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Découvrir la nature avec nos yeux d’expert.e.s

Parce que tu te demandes qu’est-ce qui se passe dans un cocon de papillon, comment se forme une tornade et comment les plantes communiquent... L'équipe de naturalistes de GUEPE a décidé de répondre à toutes tes questions, car la nature, ce n’est pas un mystère, c’est une science! Un.e naturaliste c’est quoi? En gros, c’est un.e spécialiste dont la mission première est de vulgariser les différentes sciences de la nature.

Chaque mois, on te présente une vedette, animale, végétale ou autre (oui, oui!), en plus des sujets préférés de nos naturalistes. Reste donc bien connecté.e. On va répondre aux questions de notre lectorat (incluant les tiennes) et on va aussi te proposer des places à visiter, des actions à poser, des trucs à voir et à lire. 

On te souhaite une bonne exploration de la nature!

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Qc-Nature
Comment peut-on mesurer la biodiversité?

On ne peut pas calculer la biodiversité dans un milieu. Impossible. Mais on peut arriver à ce qu’on appelle un indice : une valeur qu’on peut comparer avec d’autres.

Comme c’est le cas pour le nombre d’espèces sur Terre, on ne peut pas calculer la biodiversité et arriver avec un chiffre qui nous dirait combien il y a d’espèces ou d’individus dans un milieu. Impossible. La biodiversité, c’est plus complexe que ça. On n’obtiendra donc jamais un chiffre exact, mais on peut arriver à ce qu’on appelle un indice. Un indice, c’est une valeur qu’on peut comparer avec des indices passés ou des indices de d’autres milieux.

Plein de p’tits bécasseaux

Il existe plusieurs indices en écologie. Par exemple, l’Indice de Shannon, qui permet de calculer la diversité spécifique (nombre d’espèces dans un lieu donné). On pourrait aussi calculer la diversité en divisant le nombre d’espèces par le nombre d’individus. Pour avoir une meilleure vue d’ensemble et inclure toutes (ou presque) les composantes de la biodiversité, on a besoin d’aller plus loin que ça. On doit inclure dans notre calcul la distribution des espèces sur le territoire (l’abondance et la répartition), et pas seulement leur nombre (richesse spécifique). L’abondance, c’est la répartition des individus dans une zone donnée et la répartition est relative à la grandeur du territoire.

Une méthode simple est d’utiliser l’Indice de Simpson qui prend en considération le nombre d’espèce et leur abondance. Le résultat de l’équation donnera une valeur de la biodiversité entre 0 et 1, où 1 représente une forte biodiversité.

Formule pour calculer l’indice de Simpson où D = diversité, n = nombre d’individus par espèces, N = nombre total d’individus

Pas de panique ! Pour bien comprendre, on ne te fera pas apprendre cette formule. On va plutôt passer par un exemple. Il y aura un peu de math dans le passage qui suit, mais on a fait le gros du travail : t’as juste besoin de comprendre!

Situation fictive pour l’exemple

Des chercheurs ont dénombré des animaux de rivage sur trois plages similaires pour comparer leur biodiversité. On y a trouvé des oiseaux de 3 espèces différentes : des bécasseaux, des goélands et des petits chevaliers.

Dénombrement des oiseaux de rivage sur les 3 plages.

Si on calcule l’indice de Simpson (en utilisant la formule incompréhensible de tantôt) avec les données recueillies pour chacune des plages, on pourra les comparer et attribuer à chacune un indice de biodiversité concernant les oiseaux.

En comparant les trois plages, on peut conclure que la plage 1 possède la plus grande biodiversité. Parce que dans l’indice de Simpson l’abondance est aussi considérée, la plage 3, qui a le plus grand nombre d’individus total (N = 130), ne présente pas nécessairement la plus grande diversité. Évidemment, c’est très simplifié pour les besoins de ce post. Toutefois, même en utilisant l’indice de Simpson, c’est pas complet. Comme la biodiversité c’est une grande chose, c’est difficile de lui mettre une étiquette (surtout numérique) et de la calculer… ça reste un grand challenge.

Et si les maths nous font saigner des yeux?

