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Découvrir la nature avec nos yeux d’expert.e.s

Parce que tu te demandes qu’est-ce qui se passe dans un cocon de papillon, comment se forme une tornade et comment les plantes communiquent... L'équipe de naturalistes de GUEPE a décidé de répondre à toutes tes questions, car la nature, ce n’est pas un mystère, c’est une science! Un.e naturaliste c’est quoi? En gros, c’est un.e spécialiste dont la mission première est de vulgariser les différentes sciences de la nature.

Chaque mois, on te présente une vedette, animale, végétale ou autre (oui, oui!), en plus des sujets préférés de nos naturalistes. Reste donc bien connecté.e. On va répondre aux questions de notre lectorat (incluant les tiennes) et on va aussi te proposer des places à visiter, des actions à poser, des trucs à voir et à lire. 

On te souhaite une bonne exploration de la nature!

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Le cratère de Charlevoix

Si tu es déjà allé skier au Massif, te promener dans le parc des Grands-Jardins ou sur les routes entre Baie-Saint-Paul et La Malbaie, saches que tu es allé dans une formation géologique unique au monde : le cratère de Charlevoix.

Si tu es déjà allé skier au Massif, te promener dans le parc national des Grands-Jardins ou tu as déjà sillonné les belles routes entre Baie-Saint-Paul et La Malbaie, saches que tu as mis les pieds, les roues ou les skis dans une formation géologique unique au monde : le cratère de Charlevoix.

Ce cratère, c’est pas rien. C’est un des seuls cratères météoritiques habités AU MONDE. En plus, ce cratère-là est tellement vieux (entre 350 et 400 millions d’années), qu’on l’appelle maintenant astroblème. C’est le nom qu’on donne à une vieille blessure laissée à la Terre par une météorite, très vieille et usée par l’érosion et les mouvements de la croûte terrestre. L'astroblème de Charlevoix est le 3e plus grand au Canada.

Le Mont des Éboulements, a.k.a. le point d’impact

Le cratère de 54 km de diamètre a été formé après qu’une météorite de 2 km de diamètre ait pénétré l’atmosphère et ait percuté la croûte terrestre. L’impact était si puissant – l’équivalent de plus de 20 millions de bombes atomiques – que toute la région s’est transformée sous cet impact. Les roches ont fondues, se sont déplacées et se sont transformées. C’est ce cratère qui fait forcer le moteur de ta petite auto quand tu montes le Massif. C’est ce cratère qui réchauffe tes freins quand tu descends vers Baie-Saint-Paul. Et c’est ce cratère que tu peux observer par temps clair du haut du mont du Lac-des-Cygnes dans le parc national des Grands-Jardins. 60 % du cratère est observable de la surface. Pour les autres 40 %, tu peux les imaginer sous la surface du fleuve Saint-Laurent ou visiter l'Observatoire de l’astroblème de Charlevoix à La Malbaie pour en savoir plus sur cet impact phénoménal (et mieux comprendre plusieurs phénomènes astronomiques et même, voir des météorites en vrai!). C'est aussi cet impact qui a créé les montagnes de Charlevoix, et qui nous a donné l'écosystème alpin des hauts plateaux.

Si tu roules sur la route 138 vers la Côte-Nord, arrête-toi à Cap-à-l’Aigle, tout de suite après avoir traversé la rivière Malbaie. Tu pourras observer à l’horizon, le mont des Éboulements (on le voit mieux là que lorsqu’on est dans le village du même nom). Le relief symétrique que tu observes au loin, c’est le point d’impact de la météorite. Cet impact était si puissant que la météorite a rebondi et a fait remonter la croûte terrestre pour donner ce mont. Imagine au ralenti une goutte d’eau qui tombe dans l’eau et qui donne ce genre de forme :

Au centre, tu vois que ça remonte un peu, sous la goutte? Ben, c’est un peu ça, le mont des Éboulements!

Les spécialistes ont eu de la difficulté à dire que Charlevoix, c’était une cratère de météorite. On voyait le cercle sur les cartes topographiques depuis des lunes, mais les géologues n’arrivaient pas à confirmer son origine. C’est à la fin des années 60 qu’on a pu officialiser que ce cercle dans le bouclier canadien était le résultat d’une collision entre une météorite et la Terre. Comment? On a découvert des cônes de percussion (et pas de construction héhé!). Ce sont des roches coniques et striées qui se forment quand une météorite touche le sol. Ces roches sont typiques des impacts météoritiques et elles pointent pas mal tout le temps dans la direction du point d’impact.

