Blogue

Découvrir la nature avec nos yeux d’expert.e.s

Parce que tu te demandes qu’est-ce qui se passe dans un cocon de papillon, comment se forme une tornade et comment les plantes communiquent... L'équipe de naturalistes de GUEPE a décidé de répondre à toutes tes questions, car la nature, ce n’est pas un mystère, c’est une science! Un.e naturaliste c’est quoi? En gros, c’est un.e spécialiste dont la mission première est de vulgariser les différentes sciences de la nature.

Chaque mois, on te présente une vedette, animale, végétale ou autre (oui, oui!), en plus des sujets préférés de nos naturalistes. Reste donc bien connecté.e. On va répondre aux questions de notre lectorat (incluant les tiennes) et on va aussi te proposer des places à visiter, des actions à poser, des trucs à voir et à lire. 

On te souhaite une bonne exploration de la nature!

Voir 0 articles sur 0
highlight

Catégories

Effacer
104
Choix du naturaliste
Les teintures de la nature

On se penche ici sur un service écosystémique dont on n’entend jamais parler, principalement parce qu’aujourd’hui elles ont été remplacées par des substances artificielles : les teintures naturelles.

La nature, on l’utilise à toutes les sauces : pour se nourrir (comme ton blé d’inde), pour construire (comme pour un shack en bois rond), pour se divertir (comme quand tu pêches ou que tu écoutes un de nos audioguides en randonnée). On appelle ça les services écosystémiques. Nous, les humains, on en profite depuis… toujours. On se penche ici sur un de ces services dont on n'entend jamais parler, principalement parce qu’aujourd’hui elles ont été remplacées par des substances artificielles : les teintures naturelles. On inclut dans le terme « teinture » tout colorant qui peut donner une couleur à une matière qui à la base est incolore.


Jusqu’à la fin du 19e siècle, les couleurs (enfin, les teintures) ne pouvaient être produites qu’avec des éléments de la nature. Dans la Préhistoire, on utilisait principalement des pigments minéraux comme l’oxyde de fer pour créer du jaune, du rouge ou de l’ocre. À partir de l’époque de l'Égypte ancienne, on commence à utiliser des extraits de plantes, d’arbres et de lichen (comme le safran pour faire du jaune et le pastel pour faire du bleu). Puis, la gamme de couleurs devient de plus en plus impressionnante. Les pigments d’origines animales sont de plus en plus fréquents. Jusqu’à ce que les développements en chimie permettent la mise au point de colorants et de teintures artificielles comme celles qui sont utilisées aujourd’hui pour teindre tes bas oranges fluo et tes jeans pré-troués.

Safran en fleur

On a fait une sélection de pigments de la nature qu’on utilisait pour teindre les matières textiles avant l’ère industrielle. Tu vas voir, il y en a des pas mal surprenant!

Le safran

Dès l’Antiquité, dans les peuples méditerranéens, on utilisait la fleur du safran (qui est la cousine du crocus) dont on trempait les stigmates dans l’eau bouillantes pour en faire une solution dorée. On pouvait aussi utiliser ses étamines rouge vif pour colorer les soieries.


L’amla

Ce sont les feuilles et le fruit de cet arbre népalais qu’on broyait pour donner du jaune, du vert, ou du noir. On utilisait souvent la poudre d’Amla pour atténuer les teintes de rouge, qui étaient naturellement très riches.

Le vert-de-gris du cuivre

Depuis l’Antiquité, on récoltait un pigment issu de la corrosion du cuivre pour teindre, entre autre, les enluminures. On l’a vite mis de côté parce qu’il ne tenait pas et sous une trop grande lumière, il virait au brun. ¯\_(ツ)_/¯ Toute les teintures ne sont pas parfaites!

