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Découvrir la nature avec nos yeux d’expert.e.s

Parce que tu te demandes qu’est-ce qui se passe dans un cocon de papillon, comment se forme une tornade et comment les plantes communiquent... L'équipe de naturalistes de GUEPE a décidé de répondre à toutes tes questions, car la nature, ce n’est pas un mystère, c’est une science! Un.e naturaliste c’est quoi? En gros, c’est un.e spécialiste dont la mission première est de vulgariser les différentes sciences de la nature.

Chaque mois, on te présente une vedette, animale, végétale ou autre (oui, oui!), en plus des sujets préférés de nos naturalistes. Reste donc bien connecté.e. On va répondre aux questions de notre lectorat (incluant les tiennes) et on va aussi te proposer des places à visiter, des actions à poser, des trucs à voir et à lire. 

On te souhaite une bonne exploration de la nature!

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Vedette du mois
L’adiante, la plus belle fougère du pays

On te présente une fougère chère à nos cœurs qui tapissent encore quelques parcelles de nos érablières. Même le frère Marie-Victorin l’a écrit dans la Flore laurentienne : « C’est la plus belle fougère du pays ».

On te présente une fougère chère à nos cœurs qui tapissent encore quelques parcelles de nos érablières. Même le frère Marie-Victorin l’a écrit dans la Flore laurentienne : « C’est la plus belle fougère du pays » (peut-être de l’Amérique du Nord) (peut-être du monde entier!!). On l’appelle Capillaire parce que ses tiges sont aussi fines que des cheveux d'ange. Son nom latin, adiatum (qui veut dire imperméable), rappelle les gouttelettes qui perlent sur ses frondes. C’est définitivement un autre petit bijou de nos forêts. Voici le portrait de l’adiante du Canada.

Tout un spectacle

Ses feuilles (ou frondes) sont délicates et divisées en plein de petits segments presque triangulaires. Elles ressembles à des éventails étalés à l’horizontal. Le tout est suspendu au bout d’un pétiole très foncé qui pousse en spiral. Vue de haut, c’est tout un spectacle. Son vert pâle et son look bien à elle font que les horticulteurs capotent sur cette fougère. Tout le monde la veut dans son jardin! Au printemps son rachis (la tige centrale) est rouge ce qui donne un contraste épatant : une véritable oeuvre d’art. Et la qualité de ses feuilles à ne pas plier sous la pluie, en plus de l’éclat qu’elles prennent lorsqu’elles sont couvertes de gouttes, attirent l’oeil et ce, depuis toujours. C’est une des premières plantes du Québec a voir été décrite scientifiquement. On aime croire que c’est parce qu’elle est si belle qu’elle a tout de suite charmé les naturalistes.


Pas touche!

Pour pousser, elle nécessite de l’ombre, un sol riche, comme dans les érablières du sud du Québec où l’on retrouve des d’autres espèces comme les tilleuls, les bouleaux et les caryers. Elles ont besoins de beaucoup d’humidité, il est donc possible de trouver des colonies de capillaires près des milieux humides. On en trouve même à Montréal, entre autres au Bois-de-Liesse et au Bois-de-l’Île-Bizard.

Par contre, comme les conditions parfaites pour l’adiante se retrouve dans des zones restreintes, ses populations se font de plus en plus rares. Bien qu’on ne soit pas inquiet de la voir disparaître (ouf!) et que sa situation soit moins alarmante, son histoire ressemble à celle du ginseng à cinq folioles. En plus du broutage excessif et de la diminution des érablières dans les basses-terres du Saint-Laurent, cette fougère incroyable fait face à une autre menace : la cueillette illégale. Comme des p’tits voleurs, des amateurs d’horticulture vont chercher en milieu naturel des individus matures complets ce qui réduit le succès des populations. Elle est désignée vulnérable ici depuis 2005, il est donc interdit de récolter plus de 5 plants annuellement, mais comme la police de la forêt ne peut pas faire le chien de garde devant de toutes les tales d’Adiantes, c’est assez difficile de contrôler ce braconnage.


On se croise les doigts et on garde foi en l’humanité pour qu’on laisse notre trésor national de fougère tranquille, là où elle doit prospérer. On est encore chanceux de pouvoir la trouver facilement. Alors, à ta prochaine rando, cherche-la. Entre deux érables argentés, tu ne pourras pas manquer ses belles spirales vert clair qui brillent dans les minces rayons de soleil. Tu vas tomber en bas de tes bottes tellement c’est beau!