Des cônes de percussion

En cette belle saison des couleurs, on te conseille fortement d’essayer le parcours géologique de Charlevoix! L’application développée par l’équipe de l’Observatoire te fera découvrir le cratère, ses paysages magnifiques et ses roches d’exception! Profites-en entre 2 lattés épices d’automne! Un roadtrip pas mal rock n’ roll! (rouler… sur la route des roches… t’as pogne?)


Sources images : JM Castonguay, Pixabay, Wiki

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Vedette du mois
Y’a rien comme le soleil

En été, on vit un fling haut en rebondissements, lui et nous. On le sent, l’endure, le fuit, on s’en protège et (on espère) en profiter. Mets tes lunettes fumées pis ta Coppertone 60, c’est la saison du soleil.

On ne pouvait pas passer à côté de lui comme vedette du mois de juillet. Depuis l'hiver, on s’est tranquillement rapprochés et pour les prochains mois, on va vivre un fling haut en rebondissements, lui et nous. On va le sentir, l’endurer, le fuir, s’en protéger et (on espère) en profiter. Mets tes lunettes fumées pis ta Coppertone 60, le mois de juillet, c’est le mois du soleil.

C’est quoi le soleil?

Bien franchement, c’est une étoile assez ordinaire. Ce qui la rend spéciale, c’est que c’est la plus proche de la Terre. Mais attention, pas siiii proche. Pumba (du fameux duo Timon et Pumba) avait bien raison quand il disait en 1994 que les étoiles c’est « des boules de gaz qui brûlent à des millions de kilomètres de nous » (ceux qui veulent se rappeler cette scène mémorable, attention aux feels…). Le soleil, c’est ça. On parle ici d’une boule d’hydrogène et d’hélium qui existe à une distance d’environ 149,6 millions de kilomètres de notre planète.

Comme un oignon, et comme la Terre, le soleil, il a des couches. Au centre, on trouve le noyau composé de gaz. C’est comme un four : c’est là que la fusion des atomes a lieu. C’est donc l’épicentre de la création d’énergie du soleil*. Les couches suivantes sont appelées des atmosphères. La plus basse des deux, la photosphère, émet les radiations et la lumière qu’on perçoit d’ici. La deuxième est beaucoup moins brillante, elle forme un anneau rougeâtre d’atomes d’hydrogène brûlants. C’est la chromosphère. Et finalement, la couronne. Elle ne brille pas, mais elle est immense. Elle s’étend sur des milliers de kilomètres, jusqu’à Pluton! C’est dans la couronne que le plasma peut voyager jusqu’à nous et créer des aurores polaires. Le soleil se tient au centre de la galaxie de la Voie lactée, et des huit planètes de notre système. Des astéroïdes, des comètes, bien de la poussière (entre autre les celles qui nous donne les Perséides), et une couple de planètes naines tournent aussi autour de lui.

L’étoile influenceuse

Cette boule en fusion influence notre vie, même sans réseaux sociaux. D’abord, sans le soleil, il n’y aurait pas de réseaux sociaux, parce qu’il n’y aurait pas de vie sur Terre… L’énergie lumineuse (la lumière) et l’énergie thermique qu’on reçoit permet d’avoir de l’eau à l’état liquide. C’est dans l’eau que la vie est apparue. C’est non-négligeable. En plus, il ferait un froid intolérable si on n’avait pas notre boulette de feu pour nous réchauffer.

L’énergie du soleil c’est aussi une bonne partie de la nourriture des plantes; ça permet la photosynthèse. Rappelle toi quand on te parlait de chaîne alimentaire, qui était tout en bas de la chaîne? Les végétaux. Sans le soleil, il n’y aurait plus de nourriture pour les animaux, et pour nous. La salade niçoise que tu dégustes, elle ne pourrait pas exister sans le soleil. En plus, les UV contribuent à nettoyer les eaux naturelles des molécules indésirables. On ajoute à ça que les animaux se servent de la réflexion de la lumière du soleil pour s’orienter. En plus, on peut utiliser l’énergie du soleil grâce aux panneaux solaires.

