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Découvrir la nature avec nos yeux d’expert.e.s

Parce que tu te demandes qu’est-ce qui se passe dans un cocon de papillon, comment se forme une tornade et comment les plantes communiquent... L'équipe de naturalistes de GUEPE a décidé de répondre à toutes tes questions, car la nature, ce n’est pas un mystère, c’est une science! Un.e naturaliste c’est quoi? En gros, c’est un.e spécialiste dont la mission première est de vulgariser les différentes sciences de la nature.

Chaque mois, on te présente une vedette, animale, végétale ou autre (oui, oui!), en plus des sujets préférés de nos naturalistes. Reste donc bien connecté.e. On va répondre aux questions de notre lectorat (incluant les tiennes) et on va aussi te proposer des places à visiter, des actions à poser, des trucs à voir et à lire. 

On te souhaite une bonne exploration de la nature!

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Le pergélisol, l’indispensable glace sous nos pieds

Le sol qui gèle, c’est probablement pas une de tes préoccupations. Pourtant, le sol gelé c’est beaucoup plus que des cailloux frettes.

Le sol qui gèle, c’est probablement pas une de tes préoccupations. Pourtant, le sol gelé c’est beaucoup plus que des cailloux frettes.

L’Île de Baffin, dans le nord du Canada

À certains endroits, le sol est gelé en permanence, on appelle ça le pergélisol. L’eau qui est dans le sol, entre les grains et les cailloux, même dans (!!) les roches, est glacée et ne dégèle* pas. Lorsque le pergélisol se forme et que l’eau gèle, ça crée un soulèvement du sol; l’eau gelée devient moins dense et prend plus d’espace que lorsqu’elle est liquide. C’est pour ça qu’après l’hiver les routes sont pleines de trous. Le sol a bougé et a tout fait craquer. #nidsdepoule

La zone de pergélisol se situe sous une couche, dite active, qui capte la chaleur du soleil et permet la germination des graines des plantes. C’est cette couche qui est soulevée par le gel.

Plus au nord, où il fait super froid, comme sur l’Île de Baffin, le pergélisol peut descendre jusqu’à 1500 m. Il arrive même qu’une couche de glace se forme sous le sol par cryosuccion. L’eau gelée attire l’eau liquide, qui finit par geler et qui attira encore plus d’eau liquide… et ainsi de suite. Cette couche de glace peut créer une expansion de 50 % (du pergélisol et donc) du sol. Parce que le gel dans le sol crée des mouvements, on voit à la surface des reliefs étranges se dessiner : les sols polygonaux (zone composée de trous de formes géométriques résultat des fissures causées par la glace)**, les pingos (monticules dont le noyau est de la glace) et des thufurs (petites buttes gazonnées) sont les plus extraterrestres.

Des polygones et un pingo aplani (Tuktoyaktuk, Northwest Territories, Canada)

C’est quoi le rapport?

Parce que le Canada est un pays nordique, sans trop le savoir, le pergélisol, ça fait partie de notre patrimoine naturel. Il couvre presque 50 % de la superficie de notre pays et pas loin de 24 % de l’hémisphère Nord (soit environ 23 millions de km2). Malgré ses origines préhistoriques (sa formation remonterait à la suite de la dernière glaciation), le pergélisol n’est pas immuable… Il est affecté par un tas de choses dont les changements de températures journaliers et saisonniers, mais aussi ceux qui ont court sur de très longues périodes comme le changement climatique que l’on vit présentement. À cause de l’augmentation de la température, le pergélisol, qui contient plusieurs gaz, dégèle et libère dans l’atmosphère du méthane et du dioxyde de carbone, deux gaz à effet de serre. Oupsy…

C’est pas tout : des populations entières vivent dans des zones de pergélisol. Crois-nous, si ta maison, tes routes et toutes tes infrastructures sont construites sur du sol gelé, tu veux pas que ça dégèle… En plus, certaines plantes et animaux, comme le saule, le renard arctique et les caribous, sont spécialisés pour ce type d’habitat. Si le pergélisol disparaît tranquillement, qui sait ce qui va arriver à ces espèces.

Dans le présent, on peut encore profiter de l’ambiance extraterrestre des déserts glaciaux de pergélisol, mais c’est full important de savoir de ce qui lui arrive.