La cochenille

On fait sécher cet insecte et on le réduit en poudre qu’on appelle du carmin. L’extrait rouge, orange ou écarlate tiré de ces petites bibittes vient du taux anormalement élevé d’acide dans leur corps. Cet acide est produit par la cochenille pour se défendre des prédateurs. Ironique…

Le sulfure de mercure

On broie ce sulfure (qui est le résultat d’un mélange de soufre et de mercure) puis on obtient une poudre rouge écarlate qu’on appelle cinabre, très près du rouge cochenille. C’est à partir de ce pigment qu’on obtient la couleur vermillon, célèbre pour sa toxicité…

Le genre Murex

C’est de ces escargots aquatiques que les Phéniciens tiraient un pigment pourpre profond. Parce que la production de cette couleur était tellement dispendieuse, les monarques et les bourgeois étaient les seuls à pouvoir se payer du tissu pourpre. C’est aussi cette couleur qui représente le pouvoir dans l’Église et à Rome…

La garance des teinturiers

La couleur garance, un rouge vif, est produite par les rhizomes de cette plante. Elle est largement cultivée, encore aujourd’hui, et ce, depuis l’Antiquité. Selon les techniques, les pigments qu’on obtient peuvent varier du rose pâle au rouge sang très intense.

L'indigotier

Le classique indigo était produit en tirant un extrait de la plante fermentée. Cette substance était incolore jusqu’à ce qu’elle oxyde et devienne bleue.

Lapis-lazuli

Ce type de roche métamorphique est célèbre pour sa couleur bleu outremer (ou ultramarine). Au moyen-âge, on broyait la pierre et le pigment était utilisé pour teindre les draperies. On l’utilisait aussi en peinture : Vermeer l’a rendu célèbre avec sa Jeune fille à la perle.

Plus proche de nous, les premiers habitants de notre continent utilisaient eux aussi les éléments de la nature pour teinter ou colorer leur vie de tous les jours. Les racines de la sanguinaire du Canada (Bloodroot en anglais), la savoyane, ou l’argile donnaient du rouge vif. Ils produisaient les jaunes avec de la terre et du lichen. Ce ne sont que des exemples sur quelques dizaines d’options (variant selon les régions). Le nombre de colorants chimiques et artificiels aujourd’hui se comptent par milliers. Bien entendu, certains artisans utilisent encore des teintures naturelles, mais c’est assez marginale comme pratique.


Sources images : Pixabay, Pixabay

voir l'article
107
Question du public
Les poissons ont-ils une mémoire de 2 secondes ou pas?

Tout le monde pense que les poissons ont une mémoire de 3 secondes. Mais est-ce que c’est vraiment le cas?

« Les poissons ont-ils une mémoire de 2 secondes ou pas? »

C'est la croyance populaire :les poissons ont une mauvaise mémoire et oublient après 2 secondes. Mais est-ce que c’est vraiment le cas?

Disney Pixar Ocean GIF by Disney - Find & Share on GIPHY

Des recherches ont été menées sur des poissons en captivité qui ont ensuite été relâchés ensuite en milieux naturels. Alors qu’ils étaient captifs, les poissons ont été entraînés à se rappeler de certains sons et une fois relâchés, ils réagissaient toujours au même son, même après 5 mois. Juste ça, c’est suffisant pour dire, qu’on a trop longtemps sous-estimé nos confrères aquatiques.

Et ce n’est pas tout. Le poisson rouge peut indiquer l’heure de manière élémentaire. Des chercheurs ont entraîné des poissons rouges à appuyer sur un levier pendant une heure par jour en échange d’une récompense. Avec le temps, les poissons ont appris à « calculer » l’heure eux-mêmes pour recevoir leur récompense. Ils sont donc tout à fait capable d’apprendre et de se souvenir.


Plusieurs tests ont été faits en plus : sortir d’un labyrinthe, trouver une sortie d’urgence en cas de danger, éviter les obstacles dans un parcours. Et tout ça, ils s’en souviennent après 10, 20, 30, 40 jours et plus encore. Leurs facultés cognitives sont aussi bonnes que la plupart des animaux terrestres, voir meilleures dans certaines mesures.

Est-ce qu'on pourrait dire que les poissons rouges ont une mémoire d'éléphant? :)


Source image : Pixabay

voir l'article
108
Question du public
Quoi manger pour réduire son empreinte écologique?