Par Anne-Frédérique, éducatrice-naturaliste

Source image : Anne F. Préaux

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Quoi faire?
Le sol qui fait la pomme

On te suggère donc de mettre tes bottes en tuyau et d’arpenter les vergers des basses Laurentides. Pourquoi là? Parce que c’est un des épicentres de la production de pommes de la province. Et ce n’est pas un hasard.

Ça y est, la saison des pommes est enfin de retour! Le Québec n’a pas une renommée mondiale que pour son sirop d’érable. On est pas mal bon en pommes itou! On te suggère donc de mettre tes bottes en tuyau et de prendre la direction des basses Laurentides pour aller arpenter les vergers. Pourquoi les basses Laurentides? Parce que c’est un des épicentres de la production de pommes de la province. Et ce n’est pas un hasard et on t’explique ça juste ici.

Prenons Oka, une des capitales « 100 % terroir » de la région. Pourquoi on retrouve des dizaines de vergers au pouce carré dans les environs d’Oka? La raison est simple : le sol. Dans ce coin-là, le sol est hétérogène, on trouve plein de dépôts différents ce qui donne un sol super riche, parfait pour l’agriculture en général.

Cette région (les collines d'Oka) fait partie des Montérégiennes, qui ont été formées par la dérive des continents et qui ont été façonnées par des points chauds qui ont fait remonter la croûte terrestre. Il faut aussi savoir qu’à un moment donné, sur le Québec, il y avait un immense glacier. Lorsqu’il s’est progressivement retiré, la région d’Oka a connu différentes séquences de dépôts. Le glacier, d’abord freiné par les collines d’Oka (faisant partie des Montérégiennes, on se souvient), a laissé du till grossier. Quessé ça? On appelle till, un mélange d’argile, de sable, de gravier et de grosses roches qui a été laissé par un glacier.

Ensuite, la mer de Champlain* a laissé deux types de dépôts. En bordure de la mer, là où l’altitude était plus élevée, des dépôts littoraux de sable ont été laissés (c’est entre autre pour ça qu’on retrouve des carrières de sable dans cette région-là aussi). À plus basse élévation, où la mer était plus profonde, les dépôts étaient plutôt argileux. Et finalement, lors du passage du lac Lampsilis** avec l’érosion causé par l’eau, des graviers intermédiaires (donc semi-petits) on été aussi déposés. Avec les siècles, tout ça s’est mélangé et a fait une belle soupe riche!

C’est ce beau mélange (cette hétérogénéité du sol) qui explique les différentes et abondantes cultures dans la région. Plus spécifiquement, les cultures de pommiers dominent sur les coteaux sableux. Le sable ne retient pas beaucoup l’humidité et les pommiers préfèrent généralement les sols bien drainés. En plus, comme ce sont des terrains bien inclinés (collines, plateaux qui se succèdent et vallons), c’est le spot idéal pour les vergers.

Alors, il y a aura des pommes, c’est garanti. De la bouette, c’est garanti. Et du fun, c’est garanti. Voici une petite liste de vergers où l’auto-cueillette est permise. C’est parti!

NOTES

* Ce sont les résidus d’eau du glacier qui ont formé la Mer de Champlain dans la dépression qui existaient entre deux plaques tectoniques. Aujourd’hui, on appelle cette dépression les basses-terres du Saint-Laurent. On te parle de cette ancienne mer, juste ici.

* C’est ce que la mer de Champlain a laissé derrière elle quand elle s’est retirée. Le lac Lampsilis, c’est donc un résidu, de résidu.

Par Anne-Frédérique, éducatrice-naturaliste

Sources images : Pixabay, Pixabay

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Ailleurs
Le cratère de Charlevoix

Si tu es déjà allé skier au Massif, te promener dans le parc des Grands-Jardins ou sur les routes entre Baie-Saint-Paul et La Malbaie, saches que tu es allé dans une formation géologique unique au monde : le cratère de Charlevoix.

Si tu es déjà allé skier au Massif, te promener dans le parc national des Grands-Jardins ou tu as déjà sillonné les belles routes entre Baie-Saint-Paul et La Malbaie, saches que tu as mis les pieds, les roues ou les skis dans une formation géologique unique au monde : le cratère de Charlevoix.