NOTES

* Quand on parle de pergélisol, on n’utilise jamais le terme « fonte ». On parle plutôt de « décongélation » ou de « dégel », parce que le sol, ça devient pas liquide… Par contre, il faut savoir qu’il existe différents types de pergélisol : le continu (où 80 % du sol est occupé par le pergélisol), le discontinu (30 % à 80 %) et le sporadique (où moins de 30 % du sol est gelé). En passant, il existe aussi des pergélisols secs dans les zones arides où la température du sol est constamment sous 0 °C, mais où il n’y a pas d’eau.

** Y’a aussi ça sur Mars

Par Anne-Frédérique, éducatrice-naturaliste

Sources images : Mike Beauregard, GUEPE, Emma Pike

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Vedette du mois
Des hiboux bien adaptés

Quand la plupart de nos petits oiseaux sont en train de se chauffer la couenne dans le sud, nos vaillants guerriers résidents combattent le vent glacial de février. Parmi eux, les hiboux.

Quand la plupart de nos petits oiseaux sont en train de se chauffer la couenne dans le sud, nos vaillants guerriers résidents combattent le vent glacial de février. Parmi eux, les hiboux.

Le hibou des marais

On a choisi ces oiseaux de proie comme vedette du mois parce qu’ils sont non seulement mystérieux, mais aussi awesome.  

Des oiseaux d'hiver

Savais-tu que la plupart de nos Strigidés (leur famille) commencent leur période nuptiale en février? Le froid, ça ne les décourage pas de se faire la cour. On les retrouve dans plein d’habitats différents : polaire, forestier, urbain, et même dans les déserts (pas au Québec, parce qu’on a pas de désert, mais il existe des hiboux super cute qui vivent dans les cactus.)

La plupart de nos hiboux québécois (de nos 11 espèces) sont nocturnes*, mais ils peuvent aussi chasser le jour, lorsqu’il fait assez sombre. Ce n’est donc pas rare, dans la noirceur des matins de février de voir un grand duc plonger dans la neige pour attraper son déjeuner. Nos strigidés mangent généralement des petits rongeurs** comme les souris et les campagnols, mais aussi des musaraignes et des proies plus grosses, comme des lapereaux et d’autres oiseaux. Leurs serres (nom qu’on donne aux pattes griffées des rapaces) ont deux doigts en avant et deux en arrière (des pattes zygodactiles, comme les pics bois), ce qui leur donne une grip incroyable pour attraper leur nourriture. Une fois attrapée, ils n’en font qu’une bouchée (pour vrai, ils avalent leur lunch tout rond) et finissent par régurgiter les morceaux « non-digestibles », soit les os, les plumes, la fourrure…

Les hiboux du Québec

Face parabolique

En plus de leurs pattes méga-puissantes, les hiboux ont plusieurs adaptations qui en font des chasseurs hors pair. D’abord, ils entendent super bien. Leur disque facial (qui leur donne leur look hibou-esque) agit comme une soucoupe satellite et dirige le son vers leur tête. En plus, leurs oreilles, qui ne sont pas les plumes érigées sur leur tête (ça, c’est des aigrettes***, et ça n’a rien à voir avec l’ouïe), sont asymétriques. Lorsque le hibou baisse ou lève la tête, il peut la positionner de manière à ce que le son atteigne les deux oreilles en même temps. Quand il entend le son également, ça veut dire que la source du son est directement devant lui. Certains hiboux sont capables d’entendre une proie sous une épaisse couche de neige.

La face parabolique de la chouette lapone

Gros yeux, gros challenge

Leur yeux sont tellement gros qu’ils ne peuvent pas bouger dans leurs orbites. Ils doivent donc tourner leur tête pour voir sur le côté. Leur champ de vision est réduit****, mais grâce à des mécanismes extraordinaires, ils peuvent tourner leur tête jusqu’à 135 degrés, leur donnant un champ de vision de 270 degrés. Comment c‘est possible? Leur vaisseaux sanguins ont des petites connexions vasculaires entre les artères principales qui permettent au sang de circuler entre deux vaisseaux. Ainsi, même si une voie est bloquée par la rotation du cou, une autre peut fournir un flux sanguin au cerveau. On ajoute à ça des os conçus pour aider : une des artères principales des oiseaux, celle qui alimente le cerveau, passent dans des trous dans les vertèbres. Chez les hiboux, le trou a un diamètre 10 fois plus grand que l’artère lui donnant amplement d’espace pour se tordre et gonfler.