La question ce n’est pas vraiment quoi manger, mais plutôt comment manger pour réduire son empreinte écologique*. Voici nos quelques trucs pour apaiser (juste un peu) ta conscience quand tu te remplis la panse.

« Quoi manger pour réduire son empreinte écologique? »

La question ce n’est pas vraiment quoi manger, mais plutôt comment manger pour réduire son empreinte écologique*. Manger, c’est essentiel, et de savoir le faire en gardant en tête les problèmes environnementaux (passés et) présents, c’est être un citoyen de la Terre 100 % cool. Voici nos quelques trucs pour apaiser (juste un peu) ta conscience quand tu te remplis la panse.

Mange local et de saison

Moins les aliments que tu consommes font de route, moins leur empreinte écologique est grande. Penses à la quantité de polluants (favorisant l'effet de serre) qui sont émis pour transporter tes clémentines entre ton épicerie et le Maroc. Compare ça maintenant avec les pommes du verger dans les Laurentides

Les fraises, on les mange en été, les courges en automne et les asperges au printemps. Pourquoi? Quand c’est naturellement le moment de l’année pour que ces aliments soient récoltés, c’est non seulement moins coûteux en énergie pour les produire, mais les fruits et légumes sont généralement pas mal meilleurs. 2 pour 1.


Zéro déchet

Tous les produits emballés représentent une augmentation de ton empreinte écologique simplement parce qu’ils produisent des déchets. Évidemment, quand l’emballage se recycle c’est bien, mais quand il n’y en a pas du tout, c’est encore mieux. Donc, tu choisies les concombres dans la barquette, dans le plastique ou le concombre tout nu qui va mériter un bon nettoyage? C’est ça!

On ajoute une mention spéciale pour les restants alimentaires : moins tu jettes de nourriture, mieux c’est. Pourquoi pas t’acheter 2-3 plats pour garder ce qui te reste de ton souper? Tu te retrouve avec un lunch ou un snack!

Compostage. Oui monsieur.

En plus de produire une terre riche en nutriments (le compost), parfaite pour faire pousser tes aliments (comprendre ici que tes vieilles pelures de carottes, vont aider à faire pousser des nouvelles carottes… le cycle de la vie), le compostage permet de réduit la quantité de déchets qu’on produit. Moins il y a de choses dans ta poubelle le jour de la collecte, plus ton empreinte est petite. Le compostage permet de réutiliser des résidus alimentaires et de maximiser leur production. C’est aussi simple que de recycler (voir plus simple).

Et en passant, pour t’assurer de réduire ton empreinte écologique, il faut aussi recycler. C’est un autre excellent moyen de vider ta poubelle!


Manger moins transformé

Quand tu peux faire les choses toi-même, c’est toujours mieux. Les biscuits que tu popotes à la maison et ceux que tu achètes à l’épicerie ont une empreinte bien différente. Les biscuits du commerce, la lasagne ou les fruits pré-coupés congelés nécessitent beaucoup d’énergie pour être produits. Penses à la machinerie et au transport impliqués! Le best, c’est de faire le plus de choses maison. Tu élimines beaucoup d’étapes de fabrication et de manutention ce qui réduit ton empreinte. Bravo! Et en plus, tu vas travailler sur tes skills de cuisinier.


Faire des choix conscients

Personne ne te tord le bras pour que tu achètes un boîte de poulet pop corn congelé ou encore des biscuits à la mélasse en forme de patte d’ours emballés individuellement. Ce sont des choix que tu fais quand tu te retrouves devant les étalages de l’épicerie. Pour minimiser ton impact, la prochaine fois que ta main se pose sur la boîte de pogos, penses-y une seconde : « Y’as-tu une alternative? » Si non, bon appétit. Si oui, pourquoi ne pas l’essayer?

On ne veut pas te donner de leçon, et encore moins te dire quoi manger. On veut que tu continues à manger des clémentines et des pogos quand ça te tente. Mais on pense que c’est important d’informer le plus possible les gens sur leurs habitudes de consommation, comme ça, la réflexion est amorcée et c’est déjà un bon début. Et entre nous, on trouve que ces quelques trucs sont juste « le gros bon sens ».

