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Découvrir la nature avec nos yeux d’expert.e.s

Parce que tu te demandes qu’est-ce qui se passe dans un cocon de papillon, comment se forme une tornade et comment les plantes communiquent... L'équipe de naturalistes de GUEPE a décidé de répondre à toutes tes questions, car la nature, ce n’est pas un mystère, c’est une science! Un.e naturaliste c’est quoi? En gros, c’est un.e spécialiste dont la mission première est de vulgariser les différentes sciences de la nature.

Chaque mois, on te présente une vedette, animale, végétale ou autre (oui, oui!), en plus des sujets préférés de nos naturalistes. Reste donc bien connecté.e. On va répondre aux questions de notre lectorat (incluant les tiennes) et on va aussi te proposer des places à visiter, des actions à poser, des trucs à voir et à lire. 

On te souhaite une bonne exploration de la nature!

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Choix du naturaliste
À quoi ça sert un espace vert en milieu urbain?

La liste qui suit va te donner des bonnes raisons, toi, le citadin, de planter un arbre dans ta cours, ramasser les cochonneries dans le parc de ton quartier ou juste aller prendre un peu l’air. Promis.

La liste qui suit va te donner des bonnes raisons, toi, le citadin, de planter un arbre dans ta cours, ramasser les cochonneries dans le parc de ton quartier ou juste aller prendre un peu l’air.

Un coin de gazon avec 2-3 arbres, c’est pas grand chose, mais c’est assez pour être une réserve de biodiversité et dans un milieu bétonné comme les villes, toutes les parcelles vertes sont importantes. Pour un oiseau par exemple, entre le coin froid d’un toit ou les confortables branches d’un frêne, le choix est assez facile pour faire son nid. Les espaces verts, ce sont des ressources pour les animaux, une variété d’abris et, simplement, un facilitateur pour la biodiversité.

En pleine canicule, à 35 °C au milieu du parking d’un IGA, tu rêves de te retrouver à l’ombre des arbres de ton parc de quartier. Réduire les îlots de chaleur (de plus en plus nombreux en ville), bouillants et accablants, c’est une excellente raison de maintenir des espaces verts en santé. En plus, l’évapotranspiration des plantes abaisse la température ambiante. C’est quoi ça? Quand les plantes absorbent de l’eau par leurs racines, cette eau doit aller quelque part… Les végétaux transpirent donc, pour créer un flux circulatoire de la sève. Cette vapeur d’eau qui se retrouve dans l’air et fait baisser la température autour des plantes. Magie!

Savais-tu que l’air que tu respires est remplie de particules en suspension? Ces particules-là viennent des véhicules, de la fumée des cheminées, des cigarettes et des vapes, des déchets, des poussières, de la suie et de la cendre, des bactéries…* Est-ce qu’on a besoin de continuer? Les plantes, principalement les arbres, sont capables d’absorber par filtration une partie de ces particules polluantes. En plus de nettoyer l’air, les racines des végétaux dans les espaces verts réduisent l’érosion du sol et participent ainsi à éviter une trop grande pollution de l’eau par ruissellement des sols contaminés.

Ce n’est plus un secret, des tonnes d’études, dont celle-ci, démontrent que les espaces verts sont susceptibles de favoriser le bien-être des citadins et diminuent les problèmes de santé mentale. En plus, on a lu quelque part que la proximité avec la nature faciliterait la guérison de maladies. Et depuis des décennies, on dit que les espaces verts en ville réduisent le stress et, tu seras bien d’accord, ça améliore le coup d’oeil et ça rend content.


Les espaces verts en ville nous rendent service. Es-tu convaincu de leurs bienfaits?  

NOTE

* Cette pollution serait d’ailleurs la cause de plusieurs milliers de morts par année à travers le monde entier. 3,2 millions de décès seraient causées par les particules venant des épandages agricoles, le chauffage et les transports : les trois plus grandes sources de ces particules…

Source image : Pixabay

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Question du public
Le mythe des chauves-souris : un trésor qui en arrache

« Est-ce que les chauves-souris sont dangereuses? »À chaque année, à la fin d’octobre, on célèbre leur réputation de vampire affamé de sang et de vilaine bête diabolique… et pourtant, c’est loin d’être leur réalité.