Ce cratère, c’est pas rien. C’est un des seuls cratères météoritiques habités AU MONDE. En plus, ce cratère-là est tellement vieux (entre 350 et 400 millions d’années), qu’on l’appelle maintenant astroblème. C’est le nom qu’on donne à une vieille blessure laissée à la Terre par une météorite, très vieille et usée par l’érosion et les mouvements de la croûte terrestre. L'astroblème de Charlevoix est le 3e plus grand au Canada.

Le Mont des Éboulements, a.k.a. le point d’impact

Le cratère de 54 km de diamètre a été formé après qu’une météorite de 2 km de diamètre ait pénétré l’atmosphère et ait percuté la croûte terrestre. L’impact était si puissant – l’équivalent de plus de 20 millions de bombes atomiques – que toute la région s’est transformée sous cet impact. Les roches ont fondues, se sont déplacées et se sont transformées. C’est ce cratère qui fait forcer le moteur de ta petite auto quand tu montes le Massif. C’est ce cratère qui réchauffe tes freins quand tu descends vers Baie-Saint-Paul. Et c’est ce cratère que tu peux observer par temps clair du haut du mont du Lac-des-Cygnes dans le parc national des Grands-Jardins. 60 % du cratère est observable de la surface. Pour les autres 40 %, tu peux les imaginer sous la surface du fleuve Saint-Laurent ou visiter l'Observatoire de l’astroblème de Charlevoix à La Malbaie pour en savoir plus sur cet impact phénoménal (et mieux comprendre plusieurs phénomènes astronomiques et même, voir des météorites en vrai!). C'est aussi cet impact qui a créé les montagnes de Charlevoix, et qui nous a donné l'écosystème alpin des hauts plateaux.

Si tu roules sur la route 138 vers la Côte-Nord, arrête-toi à Cap-à-l’Aigle, tout de suite après avoir traversé la rivière Malbaie. Tu pourras observer à l’horizon, le mont des Éboulements (on le voit mieux là que lorsqu’on est dans le village du même nom). Le relief symétrique que tu observes au loin, c’est le point d’impact de la météorite. Cet impact était si puissant que la météorite a rebondi et a fait remonter la croûte terrestre pour donner ce mont. Imagine au ralenti une goutte d’eau qui tombe dans l’eau et qui donne ce genre de forme :

Au centre, tu vois que ça remonte un peu, sous la goutte? Ben, c’est un peu ça, le mont des Éboulements!

Les spécialistes ont eu de la difficulté à dire que Charlevoix, c’était une cratère de météorite. On voyait le cercle sur les cartes topographiques depuis des lunes, mais les géologues n’arrivaient pas à confirmer son origine. C’est à la fin des années 60 qu’on a pu officialiser que ce cercle dans le bouclier canadien était le résultat d’une collision entre une météorite et la Terre. Comment? On a découvert des cônes de percussion (et pas de construction héhé!). Ce sont des roches coniques et striées qui se forment quand une météorite touche le sol. Ces roches sont typiques des impacts météoritiques et elles pointent pas mal tout le temps dans la direction du point d’impact.

Des cônes de percussion

En cette belle saison des couleurs, on te conseille fortement d’essayer le parcours géologique de Charlevoix! L’application développée par l’équipe de l’Observatoire te fera découvrir le cratère, ses paysages magnifiques et ses roches d’exception! Profites-en entre 2 lattés épices d’automne! Un roadtrip pas mal rock n’ roll! (rouler… sur la route des roches… t’as pogne?)


Sources images : JM Castonguay, Pixabay, Wiki

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Vedette du mois
Y’a rien comme le soleil

En été, on vit un fling haut en rebondissements, lui et nous. On le sent, l’endure, le fuit, on s’en protège et (on espère) en profiter. Mets tes lunettes fumées pis ta Coppertone 60, c’est la saison du soleil.

On ne pouvait pas passer à côté de lui comme vedette du mois de juillet. Depuis l'hiver, on s’est tranquillement rapprochés et pour les prochains mois, on va vivre un fling haut en rebondissements, lui et nous. On va le sentir, l’endurer, le fuir, s’en protéger et (on espère) en profiter. Mets tes lunettes fumées pis ta Coppertone 60, le mois de juillet, c’est le mois du soleil.

C’est quoi le soleil?