Ces oiseaux, pas tellement vocaux, avec leurs couleurs camo et leurs plumes magiques qui leur permette de voler en silence, font tout pour passer inaperçus. Alors, lève le menton et ouvre les yeux, parce qu’en hiver, sans les feuilles dans les arbres, c’est le meilleur moment pour voir un hibou faire la sieste.

NOTES

* L’épervière boréale et le harfang des neiges ont des habitudes diurnes.

** Il faut donner aux hiboux ce qui leur revient : dans certains milieux, ils participent activement au contrôle d’espèces indésirables, spécialement en zone agricole.

*** Les aigrettes sont une caractéristique qui permet d’identifier les différentes espèces de hiboux. D’ailleurs, les hiboux ont des aigrettes, tandis que les chouettes n’en ont pas.

**** Le champ de vision des hiboux est d’environ 110 degrés, tandis que celui de humain est autour de 180 degrés.


Sources images : Pixabay, Pixabay

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Qc-Nature
La mosaïque alimentaire

On ne va pas t’expliquer c’est quoi une chaîne alimentaire (ou trophique), mais on veut éclaircir certains principes mal connus dans les relations de prédation dans les écosystèmes.

On profite de la journée Darwin, le plus connu des naturalistes et le père de la théorie de l’évolution, pour te parler d'une autre théorie de l’écologie : les relations trophiques.

On ne va pas t’expliquer c’est quoi une chaîne alimentaire (ou trophique), mais on veut éclaircir certains principes mal connus dans les relations de prédation dans les écosystèmes. Dans la chaîne alimentaire, on installe chaque maillon sur un niveau trophique : les niveaux inférieurs se font manger par les supérieurs. Cette série commence toujours avec un organisme autotrophe, qui produit lui-même sa nourriture par photosynthèse, autrement dit, un végétal. Puis, on grimpe de niveau en niveau vers les individus hétérotrophes (ceux qui ne peuvent pas fabriquer leur nourriture), en passant donc par les herbivores pour arriver aux top prédateurs et aux décomposeurs.

Un exemple simple de chaîne trophique, où la plante (le producteur) se fait manger par le lapin qui lui se fait manger par le renard. Ici, le renard est au niveau trophique supérieur.

Dans cette chaîne, l’énergie circule. Elle passe de la plante au lapin, puis au renard. Par contre, seulement une petite quantité d’énergie est transmise d’un individu à l’autre. Dans les niveaux trophiques les plus bas, les consommateurs accumulent assez d’énergie et en allouent beaucoup à la reproduction, ce qui fait que leur nombre est généralement grand. Au contraire, dans les niveaux supérieurs, les espèces utilisent leur énergie pour la survie (comme pour la chasse) et très peu pour la reproduction. Par exemple, les lapins à queue blanche peuvent avoir jusqu’à 4 portées par année tandis que les renards ont une seule portée annuellement. La quantité d’énergie est donc utilisée différemment selon sa quantité et le niveau trophique.

En plus de l’énergie, certaines substances toxiques peuvent aussi (et malheureusement) voyager entre les niveaux. On appelle ça la bioaccumulation (on t’en parle aussi dans ce vidéo).

Dans tous les écosystèmes, on retrouve ces relations de prédation entre les organismes. Mais de croire que c’est aussi simple d’une chaîne linéaire, c’est un peu comme penser que la Terre est plate. La réalité, c’est que les relations trophiques sont très complexes et elles ressemblent beaucoup plus à des entrelacements qu’à une ligne : on appelle ça les mosaïques alimentaires.

Dans cet exemple simple de mosaïque trophique, la buse, le renard et le pékan sont les prédateurs des niveaux supérieurs.
N.B. Les décomposeurs ne sont pas représentés ici.

La structure et la complexité de ces réseaux sont des indicateurs de stabilité et de résilience des écosystèmes et des populations qui les habitent. Et chaque niveau influe un autre. Disons qu’on a une forêt remplie de cerfs de Virginie, mais pas de loup ou de coyote pour réguler la population. Les nombreux cerfs exerceront une forte pression sur les végétaux jusqu’à les faire disparaître et l’écosystème en sera débalancé. Ainsi, le sous-bois sera beaucoup plus clairsemé ce qui réduit grandement les cachettes pour les plus petits animaux. Il ne restera que des grands arbres et aucun petit pour reprendre le dessus lorsque les gros mourront. Dès qu’un déséquilibre est en place, la biodiversité réduit considérablement.