« Est-ce que les chauves-souris sont dangereuses? »

À chaque année, à la fin d’octobre, on célèbre leur réputation de vampire affamé de sang et de vilaine bête… et pourtant, c’est loin d’être leur réalité. Il existe plus de 900 espèces de chauves-souris sur Terre (certains pensent que le chiffre serait autour de 1 300…) dont seulement quelques unes se nourrissent de sang (parce que, oui, les chauves-souris vampires, ça existe, mais elles ne boivent que le sang de bétail… pas le nôtre). Saches que de notre côté des océans, nos huit espèces de chauves-souris sont toutes munies de dents et peuvent mordre, mais elles sont toutes insectivores. Il est donc très peu probable que tu te retrouves avec un chiroptère attaché au cou pour te transformer en cadavre vivant…

Parce que nos chauves-souris se régalent de petites bibittes, elles jouent un rôle de premier plan dans le contrôle des insectes indésirables. Pense à ça : sans ces mammifères ailés*, il y aurait beaucoup plus de moustiques fatigants (qui eux, boivent notre sang pour vrai…). Et plus encore, elles mangent des insectes nuisibles pour l’agriculture et nos forêts. Ici et même ailleurs dans le monde, les chauves-souris participent aussi à la pollinisation et à la dissémination des graines. Merci les girls!

La grande chauve-souris brune, la plus grande des chauves-souris d’ici…


Nos chauves-souris

En premier lieu, toutes nos chauves-souris sont méga cute avec leur oreilles « pixie » supersoniques pointues. En deuxième lieu, on divise nos chiroptères en deux groupes selon ce qu’elles font de leur hiver. La cendrée, l’argentée et la rousse quittent pour le sud en automne. Ces migratrices ont de grandes ailes leur permettant de voler comme des pros sur de longues distances. Quand elles sont dans notre coin, on les trouve dans les milieux ouverts, comme les abords de plan d’eau ou les prairies. Quant à nos chauves-souris résidentes, on les trouve dans les forêts denses et les milieux urbains. Elles ont de petites ailes leur permettant de voltiger avec agilité à travers branches et/ou fils électriques. La pipistrelle (autre mot pour dire « petite chauve-souris à oreilles courtes ») de l’Est, la pygmée de l’Est, la grande et la petite chauves-souris brunes et finalement la nordique sont ces guerrières qui hibernent dans nos régions. Pour leur hibernation, nos amatrices de cavernes se trouvent un coin tranquille comme une grotte ou une mine abandonnée.

Le drame des cavernicoles

Au moment où tu lis ces lignes, une infection se répand à la vitesse grand V à travers nos populations de chauves-souris résidentes. Imagine un champignon qui pousse sur la peau des chauves-souris pendant qu’elles hibernent (comme si elles pourrissaient vivantes) : c’est exactement ce qui se passe et on appelle ça le syndrome du museau blanc (SMB). Les grottes froides sont parfaites pour la croissance de ce champi blanchâtre introduit d’Europe. Lorsqu’un mammifère entre en hibernation, il abaisse entre autre sa température corporelle; une chauve-souris aussi froide que la paroi rocheuse d’où elle pendouille est un parfait milieu de culture pour ce champignon. Une fois atteinte, la chauve-souris se réveille de son hibernation et meurt**. On parle d’un taux de mortalité de 90 à 100 % dans les populations touchées. 100 %, ça veut dire « toutes les chauves-souris » d’une population. C’est beaucoup.

Les chauves-souris sont connues pour se tenir (et hiberner) en gang ce qui favorise la propagation rapide de l’infection***. Depuis 2006, on parle d’une propagation d’environ 200 km par année. Aujourd’hui, on trouve des populations atteintes du SMB dans les Prairies et au centre des États-Unis. C’est donc la moitié du continent qui est maintenant touché, en plus de quelques cas isolés dans l’Ouest américain.