Mise à part les chiffres, on peut aussi mesurer la biodiversité plus globalement, par des observations. Par exemple, si tu remarques que dans une forêt, plusieurs espèces clé de voûte, comme un grand pic ou des vers de terre sont présents, tu peux supposer que la biodiversité est favorisée, possiblement élevée. (On dit bien « supposer ».) Si tu remarques sur une berge que le phragmite, une espèce de roseau envahissant, prend toute la place, il y a des chances que cet écosystème, peu résilient, n’ait pas une biodiversité élevée. Certaines espèces, comme les amphibiens avec leur fragile peau perméable, sont aussi des bio-indicateurs. Leur présence est synonyme d’un environnement sain, et qui devrait avoir une biodiversité élevée. Même chose avec des espèces qui demandent beaucoup de ressources, comme les cerfs qui broutent énormément.

Il existe donc différentes façons de calculer et d’observer la biodiversité pour en tirer une valeur à interpréter, et non pas un chiffre réel. Les différents niveaux de la biodiversité doivent être pris en compte : les fonctions, les interactions entre les niveaux, les écosystèmes, et on en passe. Et c’est cette complexité qui permet aux écosystèmes d’être résiliant et de pouvoir survivre aux perturbations.

Sources images : Pixabay, GUEPE

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Vedette du mois
Les pollinisateurs

On voulait célébrer le beau temps qui s’installe et le mois des fleurs en mettant le spotlight sur une ribambelle de petits animaux, souvent sous-estimés, qui nous rendent plus que service : les pollinisateurs.

On voulait célébrer le beau temps qui s’installe et le mois des fleurs en mettant le spotlight sur une ribambelle de petits animaux, souvent sous-estimés, qui nous rendent plus que service : les pollinisateurs.

Avant d’aller plus loin, on va clarifier, c’est quoi la pollinisation. On parle ici du transfert du pollen de la partie mâle de la fleur (les anthères) vers la partie femelle (les stigmates).

Parties de sexuées de la fleur : l’organe femelle, le pistil, composé d’un stigmate (1), d’un style (2), à sa base on retrouve l’ovaire (3); l’organe mâle, les étamines, composées d’anthères (4) et d’un filet (5).

La pollinisation peut avoir lieu à l’intérieur d’une même fleur (on appelle ça l’autopollinsation) ou bien le pollen voyage d’une fleur à l’autre (la pollinisation croisée). Dans ce dernier cas, les grains de pollen doivent être transportés; le vent et l’eau sont des agents de pollinisation, mais 90 % des plantes à fleurs sont pollinisées par les animaux. Dans la liste des pollinisateurs vivants, on trouve des oiseaux comme les colibris, des chauves-souris, des rongeurs (comme les écureuils), des limaces, des singes et des insectes. Surtout des insectes! Environ 80 % des plantes à fleurs sont entomophiles ou pollinisées par l’action d’un insecte. Des très connues abeilles, aux guêpes, en passant par les fourmis et les papillons, les bibittes à 6 pattes sont les pollinisateurs les plus importants. Parmi eux, les plus efficaces sont les abeilles et les bourdons. Leur corps poilu et leur méthode d’alimentation et de butinage sont adaptées à beaucoup de plantes et vu leur nombre, ils font un travail d’envergure. Ces hyménoptères ont aussi développé des moyens de communication entre individus pour augmenter leur efficacité. Les mouches, comme les syrphes, qui volent sur place font aussi du bon travail. Les coléoptères, quant à eux, ne sont pas les plus efficaces, mais ils sont les pionniers de la pollinisation puisqu’ils sont les premiers insectes connus à avoir polliniser des plantes, il y a 200 millions d’années.

Mouche syrphe dans une fleur

Comment polliniser

Pour être franc avec toi, la plupart du temps un insecte pollinisateur ne sait pas qu’il nous rend service. Il se retrouve dans une fleur pour manger et les grains de pollen s’accrochent à lui. L’insecte quitte la fleur pour poursuivre son lunch sur la prochaine et le pollen collé à son poil s’accroche au stigmate de la seconde fleur. Boom! Pollinisation!

Ce sont les adaptations des fleurs qui font tout le travail. On t’explique. Le nectar par exemple, un liquide sucré, est produit par les fleurs pour attirer les pollinisateurs. Pour les guider, de nombreuses plantes ont des stimulateurs, des lignes de couleurs qui conduisent les insectes aux glandes productrices de nectar. Sans parler des différents parfums des plantes. En plus, les fleurs entomophiles ont évolué de manière à ce qu’un insecte qui la visite doit absolument se frotter contre ses anthères et du même coup, se couvrir de pollen.

