simplement que l’air contient plein de spores de toutes sortes, dont des spores de moisissures! Des champignons, il y en a vraiment partout (dans ton frigo, dans la forêt, peut-être sur tes pieds…) et pour certains organismes, ils sont essentiel à leur vie. Les légumineuses ont des champignons sur leurs racines qui leur permettent d’assimiler l’azote. Sans ces champignons, il n’y aurait pas de légumineuses!

NOTES

* On voulait mentionner ici que récemment, une étude classifie le monde du vivant en sept grands règnes et que le Catalogue de la vie a accepté cette classification et l’utilise. Mais disons que pour le bien de ce billet, on va dire cinq règnes. On te parle de ça ici.

** Immense de chez immense. Pas de blague. Le mycélium d’un champignon peut couvrir des kilomètres autour de la fructification. On se souvient de la découverte du méga champi en Oregon qui couvrait presque 10 km2… ça c’est gros.

Par Anne-Frédérique, éducateirce-naturaliste

Source images : Pixabay, Anne F. Préaux

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Question du public
Les oiseaux construisent-ils un nouveau nid à chaque année?

Les oiseaux construisent-ils un nouveau nid à chaque année? Bonne question. Les oiseaux sont de fins constructeurs, mais il existe autant de scénarios de nidification, qu'il y a d'espèces d'oiseaux sur Terre!

Les oiseaux construisent-ils un nouveau nid à chaque année?

Les oiseaux sont de fins constructeurs, mais il existe autant de scénarios de nidification, qu'il y a d'espèces d'oiseaux sur Terre!

D’abord, est-ce que tous les oiseaux construisent des nids? Non. Lorsque l'engoulevent bois-pourri niche, par exemple, la femelle pond deux p’tit œufs directement au sol, sur une épaisse couche de litière forestière (a.k.a. la couche de feuilles mortes et d’aiguilles au sol, généralement un peu molle). La petite nyctale et le canard branchu ne construisent pas non plus de nid. Ces deux espèces utilisent plutôt des cavités (naturelles ou creusées par les pics bois) dans les arbres morts pour nicher.

Une variété de constructeurs

Maintenant, parmi les espèces d’oiseaux qui construisent des nids, y en a-t-il qui réutilisent le même plus d’une année? Oui, il y a certaines espèces de très gros oiseaux (comme les pygargues à tête blanche, les grands hérons et les grandes aigrettes) qui construisent des nids avec des giga branches, assez solides pour résister aux aléas de la météo.

Un gros nid, pour un gros oiseau (le pygargue à tête blanche)

Qu’en est-il des petits oiseaux? La plupart retournent aux mêmes sites de nidification instinctivement tous les ans. Les matériaux qu’ils utilisent pour la construction de leur nid (brindilles, petites branches, herbe, mousse, toiles d’araignée, lichen, plumes) n’auront probablement pas tenu le coup pendant 12 mois et ils vont devoir recommencer à zéro. C’est le cas, par exemple, pour le nid suspendu de l’oriole de Baltimore et celui duveteux de la paruline jaune.

Certaines espèces, comme le merle d’Amérique, peuvent avoir plus d’une couvée par saison de nidification. Dans un tel cas, l’oiseau reconstruit un nouveau nid pour chaque couvée. Pour ne pas perdre de temps, il recycle les matériaux déjà utilisés.

Un gros merle dans son nid


Abandonner son oeuvre d'art? 

Le nid est essentiel pour couver les œufs et élever les petits. C’est souvent un travail complexe de tissage ou de maçonnerie qui demande beaucoup d’énergie aux futurs parents. Pourtant ce n’est pas rare d’observer des nids en parfaite condition et aucun couple dans les parages. Pourquoi abandonner un nid? Il y a plusieurs hypothèses. L’une veut que le nid devient avec le temps trop dangereux puisque des prédateurs peuvent le localiser.*  On suppose que certains nids peuvent aussi devenir des pouponnières à parasites. Une autre excellente raison de plier bagages.

NOTE

* Il arrive même que des parents oiseaux abandonnent leur nid et leurs œufs s’ils sentent qu’il y a trop de dangers. Il n’est pas tellement avantageux pour un oiseau d’investir du temps et de l’énergie, ainsi que de risquer sa vie, pour élever des petits sous une grande pression de prédation. L’évolution fait en sorte que les animaux adoptent des comportements qui maximisent leurs chances d’élever des petits en assurant leur survie jusqu’à leur maturité. On appelle ça le succès reproducteur.

Par Anne-Frédérique, éducatrice-naturaliste

Source images : Pixabay, Anne F. Préaux

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Qc-Nature
Biodiversité : 1 + 1 = 2

La biodiversité, c’est un des concepts fondateurs de l’écologie. C’est ultra complexe mais on va essayer de pas dépasser 400 mots, parce que c’est pas tellement compliqué à comprendre.

Les grandes lignes

D’abord, il faut savoir que c’est plus ou moins un mot fourre-tout qui veut presque tout dire… Officiellement (et sommairement), la biodiversité a été défini comme la variété des choses vivantes (organismes) et les écosystèmes dans lesquels elles évoluent.

( Bio = vivant ) + ( diversité = variété ) = biodiversité

Une bien belle diversité ici!

Des niveaux dans des niveaux

Mais si c’était juste ça, ça serait facile à expliquer. Disons que c’est la définition qu’on utilise si on est pressé. Ça se corse ici. Toute cette diversité dans les complexes écologiques est divisée en niveaux (auxquels on ajoute la diversité des interactions à l’intérieur des niveaux). (一_一)

Et comme la cerise sur le sundae, on ajoute la diversité fonctionnelle. Ça représente les traits d’un individu (sa physiologie, sa morphologie, etc.) qui vont affecter sa performance dans son environnement et son impact sur ce même environnement.

Donc :

( ( ( génétique ) ( trait fonctionnel ) ) + ( ( espèce ) ( trait fonctionnel ) ) + écosystèmes ) interactions = biodiversité

À quoi ça sert?

Maintenant qu’on a (plus ou moins) compris c’est quoi la biodiversité, on peut se demander à quoi ça sert. En fait, c’est un moyen de mesurer la santé d’un écosystème. Si la biodiversité est élevée, le milieu devrait être ok. Pourquoi? Parce que la biodiversité affecte la résilience des écosystèmes.

Exemple :

Disons qu’un insecte ravageur envahi deux forêts. Cet insecte mange les sapins et ça tombe mal, on trouve des sapins dans les deux forêts. Quoique la première forêt est une sapinière tandis que la seconde forêt est mixte. En quelques semaines, l’insectes ravageur est passé au travers de tous (ou presque) les sapins des deux écosystèmes. La perturbation entraînée par la présence de l’insecte sera beaucoup plus grande dans la sapinière. Dans la forêt mixte, beaucoup plus d’espèces survivront et l’écosystème retrouvera rapidement sa structure et ses caractéristiques initiales. La deuxième forêt, parce qu’elle présente une plus grande diversité, est donc plus résiliente.

C’est un peu une manière de prévenir les répercussions négatives des perturbations dans les milieux. En gros, on veut que la biodiversité soit élevée pour donner une chance à la nature (qui plus souvent qu’autrement en arrache un peu trop). Comment on peut mesurer la biodiversité? Ouais… ça, c’est vraiment compliqué et on arrive à 400 mots… On t’explique ça ici.

Source images : Pixabay, Pixabay

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