On pense souvent que la chaîne alimentaire, c’est un concept simple, mais quand on l’observe comme une mosaïque (comme elle doit être analysée), on se rend vite compte que sa complexité fait toute la différence dans la résilience des écosystèmes.

Sources images : GUEPE, Karen Arnold, GUEPE

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Qc-Nature
Les montagnes, une grosse game d’autos-tamponneuses

En cette Journée internationale des montagnes, on répond à la question qui est sur toutes les lèvres : comment ça se fait qu’il y a des montagnes?

D'où viennent les montagnes?

Tu le sais surement pas, mais aujourd’hui, le 11 décembre, on souligne l’immensité de l’Himalaya, les glorieuses Rockies, le toit du Québec : le Mont d’Iberville, et le très fancy Mont St-Hilaire! En cette Journée internationale des montagnes, on répond à la question qui est sur toutes les lèvres : comment ça se fait qu’il y a des montagnes?

La science définit une montagne comme une dénivellation dans la topographie d’un lieu, généralement avec des grosses pentes et un sommet, mais malheureusement, personne ne s’entend sur une échelle de grandeur. Certains disent plus de 300 m, d’autres 500 et d’autres bien plus encore. Entre nous, on peut dire que si un tas de roches est assez gros pour qu’on lui donne un nom, on peut considérer ça comme une montagne. Comment un tas de roches devient-il assez gros pour lui donner un nom? C’est ici que commence l’orogenèse (ou le fascinant monde de la formation des montagnes)!

Un bijou canadien: les Rocheuses

D'où viennent les montagnes?

La croûte de la Terre, celle qui est directement en dessous de tes pieds, est divisée en immenses morceaux (immenses, comme dans l’Amérique du Nord, Mexique inclus + un chunk du Pacifique + la pointe Est de la Sibérie, par exemple) qui surfent sur le manteau terrestre*. On appelle ça la tectonique des plaques (ne pas confondre avec la danse électro où les bras « moulinent »…). Ces mouvements initient des zones d’activité géologique élevée à la frontière des plaques** et c’est là qu’on voit généralement apparaître les montagnes. Pas de panique, ces mouvements sont tellement lents qu’ils ne sont pas perceptibles (ou du moins, la plupart du temps) : on parle de 2 à 5 cm par année environ.


Ce qui nous intéresse ici, ce sont les zones de convergence, où deux plaques se rapprochent. Si deux plaques continentales ou deux plaques océaniques, entrent en collision, elles vont s’écraser l’une contre l’autre et créer un gros tas de croûte terrestre. Boom! On a une montagne. C’est ce qui s’est passé, il y a 50 millions d’années, quand la formation de l’Himalaya a commencé. Si deux plaques de différentes natures, par exemple une plaque continentale et une plaque océanique, entrent en contact, comme leur densité est différente, une des deux glissera sous l’autre et on verra naître une chaîne de montagnes. Le meilleur exemple de formation géologique par subduction (c’est le nom compliqué de ce phénomène) c’est la ceinture de feu (The Ring OF FIREEEE!!) qui se trouve autour du Pacifique, auquel appartient les Rocheuses et les Andes. Ce type de formation créent une forte activité volcanique, c’est pourquoi on trouve beaucoup de volcans dans l’ouest des États-Unis (Mount St. Helen, Mount Rainier, les geysers de Yellowstone, etc.).

Le Mont Rainier, dans l’état de Washington

Des cas plus précis

Il arrive aussi qu’une plaque subisse tellement de pression qu’elle se plisse sur elle-même; les Pyrénées, sur la plaque eurasienne, sont un exemple de compression. Autrement, comme c’est le cas pour nos Montérégiennes, une plaque peut passer par-dessus un point chaud (un endroit où le flux de chaleur dans le manteau de la Terre est anormalement élevé) et il peut y avoir un amoncellement de magma qui crée une montagne, sans créer de volcan.

Puis, comme les plaques sont en constant mouvement, le point chaud d’origine se déplace : il créera un nouveau tas de magma tout près, se déplacera de nouveau et ainsi de suite. Ça construira une chaîne de monticules. C’est le même phénomène qui peut créer un archipel volcanique comme Hawaii, si le magma perce la croûte terrestre.