La pollinisation des plantes, c’est beaucoup plus que d’assurer leur reproduction. Souviens-toi : les plantes (avec leur photosynthèse) sont les producteurs, la base même de la chaîne trophique, pour les animaux, mais aussi pour nous. Par extension, les insectes pollinisateurs participent au bon fonctionnement des écosystèmes, à favoriser leur résilience et à maintenir leur biodiversité. Un exploit de taille pour de si petits animaux.

Par Anne-Frédérique, éducatrice-naturaliste

Sources images : GUEPE, André Karwath

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Ailleurs
La crise des pollinisateurs

Depuis plus d’une dizaine d’années, les scientifiques s’agitent quand on mentionne les pollinisateurs. Pourquoi? Parce qu’il existe de plus en plus d’évidences de leur déclin dans le monde.

Depuis plus d’une dizaine d’années, les scientifiques s’agitent quand on mentionne les pollinisateurs. Pourquoi? Parce qu’il existe de plus en plus d’évidences de leur déclin dans le monde entier et les conséquences, autant écologiques qu’économiques (principalement dans le secteur agricole) pourraient être irréversibles. Oh oh! Le cas de l’abeille domestique est la part la plus visible de ce phénomène global. On trouvait qu’à la veille de la journée mondiale des espèces menacées, le 11 mai, c’était une bonne idée de se parler de la crise des pollinisateurs.

C’est quoi le problème?

Évidemment, on veut pas ruiner ta journée et répondre « nous »… mais disons, qu’on a notre part de responsabilités. On t’explique.

Si la diminution des pollinisateurs* se poursuit au rythme actuel, ça aura des impacts économiques (et sociaux, tant qu’à y être) importants, et des répercussions graves sur l’agriculture, diminuant, par exemple, la productivité des espaces cultivés. Tu le sais, on a besoin de pollinisateurs pour que les fleurs se reproduisent : sans pollinisateurs, pas de fleur, s’il n’y a pas de fleur, il n’y a pas de fruit… L’agriculture subit donc les contrecoups de ce déclin, mais attention, elle y contribue aussi grandement. Alors, la question qu’on doit se poser à l’heure actuelle c’est : « Quels sont les impacts de nos cultures et des techniques agricoles sur la diversité des pollinisateurs? »

Champ de maïs

Modification du territoire

Des chercheurs ont démontré que le type de culture, biologique ou conventionnelle, avait un impact sur les pollinisateurs, et que la structure du paysage avait une influence sur eux. La structure, c’est l’arrangement des cultures dans une zone donnée. Disons qu’on fait de la monoculture sur des kilomètres et des kilomètres, les pollinisateurs se retrouvent alors devant un territoire de nourriture homogène et peuvent souffrir de carences dues à la pauvre diversité de leur alimentation. La seule présence d’arbres et de fleurs sauvages en bordure des champs (ce qu’on appelle des bandes fleuries) fait une grande différence pour les populations de pollinisateurs.

La constante augmentation de la superficie des terres agricoles n’aide surtout pas. Les coupes de zones forestières, l’assèchement des milieux humides et la diminution des zones de lisière et des bordures de champs ne sont que des exemples. Dans le dernier cas, les corridors de connectivité**, qui sont vitaux pour de si petits animaux, sont bien souvent détruits limitant ainsi les déplacements des pollinisateurs comme les abeilles qui doivent parcourir entre 2 et 5 km pour butiner. La modification de l’habitat naturel des pollinisateurs pour l’agriculture est de loin un des problèmes les plus pesants pour nos petits amis amateurs de pollen.

Les méchants pesticides

C’est pas tout de modifier le paysage pour avoir des bons légumes, on utilise aussi des produits chimiques pour maximiser les productions. L’utilisation de pesticides (de tous genres : insecticides, fongicides, herbicides, etc.) est en constante augmentation et ça, ça n’aide pas. Ça entraîne une nette réduction de la biodiversité (moins de végétaux indigènes dans les champs), ce qui nous ramène aux problématiques d’homogénéité des ressources. On ajoute à ça, les effets physiques des insecticides sur les pollinisateurs. Les effets sur les abeilles domestiques ont été démontrés, ce qui laisse croire que les effets sont similaires pour les colonies sauvages. On entend souvent parler des néonicotinoïdes : c’est une famille d’insecticides, principalement utilisée sur les graines de soya et de maïs contre les insectes ravageurs en attaquant leur système nerveux. On veut se débarrasser des pestes qui mangent les cultures, mais les pollinisateurs, qui sont essentiels, ne sont pas immunisés aux effets du pesticide. Le produit chimique peut contaminer le pollen des plantes, l’air ambiant, le sol et l’eau. Résultat? Tous les insectes du hood sont exposés à leurs effets néfastes***, spécialement à la poussière contaminée qui est dégagée lors de la mise en terre des graines. Les abeilles affectées par les néonicotinoïdes, par exemple, perdent le nord, sont incapables de s’orienter (de retourner à leur ruche) et de collecter le pollen. Elles deviennent dummy et ne sont plus capables d’apprendre. Puis, elles sont vulnérables aux infections et aux maladies.