Bien franchement, c’est une étoile assez ordinaire. Ce qui la rend spéciale, c’est que c’est la plus proche de la Terre. Mais attention, pas siiii proche. Pumba (du fameux duo Timon et Pumba) avait bien raison quand il disait en 1994 que les étoiles c’est « des boules de gaz qui brûlent à des millions de kilomètres de nous » (ceux qui veulent se rappeler cette scène mémorable, attention aux feels…). Le soleil, c’est ça. On parle ici d’une boule d’hydrogène et d’hélium qui existe à une distance d’environ 149,6 millions de kilomètres de notre planète.

Comme un oignon, et comme la Terre, le soleil, il a des couches. Au centre, on trouve le noyau composé de gaz. C’est comme un four : c’est là que la fusion des atomes a lieu. C’est donc l’épicentre de la création d’énergie du soleil*. Les couches suivantes sont appelées des atmosphères. La plus basse des deux, la photosphère, émet les radiations et la lumière qu’on perçoit d’ici. La deuxième est beaucoup moins brillante, elle forme un anneau rougeâtre d’atomes d’hydrogène brûlants. C’est la chromosphère. Et finalement, la couronne. Elle ne brille pas, mais elle est immense. Elle s’étend sur des milliers de kilomètres, jusqu’à Pluton! C’est dans la couronne que le plasma peut voyager jusqu’à nous et créer des aurores polaires. Le soleil se tient au centre de la galaxie de la Voie lactée, et des huit planètes de notre système. Des astéroïdes, des comètes, bien de la poussière (entre autre les celles qui nous donne les Perséides), et une couple de planètes naines tournent aussi autour de lui.

L’étoile influenceuse

Cette boule en fusion influence notre vie, même sans réseaux sociaux. D’abord, sans le soleil, il n’y aurait pas de réseaux sociaux, parce qu’il n’y aurait pas de vie sur Terre… L’énergie lumineuse (la lumière) et l’énergie thermique qu’on reçoit permet d’avoir de l’eau à l’état liquide. C’est dans l’eau que la vie est apparue. C’est non-négligeable. En plus, il ferait un froid intolérable si on n’avait pas notre boulette de feu pour nous réchauffer.

L’énergie du soleil c’est aussi une bonne partie de la nourriture des plantes; ça permet la photosynthèse. Rappelle toi quand on te parlait de chaîne alimentaire, qui était tout en bas de la chaîne? Les végétaux. Sans le soleil, il n’y aurait plus de nourriture pour les animaux, et pour nous. La salade niçoise que tu dégustes, elle ne pourrait pas exister sans le soleil. En plus, les UV contribuent à nettoyer les eaux naturelles des molécules indésirables. On ajoute à ça que les animaux se servent de la réflexion de la lumière du soleil pour s’orienter. En plus, on peut utiliser l’énergie du soleil grâce aux panneaux solaires.

Le rayonnement solaire est aussi responsable des climats qu’on vit sur la Terre et d’une grande partie des phénomènes météo. Sans le soleil, il n’y aurait pas d’arc-en-ciel. (◕︵◕) Il fait aussi varier la température de l’eau des océans et influence les courants principaux, ceux qui entraînent et dévient les trajectoires des tempêtes. C’est aussi le soleil qui gère nos journées et nos saisons (en équipe avec notre planète, mais quand même).

On n’a pas vraiment besoin de convaincre personne de l’importance du soleil, on veut juste rendre un hommage bien mérité à une boule de gaz presque ordinaire qui rend nos vies (possibles et) meilleures. C’est vrai qu’il peut être fort et étouffant et que les canicules ce n’est pas toujours faciles**. On est plusieurs à avoir une relation amour-haine avec le soleil : on s’ennuie de lui en hiver, sa chaleur et sa lumière nous manque, mais on est plus capables de le voir en été, on est brûlé et suant et on veut juste que ça finisse.

Mais entre nous, y’a rien comme se lever le matin et voir un rayon de lumière entrer par la fenêtre. Y’a rien comme les oranges et les roses merveilleux d’un coucher de soleil. Et si c’est au dessus des montagnes, on pleure. Y’a rien comme un après-midi clair où il frappe sur la neige et éclaire la forêt. Y’a rien comme le moment où le soleil sort de derrière les nuages après un orage en été. Y’a juste rien comme le soleil.