Ce que tu dois comprendre : ça ne va pas super bien pour nos belles chauves-souris et selon le Comité sur la situation des espèces en péril du Canada (COSEPAC), certaines sont en voie de disparition. Par chance, des chercheurs ont découvert qu’une bactérie pourrait stopper le champignon sans affecter les chauve-souris. On parle ici de lutte biologique, mais cette découverte est encore à l’état embryonnaire. Croisons les doigts pour nos voisines à grandes oreilles!  

NOTES

* On veut juste pointer que les chauves-souris sont les SEULS mammifères qui ont la capacité de voler. Les écureuils volants (de leur vrai nom, les polatouches) peuvent planer et sauter, mais n’ont pas la capacité de voler à proprement parler.

** Lors de l’hibernation, un animal utilise ses réserves d’énergie pour se maintenir en vie. Comme ces réserves sont limitées, il abaisse son métabolisme pour utiliser au minimum et conserver son énergie. Si un animal en hibernation se réveille complètement de sa torpeur, il devra utiliser beaucoup d’énergie pour maintenir son corps chaud. Les chances sont donc assez élevées qu’ils n’y arrivent pas et qu’il meurt d’épuisement.

*** La propagation du champignon peut aussi se faire par l’humain. On soupçonne d’ailleurs une introduction anthropique au Canada.

Par Anne-Frédérique, éducatrice-naturaliste

Source image: Andrew McKinlay

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Ailleurs
Une veuve noire au Québec

On ne parle pas de LA veuve noire super méchante avec son venin mortel, donc, tu peux recommencer à dormir sur tes deux oreilles. On te parle de sa cousine du Nord, nouvellement arrivée au Québec.

T’as surement capté le buzz à propos des malicieuses veuves noires qui ont envahies le Québec… Nous aussi. Pas de panique, on t’explique ce qui se passe. D’abord, on ne parle pas de LA veuve noire (Latrodectus mactans) super méchante avec son venin mortel (on ne parle pas non plus de Natasha Romanoff), donc, tu peux recommencer à dormir sur tes deux oreilles. Une étude récemment publiée confirme que c’est la veuve noire du Nord (Latrodectus variolus) qui est dorénavant présente au sud du Québec.

La veuve noire du Nord

Alors, cette veuve noire nordique, est-elle l’incarnation de nos pires cauchemars? On ne veut pas de te mentir, mais on ne veut pas t’alarmer non plus, donc, allons-y tranquillement.

Dangereuse ou pas?

Le sujet qui brûle les lèvres : son venin. Oui (et évidemment, comme toutes les araignées*), elle possède des p’tits crocs poilus capables d’injecter du venin. En comparaison avec sa sœur du sud, son venin est nettement moins dangereux. MAIS ATTENTION, CE N’EST PAS UNE RAISON POUR NE PAS ÊTRE PRUDENT!!! Son venin est neurotoxique : il peut agir sur le système nerveux humain et ça, c’est pas bon**. C’est donc bel et bien une araignée venimeuse, qui n’est pas à prendre à la légère. La gravité de la morsure dépend de l’âge du mordu et de sa santé. Pour un jeune adulte en shape (comme toi probablement), la morsure pourrait se traduire par une douleur vive qui s’étend dans le membre touché, puis des douleurs abdominales et des vomissements pouvant durer jusqu’à 48 h. Prudence.

Où la trouver?

Où se cache cette coquine? Elle se tient dehors, et, pour faire sa toile, elle choisit des chicots, des troncs d’arbres au sol, des piles de bois, des vieux cabanons ou des terriers abandonnés. Donc, si c’est pas tes hangout habituels, tu devrais t’en sortir. Il faut savoir que la veuve noire du Nord est relativement timide, aussi agressive qu’un mignon chaton et qu’elle n’a aucun intérêt pour l’humain. Elle ne risque donc pas de t’attaquer sans raison…

On reconnaît la veuve noire du Nord par un très funky motif rouge vif en forme de sablier sur son abdomen noir. Le dessin est incomplet (coupé au centre), contrairement à la veuve noire du Sud. Notre nouvelle arrivante peut aussi avoir sur son abdomen une ligne de points rouges et des bandes claires sur les côtés. Elle se tient comme une acrobate, la tête en bas dans sa toile diffuse, un entremêlement plus ou moins organisé de soies.