NOTE

* Ton empreinte écologique, en résumé, c’est la superficie terrestre que tu utilises en considérant les produits que tu consommes (incluant les matières premières, leur transformation, le transport, etc.) et les déchets que tu crées. Plus tu crées de déchets et plus tu consommes des produits qui viennent de loin et transformés, plus ton empreinte écologique va être grande. Le but, c’est qu’elle soit le plus petite possible.


Source image : Pixabay

voir l'article
116
Vedette du mois
L’adiante, la plus belle fougère du pays

On te présente une fougère chère à nos cœurs qui tapissent encore quelques parcelles de nos érablières. Même le frère Marie-Victorin l’a écrit dans la Flore laurentienne : « C’est la plus belle fougère du pays ».

On te présente une fougère chère à nos cœurs qui tapissent encore quelques parcelles de nos érablières. Même le frère Marie-Victorin l’a écrit dans la Flore laurentienne : « C’est la plus belle fougère du pays » (peut-être de l’Amérique du Nord) (peut-être du monde entier!!). On l’appelle Capillaire parce que ses tiges sont aussi fines que des cheveux d'ange. Son nom latin, adiatum (qui veut dire imperméable), rappelle les gouttelettes qui perlent sur ses frondes. C’est définitivement un autre petit bijou de nos forêts. Voici le portrait de l’adiante du Canada.

Tout un spectacle

Ses feuilles (ou frondes) sont délicates et divisées en plein de petits segments presque triangulaires. Elles ressembles à des éventails étalés à l’horizontal. Le tout est suspendu au bout d’un pétiole très foncé qui pousse en spiral. Vue de haut, c’est tout un spectacle. Son vert pâle et son look bien à elle font que les horticulteurs capotent sur cette fougère. Tout le monde la veut dans son jardin! Au printemps son rachis (la tige centrale) est rouge ce qui donne un contraste épatant : une véritable oeuvre d’art. Et la qualité de ses feuilles à ne pas plier sous la pluie, en plus de l’éclat qu’elles prennent lorsqu’elles sont couvertes de gouttes, attirent l’oeil et ce, depuis toujours. C’est une des premières plantes du Québec a voir été décrite scientifiquement. On aime croire que c’est parce qu’elle est si belle qu’elle a tout de suite charmé les naturalistes.


Pas touche!

Pour pousser, elle nécessite de l’ombre, un sol riche, comme dans les érablières du sud du Québec où l’on retrouve des d’autres espèces comme les tilleuls, les bouleaux et les caryers. Elles ont besoins de beaucoup d’humidité, il est donc possible de trouver des colonies de capillaires près des milieux humides. On en trouve même à Montréal, entre autres au Bois-de-Liesse et au Bois-de-l’Île-Bizard.

Par contre, comme les conditions parfaites pour l’adiante se retrouve dans des zones restreintes, ses populations se font de plus en plus rares. Bien qu’on ne soit pas inquiet de la voir disparaître (ouf!) et que sa situation soit moins alarmante, son histoire ressemble à celle du ginseng à cinq folioles. En plus du broutage excessif et de la diminution des érablières dans les basses-terres du Saint-Laurent, cette fougère incroyable fait face à une autre menace : la cueillette illégale. Comme des p’tits voleurs, des amateurs d’horticulture vont chercher en milieu naturel des individus matures complets ce qui réduit le succès des populations. Elle est désignée vulnérable ici depuis 2005, il est donc interdit de récolter plus de 5 plants annuellement, mais comme la police de la forêt ne peut pas faire le chien de garde devant de toutes les tales d’Adiantes, c’est assez difficile de contrôler ce braconnage.


On se croise les doigts et on garde foi en l’humanité pour qu’on laisse notre trésor national de fougère tranquille, là où elle doit prospérer. On est encore chanceux de pouvoir la trouver facilement. Alors, à ta prochaine rando, cherche-la. Entre deux érables argentés, tu ne pourras pas manquer ses belles spirales vert clair qui brillent dans les minces rayons de soleil. Tu vas tomber en bas de tes bottes tellement c’est beau!