Les montagnes, c’est un peu comme si on pouvait admirer le résultat des plaques tectoniques qui jouent aux auto-tamponneuses en slow-motion sur le manteau de la Terre.  

NOTES

* En dessous de tes pieds, il y a 4 couches principales qui composent la structure de notre planète. La première est la croûte, que tu connais assez bien, qui est suivie du manteau terrestre, zone mi-visqueuse, mi-rigide. Le manteau est comprimé entre la croûte et le noyau externe, en fusion constante. Il entoure une boule solide, le core même de la Terre : le noyau interne.

** Il existe des zones de divergence où les plaques s’éloignent les unes des autres, ce qui crée des vides, ou des rifts, en géologie. Lorsque les plaques se rapprochent, elles créent des zones de convergence. Et si elles se déplacent parallèlement, on parle de zones transformantes.

Par Anne-Frédérique, éducatrice-naturaliste

Sources images : Frank Kovalchek, Stan Shebs

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Vedette du mois
Mon beau sapin baumier

Emblème du temps des fêtes, le sapin est le roi des forêts ET des salons en décembre!

Emblème du temps des fêtes, t’as peut-être embarqué dans la fameuse discussion « Je ne fais pas mon sapin avant décembre! ». Ou peut-être dans le dilemme « sapin naturel ou artificiel? ». Quoi qu’il en soit, le sapin est le roi des forêts ET des salons en décembre!

Le sapin parmi les autres

Si tu t’es promené un peu dans les bois, t’as peut-être croisé plusieurs espèces de conifères. En effet, dans les forêts québécoises, on trouve une foule d’espèces de conifères : des épinettes noires ou blanches, des sapins baumiers, des pruches, des pins rouges, blanc ou gris, des thuyas, des mélèzes… Si jamais tu décidais de clore le débat et d’aller te chercher toi-même un sapin pour le salon, pour être le plus traditionnel possible, vise le sapin baumier. Voici quelques trucs pour l’identifier!

Le sapin baumier possède des aiguilles courtes et plates, comme si tu les avais écrasées avec tes doigts, contrairement aux longues aiguilles du pin rouge ou aux aiguilles quadrangulaires (à 4 côtés) des épinettes. La cime des sapin est pointue la forme générale de l’arbre pointe vers le ciel, comme un flèche. Aussi, si tu nous lis de l’ouest des Rocheuses canadiennes, ce ne sera pas vraiment possible pour toi de trouver un sapin baumier près de chez toi car sa dispersion s’arrête à l’est de la chaîne de montagnes.

L'arbre numéro 1

Le sapin baumier, c’est un arbre chaleureux, qui sent le réconfort. Au Québec, environ 1 400 000 sapins sont vendus annuellement ce qui fait du Québec, la province productrice et vendeuse d’arbres de Noël numéro uno. Les huiles essentielles apaisent et l’arôme des jeunes pousses peut être incorporée à des tisanes ou des desserts. Les branches de sapin peuvent même t’aider si jamais tu dois te construire un abri de fortune pour passer la nuit en forêt. Comme les aiguilles poussent de chaque côté du rameau (la p’tite branche), tu peux étaler les branches par terre et t’en servir comme isolant pour te coucher dessus. Les épinettes pourraient aussi faire l’affaire, mais ça piquera un peu plus puisque les aiguilles poussent tout autour du rameau. Moins agréable pour le fessier.


Comme beaucoup d’arbres, les sapins baumiers sont aussi victimes de maladies ou d'insectes ravageurs. Plusieurs chenilles, coléoptères ou champignons peuvent s’attaquer au sapin baumier. Quoi faire pour aider cet arbre magnifique à survivre à ses envahisseurs? Favoriser le maintien de la biodiversité, dont la diversité des espèces d’arbres un peu partout. Comme ça prend 14 ans pour produire un sapin de taille standard, tu peux aussi y penser avant d’acheter un sapin naturel pour mettre dans ton salon. Pourquoi ne pas voir dans ton entourage si quelqu’un n’a pas un sapin artificiel de trop? Plusieurs avantages ici : réduction des achats, réutilisation des objets (diminution de ton empreinte écologique) et partage! Penses-y!

Sources images : Homer Edward Price, Pixabay

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