Le rayonnement solaire est aussi responsable des climats qu’on vit sur la Terre et d’une grande partie des phénomènes météo. Sans le soleil, il n’y aurait pas d’arc-en-ciel. (◕︵◕) Il fait aussi varier la température de l’eau des océans et influence les courants principaux, ceux qui entraînent et dévient les trajectoires des tempêtes. C’est aussi le soleil qui gère nos journées et nos saisons (en équipe avec notre planète, mais quand même).

On n’a pas vraiment besoin de convaincre personne de l’importance du soleil, on veut juste rendre un hommage bien mérité à une boule de gaz presque ordinaire qui rend nos vies (possibles et) meilleures. C’est vrai qu’il peut être fort et étouffant et que les canicules ce n’est pas toujours faciles**. On est plusieurs à avoir une relation amour-haine avec le soleil : on s’ennuie de lui en hiver, sa chaleur et sa lumière nous manque, mais on est plus capables de le voir en été, on est brûlé et suant et on veut juste que ça finisse.

Mais entre nous, y’a rien comme se lever le matin et voir un rayon de lumière entrer par la fenêtre. Y’a rien comme les oranges et les roses merveilleux d’un coucher de soleil. Et si c’est au dessus des montagnes, on pleure. Y’a rien comme un après-midi clair où il frappe sur la neige et éclaire la forêt. Y’a rien comme le moment où le soleil sort de derrière les nuages après un orage en été. Y’a juste rien comme le soleil.

NOTES

* Cette énergie est tellement puissante que le soleil émet 40 000 watts de lumière sur chaque pouce carré de sa surface. En comparaison, les ampoules qu’on installe chez nous, c’est 40, 60 watts…

** Les raisons pour lesquelles on trouve parfois le soleil tannant ne sont généralement pas naturelles. Pourquoi vivons-nous des canicules? En partie à cause de l’augmentation de l'effet de serre, et ça, c’est un peu à cause de nous….

Par Anne-Frédérique, éducatrice-naturaliste

Sources images : NASA Goddard Space Flight Center, Pixabay, Pixabay

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Question du public
C’est quoi l’effet de serre?

Attache-toi, pour répondre à cette question, on doit commencer par aller voir ce qui se passait dans l’atmosphère, il y 4 milliards d’années, quand la Terre était toute jeune.

« C’est quoi l’effet de serre? »

Attache-toi, pour répondre à cette question, on doit commencer par aller voir ce qui se passait dans l’atmosphère, il y 4 milliards d’années, quand la Terre était toute jeune. À cette époque, notre planète aurait dû être glacée, mais elle ne l’était pas. Évidemment, on ne peut pas savoir exactement, mais on suppose que les océans étaient tièdes. Quelque chose tenait la Terre bien au chaud. Les chances sont assez élevées que certains gaz comme le dioxyde de carbone et le méthane, qui sont produits naturellement par la Terre (dans le sol, par les volcans et les geysers), aient été présents dans l’atmosphère terrestre en quantité suffisante et aient agit comme isolants pour ne pas que la Terre devienne une boule de glace. (Enfin, c’est arrivé à deux reprises que la Terre devienne une boule de glace, mais rien n’est parfait…)

On sait aujourd’hui que ces gaz forment une couche dans notre atmosphère (à travers plein d’autres couches). Les gaz qui la composent (les gaz à effet de serre ou GES) sont présents naturellement sur notre planète : l’eau (sous forme de vapeur), le méthane, le dioxyde de carbone, le protoxyde d’azote, l’ozone, et ainsi de suite. Tout ça, c’est na.tu.rel.

L’histoire de la serre

Maintenant qu’on sait qu’autour de notre planète on trouve des gaz (tout à fait naturels), essayons de voir comment ils agissent pour éviter qu’on devienne un glaçon. La couche qu’ils forment (la couche de GES) créent une barrière qui a le même effet qu’une serre pour des tomates. C’est par ce phénomène naturel qu’une partie de l’énergie solaire est retenue sous forme de chaleur dans la basse atmosphère.

Voici en détail comment ça se passe :

  • Le soleil émet des rayons lumineux (de l’énergie) qui se rendent jusqu’à nous. Une partie de cette énergie est reflétée vers l’espace par notre atmosphère (1). L’autre partie des rayons la traverse et atteint la Terre (2).
  • Le sol terrestre absorbe une partie de cette énergie et se réchauffe. Parce qu’il est plein de chaleur, il émet à son tour de l’énergie, sous forme de rayons infrarouges (3).
  • Ces rayons montent vers l’atmosphère, une partie traverse la couche de GES (4), mais la majorité de ces rayons sont piégés par les GES (5).