Impacts des pesticides épandus (en orange), tels que les néonicotinoïdes, sur les milieux environnants. Les cultures à proximité (1) peuvent aussi être contaminées et aggraver le problème pour les pollinisateurs.

Chez nous, on utilise ce type de pesticide sur toutes nos cultures de maïs (« toutes », comme dans 100 %). Par chance, les différents paliers gouvernementaux font des efforts de sensibilisation et mettent en place des programmes pour aider les agriculteurs à changer leurs pratiques. Le travail n’est pas fini, et en vérité, il ne fait que commencer. Toi aussi, tu peux donner un coup de pouce (comme les apiculteurs) en choisissant des produits qui ont été cultivés sans pesticide (en plus, ça réduit ton empreinte écologique). Le premier pas vers un monde meilleur pour nos pollinisateurs, c’est de se renseigner et de répandre la bonne (ou la mauvaise) nouvelle****. Go!

MENTION SPÉCIALE

Des maladies, des facteurs naturels et les changements climatiques entrent aussi en ligne de compte quand vient le temps d’analyser le déclin des pollinisateurs. Nous avons fait le choix de vous présenter les facteurs relatifs à l’agriculture.

NOTES

* On parle ici de diminution de l’abondance des pollinisateurs, donc de leur nombre, mais aussi de la diminution de leur diversité. Oui, t’as fait le lien, on parle alors d’une diminution de la biodiversité.

** Les corridors de connectivité relient divers milieux naturels présents au sein d’un même paysage permettant le déplacement des individus vers de nouvelles ressources, par exemple. C’est un concept fort important en conservation et qui s’oppose aux problématiques de fragmentation. On t’explique ça en détail ici.

*** Il a été démontré que les invertébrés du sol (comme les vers de terre avec leur peau perméable), les oiseaux et les poissons sont aussi affectés par les néonicotinoïdes ayant contaminés leur milieu de vie.

**** Après, tu pourras de faire un jardin pour favoriser les pollinisateurs et tu feras réellement partie de la solution.

Par Anne-Frédérique, éducatrice-naturaliste

Sources images : Anne F. Préaux, Public Domain, GUEPE

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Question du public
Scutigère : un pesticide bio

T’as sûrement déjà vu sur un mur chez toi, cet espèce de gros mille-pattes aux longues pattes, rapide et un peu épeurant. En faisant quelques recherches, t’es peut-être tombé sur le scutigère et sa réputation de « meilleur coloc »

« Devrions-nous tuer les scutigères? »

T’as sûrement déjà vu sur un mur chez toi, cet espèce de gros mille-pattes aux longues pattes, rapide et un peu épeurant. En faisant quelques recherches, t’es peut-être tombé sur le scutigère et sa réputation de « meilleur coloc ».

C’est vrai, qu’à première vue, t’as peut-être le goût de prendre le premier soulier qui te tombe dans la main et de l’envoyer direct sur la bestiole. Si t’es moins intense, peut-être t’auras le goût de prendre un papier et de l’emmener gentiment dehors, prendre l’air avec ses autres amis de la nature. Et si vraiment, tu veux travailler fort sur ta vie en harmonie avec la faune, tu l’inviteras à rester.

On trouve souvent les scutigères sur nos murs parce que ce sont des p’tits chasseurs qui aiment la chaleur et les endroits un peu humides. Normal, ils sont originaires de la région de la Méditerranée : un endroit humide et chaleureux. Ils font partie du groupe des myriapodes comme les mille-pattes, un peu plus traditionnels que tu trouves dans ton jardin. Avec leurs mandibules et leurs longues pattes, les scutigères n’attrappent pas tes orteils, mais plutôt des araignées, des fourmis, des larves de mouches et plein d’autres arthropodes qui se promènent à ton insu dans ta maison et qui eux, pourraient se ramasser ailleurs que sur tes murs. Les scutigères ne s’attaquent pas au bois, ils ne mangent pas ta bouffe et ne s’installent pas dans ton lit. Ils te rendent un bon service en te débarrassant des indésirables (les vrais)! Et en plus, ils font ça la nuit car ce sont des animaux nocturnes très sensibles aux rayons UV! C’est smatt!