NOTES

* Cette énergie est tellement puissante que le soleil émet 40 000 watts de lumière sur chaque pouce carré de sa surface. En comparaison, les ampoules qu’on installe chez nous, c’est 40, 60 watts…

** Les raisons pour lesquelles on trouve parfois le soleil tannant ne sont généralement pas naturelles. Pourquoi vivons-nous des canicules? En partie à cause de l’augmentation de l'effet de serre, et ça, c’est un peu à cause de nous….

Par Anne-Frédérique, éducatrice-naturaliste

Sources images : NASA Goddard Space Flight Center, Pixabay, Pixabay

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Question du public
C’est quoi l’effet de serre?

Attache-toi, pour répondre à cette question, on doit commencer par aller voir ce qui se passait dans l’atmosphère, il y 4 milliards d’années, quand la Terre était toute jeune.

« C’est quoi l’effet de serre? »

Attache-toi, pour répondre à cette question, on doit commencer par aller voir ce qui se passait dans l’atmosphère, il y 4 milliards d’années, quand la Terre était toute jeune. À cette époque, notre planète aurait dû être glacée, mais elle ne l’était pas. Évidemment, on ne peut pas savoir exactement, mais on suppose que les océans étaient tièdes. Quelque chose tenait la Terre bien au chaud. Les chances sont assez élevées que certains gaz comme le dioxyde de carbone et le méthane, qui sont produits naturellement par la Terre (dans le sol, par les volcans et les geysers), aient été présents dans l’atmosphère terrestre en quantité suffisante et aient agit comme isolants pour ne pas que la Terre devienne une boule de glace. (Enfin, c’est arrivé à deux reprises que la Terre devienne une boule de glace, mais rien n’est parfait…)

On sait aujourd’hui que ces gaz forment une couche dans notre atmosphère (à travers plein d’autres couches). Les gaz qui la composent (les gaz à effet de serre ou GES) sont présents naturellement sur notre planète : l’eau (sous forme de vapeur), le méthane, le dioxyde de carbone, le protoxyde d’azote, l’ozone, et ainsi de suite. Tout ça, c’est na.tu.rel.

L’histoire de la serre

Maintenant qu’on sait qu’autour de notre planète on trouve des gaz (tout à fait naturels), essayons de voir comment ils agissent pour éviter qu’on devienne un glaçon. La couche qu’ils forment (la couche de GES) créent une barrière qui a le même effet qu’une serre pour des tomates. C’est par ce phénomène naturel qu’une partie de l’énergie solaire est retenue sous forme de chaleur dans la basse atmosphère.

Voici en détail comment ça se passe :

  • Le soleil émet des rayons lumineux (de l’énergie) qui se rendent jusqu’à nous. Une partie de cette énergie est reflétée vers l’espace par notre atmosphère (1). L’autre partie des rayons la traverse et atteint la Terre (2).
  • Le sol terrestre absorbe une partie de cette énergie et se réchauffe. Parce qu’il est plein de chaleur, il émet à son tour de l’énergie, sous forme de rayons infrarouges (3).
  • Ces rayons montent vers l’atmosphère, une partie traverse la couche de GES (4), mais la majorité de ces rayons sont piégés par les GES (5).

Cette énergie piégée entre la Terre et la couche de GES permet à l’atmosphère de se réchauffer. C’est exactement ce qui se passe dans une serre de tomates. Mais ici, les tomates, c’est nous et tous les autres organismes vivants! Sans la couche de gaz à effet de serre, la température moyenne sur Terre serait de -18 °C. Parce que les GES nous garde au chaud, on dit qu’en moyenne la température terrestre atteint 15 °C. Très acceptable. Sans ces gaz, la vie sur Terre ne serait pas possible, ils sont donc, essentiels et, une fois encore, naturels.

Pourquoi on en parle?

On en parle parce qu’une grande partie des GES sont émis par l’activité humaine. Le gaz carbonique, le monoxyde de carbone, la vapeur d’eau et plusieurs autres gaz sont libérés par l’utilisation des combustibles fossiles, les dépotoirs, entre autres. Même si les GES sont produits naturellement, il reste qu’on en produit pas mal ce qui ne fait qu’augmenter leur quantité dans l’atmosphère et amplifie l’effet de serre. Alors même si certains hivers t’as l’impression que les vagues de froid sont plus intenses, il reste que globalement, il fait de plus en plus chaud et qu’on observe un changement dans les différents climats de la Terre.

Sources images : NASA, GUEPE

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