Cette énergie piégée entre la Terre et la couche de GES permet à l’atmosphère de se réchauffer. C’est exactement ce qui se passe dans une serre de tomates. Mais ici, les tomates, c’est nous et tous les autres organismes vivants! Sans la couche de gaz à effet de serre, la température moyenne sur Terre serait de -18 °C. Parce que les GES nous garde au chaud, on dit qu’en moyenne la température terrestre atteint 15 °C. Très acceptable. Sans ces gaz, la vie sur Terre ne serait pas possible, ils sont donc, essentiels et, une fois encore, naturels.

Pourquoi on en parle?

On en parle parce qu’une grande partie des GES sont émis par l’activité humaine. Le gaz carbonique, le monoxyde de carbone, la vapeur d’eau et plusieurs autres gaz sont libérés par l’utilisation des combustibles fossiles, les dépotoirs, entre autres. Même si les GES sont produits naturellement, il reste qu’on en produit pas mal ce qui ne fait qu’augmenter leur quantité dans l’atmosphère et amplifie l’effet de serre. Alors même si certains hivers t’as l’impression que les vagues de froid sont plus intenses, il reste que globalement, il fait de plus en plus chaud et qu’on observe un changement dans les différents climats de la Terre.

Sources images : NASA, GUEPE

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Qc-Nature
Retour sur les grands problèmes environnementaux des années 1990

Si les enjeux environnementaux d’aujourd’hui sont les changements climatiques, la perte de biodiversité et le plastique à usage unique, avant, c’était la couche d’ozone et les pluies acides qui faisaient la une des journaux.

Si les grands enjeux environnementaux d’aujourd’hui sont les changements climatiques, la diminution de la biodiversité et le plastique à usage unique, il y a quelques décennies, c’était le trou dans la couche d’ozone et les pluies acides qui faisaient la une des journaux. Retour sur des enjeux environnementaux des années 1990 :


Le trou dans la couche d’ozone

T’as sûrement entendu parler du trou dans la couche d’ozone. La couche d’ozone, c’est quoi? C’est cette couche de gaz, l’ozone, qui flotte dans l’atmosphère et qui bloque une grande partie des rayons UV. (Oui, c’est comme la crème solaire de la planète.) Dans les années 70-80, on utilisait pas mal de CFC (les chlorofluorocarbones, des gaz contenus dans les aérosols et les appareils réfrigérants). Ceux-ci comportent des molécules de chlore qui – avec l’aide de l’énergie solaire – réagissent avec l’ozone et le transforme en différents composés, détruisant ainsi tranquillement la couche d’ozone. Tous ces gaz sont en baisse (et pour certains, interdits depuis quelques années) depuis le protocole de Montréal, ratifié par tous les pays des Nations Unies en 1987.

La destruction rapide de la couche d’ozone a laissé un trou béant au dessus de l’Antarctique. Directement relié à l’activité humaine, ce trou est devenu tristement célèbre. Suite aux efforts communs engendrés par le protocole de Montréal, les Nations Unies ont confirmé à la fin de 2018 que la couche d’ozone était en rémission et que le trou se refermait. Wouhou!! Par contre, plusieurs scientifiques surveillent encore la couche d’ozone de près et avec une plus grande attention. Au début des années 2010, une concentration de fréon-11 a refait apparition dans l’atmosphère… Les gaz de remplacement des CFC dans les systèmes de réfrigération sont peut-être moins nocifs pour la couche d’ozone, mais seraient des gaz à effets de serre très puissants. C’est à suivre!

Les pluies acides

On classe les pluies acides comme un problème des années 90 mais en fait, les pluies acides sont un problème qui date des décennies précédentes. Si les CFC étaient surtout un problème de gaz dans l’atmosphère, ici, on parle d’un problème qui affecte en plus l’eau de ruissellement. Et qui est aussi causé par l’activité humaine. L’utilisation des combustibles fossiles produit des gaz qui réagissent avec les molécules d’eau créant ainsi de l’acide nitrique et sulfurique, hyper toxiques pour les vivants. L’utilisation du charbon et du pétrole notamment relâchaient à cette époque des milliers de kilogrammes de dioxyde de soufre, un composé qui acidifie l’eau et qui en plus, peut voyager dans l’air sur de très longues distances. L’affaire, c’est que ces molécules d’eau-là finissent par retomber au sol sous forme de différentes précipitations : pluie, neige, grêle, slush… et continuent leur chemin dans les écosystèmes via le cycle de l’eau.