Donc : on les élimine ou pas? Si t’as le goût de garder un p’tit buddy pour manger des coccinelles asiatiques qui arrivent en gang à la fin de l’été ou de la colonie de fourmis qui fait la file dès que tu ouvres la porte au printemps, pense à garder ton scutigère de compagnie!

Et si jamais tu te dis « merci, mais non merci », ne l’écrase pas. Mets-le dans un bol (ça court vite, l’attraper, c'est un sport…) et libère-le dehors. S’il s’échappe, essaie de diminuer le niveau d’humidité dans ta maison, ça aidera à éloigner les proies des scutigères et les scutigères eux-mêmes. Ils sauront bien se trouver une autre famille à aider!

Sources images : Pixabay, Pixabay

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Qc-Nature
Les mères extraordinaires de la nature

Spécial fête des mères : on te présente les mères les plus extraordinaires de la nature.

Spécial fête des mères

Notre mère. Cette personne qui nous a amené parrrrrtout dans son ventre pendant 9 mois et qui nous a enduré dans sa maison même pendant notre adolescence. Quelle femme! On avait envie de te faire un p’tit tour d’horizon des mères de la nature qui se donnent autant que la tienne quand tu lui annonces que tu viens souper. Et comme ta mère qui te fait des petits plats quand tu repars. Les petits sont très avantagés dans leur développement quand maman en prend bien soin!

Respect les mères!


Les épaulards

Clan d’épaulards

Gestation : entre 15 et 18 mois

Les épaulards sont reconnus dans le monde animal pour vivre en clan durant toute leur vie. Les mères, en particulier, sont aux petits soins avec leur famille et plusieurs vivent un deuil assez long quand un de leurs petits perd la vie. ⊙ ︿ ⊙ Même si leur petit est mort-né, elle peuvent les traîner avec elle plusieurs jours. #dévouement

Les pieuvres

Pieuvre géante du Pacifique qui veille sur ses œufs

Couvaison : extrême de 4,4 ans

9 mois, c’est rien comparé à plusieurs années! C’est rare, chez les invertébrés, d’observer des soins parentaux. Pourtant, la pieuvre, un mollusque, est capable d’une des plus longues couvaisons du règne animal : 53 mois! Et après, guess what? Elle meurt. Comme elle doit constamment protéger et apporter de l’eau oxygénée à ses œufs, elle a peu de temps pour s’alimenter et meurt de fatigue et de faim alors que ses bébés naissent en santé et complètement développés, of course.

Les ourses noirs

Gestation : environ 7 mois

Un peu plus près de nous, les mamans ours ne préparent peut-être pas de gruau mais elles accouchent durant leur sommeil hivernal. Non seulement elles ne mangent pas de l’hiver, mais en plus elles donnent la vie pendant qu’elles dorment! Au printemps : surprise! Des bébés! Elle défendra ses bébés de belle manière. Tu t’en es peut-être rendu compte si t’as déjà croisé un bébé ours sur une route de campagne. La mère n’est jamais bien loin, toujours prête à te courir après si tu t’approches trop. T’auras compris que c’est pas une bonne idée de flatter un ourson!

L’araignée-loup

Couvaison : Quelques semaines

Malgré que les invertébrés utilisent souvent la technique « pondre beaucoup d’oeufs pour assurer la survie des gènes », certains arthropodes dépensent beaucoup d’énergie pour assurer la survie de leurs bébés. C’est le cas de l’araignée-loup qui transporte ses bébés sur son dos pendant des jours pour les protéger. Bon, c’est sûr, ça peut donner des frissons, mais on est plus que impressionnés de voir de si petites bestioles capables d’être aussi dévouées!

Des mamans, il y en a de toutes sortes et chose certaine, elles ont toujours quelque chose à nous apprendre et elles ont souvent raison!

NOTE

* On n'a pas oublié les papas. On t’en parle juste ici.

Sources images : Pxhere, Rikki’s Refuge

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