Alors, pas de panique, sur nos 700 (plus ou moins) espèces d’araignées québécoises, une de plus ne devrait pas t’empêcher de sortir dehors et de profiter du grand air. Si tu as la chance d’en observer une en toute sécurité, ça serait vraiment cool de ta part de mentionner ta découverte à des chercheurs (et même de prendre en photo l’araignée). On appelle ça la science citoyenne.

NOTES

* Toutes les araignées ont du venin. C’est essentiel pour qu’elles puissent manger. Par contre, on est super chanceux, ici, au Québec, nos petites voisines à huit pattes ne sont pas dangereuses.  

** En cas de morsure, il faut consulter un spécialiste de la santé immédiatement.

Anne-Frédérique, éducatrice-naturaliste

Source image : Patrick Chilton

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Qc-Nature
Comment les feuilles des arbres changent de couleurs?

Mais comment font les arbres pour passer du vert, au orange, au rouge, au jaune? En fait, la question, c’est pas tellement comment, c’est plus pourquoi les arbres changent de couleurs à l’automne.

OMG les belles couleurs au Québec en automne! C’est tellement beau que les touristes réservent même des croisières dans le Saint-Laurent pour pouvoir les admirer! Mais comment font les arbres pour passer du vert, au orange, au rouge, au jaune? En fait, la question, c’est pas tellement comment, c’est plus pourquoi les arbres changent de couleurs à l’automne.

La chlorophylle et les autres pigments

Il faut savoir que dans les feuilles d’arbres se cachent plusieurs pigments qui donnent les couleurs aux feuilles des arbres. Toutes les feuilles renferment de la chlorophylle, le pigment principal qui donne la couleur verte aux feuilles. Toutes les plantes en possèdent* car la chlorophylle joue un rôle important dans la vie de la plante. Elle prend la lumière du soleil et diffuse l’énergie aux autres structures de la feuille pour commencer la photosynthèse. Mais dans les feuilles, se trouvent aussi d’autres familles de pigments comme les caroténoïdes. De quelles couleurs cette famille? Dis-le lentement… Ca…ro..t… Carottes! Cette famille de pigments reflètent les couleurs qui varient du jaune au orange! Les caroténoïdes sont présents en moins grande quantité et sont donc camouflés par la présence abondante de la chlorophylle. Les pigments rouges sont fabriqués à la fin de l’été, après la période de croissance des plantes quand elles commencent à dégrader les sucres.

Le changement de garde automnal

En été, les journées sont longues et le soleil très présent. La photopériode (la partie de la journée durant laquelle il y a de la lumière) est longue et la température ambiante assez élevée : la chlorophylle a beaucoup de temps pour faire sa job. Par contre, en automne, la photopériode est moins longue et il fait plus froid. La chlorophylle est donc de moins en moins utilisée et renouvelée et disparaît petit à petit. Et ça, ben ça laisse toute la place aux autres pigments colorés!

Ce processus fait partie de la mort des feuilles à l’automne et de la préparation des arbres à l’hiver mais aussi au printemps prochain. En plus de la chlorophylle qui est de moins en moins présente, les nervures des feuilles sont de plus en plus bouchées à leur base. Les nutriments et la chlorophylle ne se rendent plus jusqu’aux feuilles. Les feuilles passent alors du vert à une foule de couleurs chaudes qui nous donnent juste envie de s’enrouler dans une couverte dans un chalet!

NOTE

* Ben oui, il y a une exception! Le monotrope uniflore qui pousse dans nos sous-bois et qui ressemble à des genres de champignons vraiment slim, mais qui sont bel et bien des plantes sans chlorophylle et donc… blanches!

Source images : Pixabay, Pixabay

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Question du public
La différence entre un fruit et un légume

« C’est quoi la différence entre un fruit et un légume? » Une excellente question qui vaut la peine d’être démystifiée. On abordera le sujet d’un point de vue botanique, et non pas culinaire (ou presque).

« C’est quoi la différence entre un fruit et un légume? »

Une excellente question qui vaut la peine d’être démystifiée, mais avant de s’aventurer sur cette pente abrupte de la biologie végétale, il faut spécifier qu’on abordera le sujet d’un point de vue botanique, et non pas culinaire (ou presque).