Par Anne-Frédérique, éducatrice-naturaliste

Source image : Anne F. Préaux

voir l'article
117
Quoi faire?
Le sol qui fait la pomme

On te suggère donc de mettre tes bottes en tuyau et d’arpenter les vergers des basses Laurentides. Pourquoi là? Parce que c’est un des épicentres de la production de pommes de la province. Et ce n’est pas un hasard.

Ça y est, la saison des pommes est enfin de retour! Le Québec n’a pas une renommée mondiale que pour son sirop d’érable. On est pas mal bon en pommes itou! On te suggère donc de mettre tes bottes en tuyau et de prendre la direction des basses Laurentides pour aller arpenter les vergers. Pourquoi les basses Laurentides? Parce que c’est un des épicentres de la production de pommes de la province. Et ce n’est pas un hasard et on t’explique ça juste ici.

Prenons Oka, une des capitales « 100 % terroir » de la région. Pourquoi on retrouve des dizaines de vergers au pouce carré dans les environs d’Oka? La raison est simple : le sol. Dans ce coin-là, le sol est hétérogène, on trouve plein de dépôts différents ce qui donne un sol super riche, parfait pour l’agriculture en général.

Cette région (les collines d'Oka) fait partie des Montérégiennes, qui ont été formées par la dérive des continents et qui ont été façonnées par des points chauds qui ont fait remonter la croûte terrestre. Il faut aussi savoir qu’à un moment donné, sur le Québec, il y avait un immense glacier. Lorsqu’il s’est progressivement retiré, la région d’Oka a connu différentes séquences de dépôts. Le glacier, d’abord freiné par les collines d’Oka (faisant partie des Montérégiennes, on se souvient), a laissé du till grossier. Quessé ça? On appelle till, un mélange d’argile, de sable, de gravier et de grosses roches qui a été laissé par un glacier.

Ensuite, la mer de Champlain* a laissé deux types de dépôts. En bordure de la mer, là où l’altitude était plus élevée, des dépôts littoraux de sable ont été laissés (c’est entre autre pour ça qu’on retrouve des carrières de sable dans cette région-là aussi). À plus basse élévation, où la mer était plus profonde, les dépôts étaient plutôt argileux. Et finalement, lors du passage du lac Lampsilis** avec l’érosion causé par l’eau, des graviers intermédiaires (donc semi-petits) on été aussi déposés. Avec les siècles, tout ça s’est mélangé et a fait une belle soupe riche!

C’est ce beau mélange (cette hétérogénéité du sol) qui explique les différentes et abondantes cultures dans la région. Plus spécifiquement, les cultures de pommiers dominent sur les coteaux sableux. Le sable ne retient pas beaucoup l’humidité et les pommiers préfèrent généralement les sols bien drainés. En plus, comme ce sont des terrains bien inclinés (collines, plateaux qui se succèdent et vallons), c’est le spot idéal pour les vergers.

Alors, il y a aura des pommes, c’est garanti. De la bouette, c’est garanti. Et du fun, c’est garanti. Voici une petite liste de vergers où l’auto-cueillette est permise. C’est parti!

NOTES

* Ce sont les résidus d’eau du glacier qui ont formé la Mer de Champlain dans la dépression qui existaient entre deux plaques tectoniques. Aujourd’hui, on appelle cette dépression les basses-terres du Saint-Laurent. On te parle de cette ancienne mer, juste ici.

* C’est ce que la mer de Champlain a laissé derrière elle quand elle s’est retirée. Le lac Lampsilis, c’est donc un résidu, de résidu.

Par Anne-Frédérique, éducatrice-naturaliste

Sources images : Pixabay, Pixabay

voir l'article
No results found.
Thank you! Your submission has been received!
Oops! Something went wrong while submitting the form.
Notre blogue
découvrir
Nos audioguides
découvrir
Nos vidéos
découvrir
Nos fiches éducatives
découvrir
OUTILS
BLOGUE
fermer
Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience de navigation, diffuser des publicités ou des contenus personnalisés et analyser notre trafic. En cliquant sur « Accepter », vous consentez à notre utilisation des cookies. Pour plus d'information, veuillez consulter notre Politique de confidentialité.