En 1991, le Canada et les États-Unis ont signé l’Accord sur la qualité de l’air qui devait faire en sorte de réduire dramatiquement le flux de polluants des États-Unis vers l’est du Canada*. Les polluants ont été réduits, mais ce n’est qu’au début des années 2010 que les scientifiques ont commencé à voir un rétablissement des écosystèmes, dans les sols entre autres. Un manque de calcium dans les sols aurait ralenti le processus de rétablissement.

Ça va mieux, mais il faut être réaliste: tant qu’on utilisera des combustibles fossiles pour faire rouler les voitures et se chauffer, on aura toujours un p’tit problème de pluies acides…

La tordeuse des bourgeons de l’épinette

Des œufs de tordeuse

Un petit insecte pas mal ravageur a fait des siennes aussi pendant les années 80-90 : la tordeuse des bourgeons de l’épinette. Affectant une grande partie de la forêt boréale, la dernière grosse épidémie (1967-1992) a mené à l’adoption d'une stratégie de protection des forêts par le gouvernement du Québec en 1994. Au Québec, cet insecte ne consomme pas seulement les bourgeons de l’épinette: il s’attaque en fait principalement aux sapins baumiers. Les populations atteignent un niveau épidémique tous les 30 ans environ. Présentement, il y a quelques populations en épidémie, mais on contrôle plus les populations pour limiter la perte de bois plutôt que de tenter de l’enrayer. Un peu comme pour toutes les espèces envahissantes… On t’explique ça en détail ici.

Ça l’air gros tout ça et on se sent un peu impuissants parfois, mais c’est vrai que les p’tits gestes, ça compte. N’hésite pas à y penser deux fois avant d’acheter un produit : « J’en ai tu vraiment besoin? », « Qu’est-ce que ce produit laissera comme trace? », « Est-ce que je peux en fabriquer une version avec ce que j’ai dans mon garde-manger? » La planète te remerciait en 1990 et te remerciera encore longtemps!

NOTE

*La rotation de la Terre et les vents dominants poussaient tous ces gaz toxiques et les pluies acides vers le nord…

Sources images : NASA, Pixabay, USDA Forest Service

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Question du public
Pourquoi les crabes marchent sur le côté?

On est là pour aller au fond des choses. La question du jour est simple, mais ultra importante: « Pourquoi les crabes marchent sur le côté? »

« Pourquoi les crabes marchent sur le côté? »

Tu le sais, on est là pour toi. On est là pour aller au fond des choses. On a traité plusieurs sujets sérieux et ça ne s’arrêtera pas aujourd’hui. La question du jour est simple, mais ultra importante : « Pourquoi les crabes marchent de côté? »


D’abord, tout ça est dû à l’anatomie des crabes. Si tu t’imagines un crabe (un crustacé), t’as probablement en tête un petit animal qui ressemble à ça.

Plus long que large avec des pattes assez courtes, c’est exactement les raisons pour lesquelles le crabe se déplace mieux sur le côté. Ses articulations sont aussi faites pour que l’amplitude de ses pas soit plus efficace… de côté! De toutes façons, comme ses pattes sont collées les unes sur les autres sur son thorax, elles ne se déplacent pas super bien de l’avant vers l’arrière.

Mais! Il existe d’autres espèces de crabes qui ont des pattes plus longues et un corps un peu plus rond. Ceux-ci se déplacent un peu plus vers l’avant et on n’a pas l’impression qu’ils se déplacent juste sur le côté. Le crabe araignée en est un bon exemple.


Un crabe araignée

Le crabe a donc choisi comme stratégie la rigidité et le camouflage versus la rapidité pour se cacher. En plus d’avoir une carapace rigide, plusieurs crabes collent des algues dessus, non pas pour faire cute, mais pour encore mieux se camoufler!

C’est ben faite pareil, non?


Source image : Kris-Mikael Krister

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