Des fruits

Définition du fruit

D’abord les fruits. En biologie, quand on parle de fruit, on parle de l’organe de la plante qui se développe à partir de la fleur. Pour être encore plus précis, c’est le pistil de la fleur qui se transforme en fruit. « Le pistil? » C’est comme ça qu’on appelle l’organe femelle de la fleur.* Donc, quand on mange un fruit, on mange des ovaires modifiés de plantes. C’est un « pensez-y bien ». Une fois la fleur pollinisée (ou fécondée), elle fanne et ses carpelles, qui constituent le pistil, vont se transformer en fruit de différentes formes selon l’espèce et le type de fleur.

Le fruit a ensuite pour mission première de protéger la graine qu’on trouve à l’intérieur et de donner un coup de main pour sa dissémination. Et pour ton information, la graine qu’on trouve dans le fruit est issue de l’ovule de la plante. Un autre « pensez-y bien ».

Les différents fruits

Il existe deux véritables types de fruit : les secs et les charnus. Les gousses (comme les fèves), les akènes (ou les petits poils de pissenlits), les samares et les épis de maïs (oui oui, mais on n'appelle pas ça des épis en bio, mais bien des caryopes…) sont des fruits secs. C’est ceux qui sont le plus souvent oubliés quand on parle de fruits parce qu’ils ont pas le look classique d’un fruit.

Les fruits charnus (les classiques) se divisent en deux sous-catégories : les drupes et les baies. Une baie (comme une citrouille, un melon, une orange, une tomate… la liste est longue) a pleeeeein de p’tites graines. Donc, non, une baie, c’est pas ce que tu pensais (biologiquement). Une drupe, comme une pêche, une prune ou une olive, contrairement aux baies, contient une seule graine qui a une enveloppe super méga dure (t’sais, le noyau). Pour ébranler davantage ta conception des fruits, il existe des fruits multiples où, comme dans le cas des framboises, plein de mini drupes (des drupéoles) sont attachées les unes aux autres pour former une polydrupe. C’est tellement bien fait!

Et pour te mélanger encore plus, il y a des faux-fruits qui sont issus de la transformation, non pas du pistil, mais de d’autres parties de la fleur, comme la fraise qui découle du réceptacle floral** ou l’ananas qui est formé à partir de plusieurs fleurs (inflorescence) fusionnées.

D’autres fruits

Alors, c'est quoi un légume?

Maintenant, un légume, c’est une plante de la famille des Fabacées, aussi appelés les légumineuses dans le jargon de jardin.

Dans le monde culinaire, les légumes, ça réfère à une plante dont on mange une partie. On mange les fleurs du brocoli, la tige des carottes et du céleri, les racines (ou bulbe) de l’ail et de l’oignon, les feuilles du chou, les pousses de luzerne, la tubercule de la patate, le fruit de la tomate, du concombre et du poivron, etc. Les fruits, toujours culinairement parlant, sont sucrés et consommés crus. Mais entre nous, ça reste un peu flou parce qu’il existe des légumes sucrés, d’autres qu’on mange crus et des fruits qu’on cuit et d’autres qui ne sont pas sucrés.

L’essentiel, c’est de se souvenir, la prochaine fois que tu manges une poignée de bleuets ou un kiwi, que tu seras en train de dévorer le système reproducteur d’une plante! Bon appétit et merci les plantes!

NOTES

* Pour t’aider à te situer, la partie la plus visible du pistil c’est un petit bâtonnet étrange qui pointent vers le ciel dans le milieu des fleurs qu’on appelle le style. C’est comme un long tuyau par lequel les grains de pollen peuvent arriver jusqu’à l’ovaire. Mais attention, au centre de la fleur, il y a aussi les étamines, les organes mâles. On les différencie du pistil par leur anthère, une partie renflée au bout des étamines qui porte le pollen.

** Le réceptacle foral, c’est la partie élargie de la tige d’une fleur qui portent les pièces florales, soit les pétales, les sépales (ils sont souvent verts et low profile en dessous des pétales colorés), les étamines et le pistil.

Source images : Pixabay, Hans Braxmeier

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