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Découvrir la nature avec nos yeux d’expert.e.s

Parce que tu te demandes qu’est-ce qui se passe dans un cocon de papillon, comment se forme une tornade et comment les plantes communiquent... L'équipe de naturalistes de GUEPE a décidé de répondre à toutes tes questions, car la nature, ce n’est pas un mystère, c’est une science! Un.e naturaliste c’est quoi? En gros, c’est un.e spécialiste dont la mission première est de vulgariser les différentes sciences de la nature.

Chaque mois, on te présente une vedette, animale, végétale ou autre (oui, oui!), en plus des sujets préférés de nos naturalistes. Reste donc bien connecté.e. On va répondre aux questions de notre lectorat (incluant les tiennes) et on va aussi te proposer des places à visiter, des actions à poser, des trucs à voir et à lire. 

On te souhaite une bonne exploration de la nature!

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Une caverne à Montréal

En plus de son sol rempli de fossiles, ses cours d’eau souterrains et de sa composition géologique particulière datant de la Mer de Champlain, le sous-sol de Montréal cache aussi une caverne. Prêt pour un voyage dans le temps?

La grande métropole québécoise cache bien des secrets. En plus de son sol rempli de fossiles, ses cours d’eau souterrains et de sa composition géologique particulière datant de la Mer de Champlain, le sous-sol de Montréal cache aussi une caverne. Prêt pour un voyage dans le temps?

Déplace la vidéo avec ta souris pour voir une vue 360 de la caverne.

Située dans le parc de quartier Pie-XII, dans Saint-Léonard, la caverne de Saint-Léonard, est un lieu unique. Elle a été découverte en 1812, puis utilisée pendant la Rébellion des patriotes de 1837* comme une armurerie et une cachette par les rebels. On a fini par l’abandonner. Curieux d’en savoir davantage sur cette caverne, la Société québécoise de spéléologie a commencé à l’étudier en 1978. Elle a ensuite été nommée site patrimonial historique. Et récemment, en 2017, de nouvelles galeries, vieilles de 15 000 ans, ont été découvertes.

Ces nouvelles caves font au-delà de 200 m de long, ce qui est énorme pour une caverne au Québec, et spécialement en milieu urbain. Pour l’explorer, les spéléologues ont sorti leurs kayaks gonflables parce que une nappe d’eau remplit partiellement la cavité. On y a aussi découvert des stalactites et les stalagmites qui font presque 20 centimètres de long. Tu vas nous dire que 20 cm c’est rien du tout, mais si on pense qu’au Québec, ça prend environ 1000 ans pour qu’un centimètre de stalagmites se forme, c’est exceptionnel!

Cette caverne est le résultat du déplacement de la roche par un glacier. En étudiant les photos des parois, les spécialistes ont pu conclure que les murs de la galerie, très droits, présentent des creux et des bosses qui sont complémentaires (qui peuvent s’encastrer). Comme si la roche s’était disloquée, poussée par le glacier.

On a chatouillé ta curiosité? Pas de problème, tu peux faire partie des plus ou moins 3000 visiteurs annuels de la caverne de Saint-Léonard. Toutefois, comme les nouvelles galeries sont encore à l’étude seulement la vieille section est ouverte au public. Les 40 m de tunnels qui mènent à une chambre ouverte puis les passages qui se rapetissent de plus en plus, les échelles, la bouette sur tes jeans et le guide extraordinaire, valent définitivement le détour. Mets tes bottes de pluie et ton casque de spéléologue, on va visiter la caverne de Saint-Léonard.**

NOTES

* Au printemps 1837, Louis-Joseph Papineau et sa bande de rebels patriotes, ont tenté de faire face aux troupes britanniques dans ce qu’était à l’époque le Bas-Canada. Les rebels ne faisaient pas le poids devant les Anglais. Le tout c’est fini dans le sang, les fuites des rebels vers les États-Unis, les arrestations, les déportations vers l’Australie et une couple de pendaisons. Une très joyeuse portion de notre histoire…

** P.S. Ça prend une réservation, donc, vas faire un tour sur la page de la Société québécoise de spéléologie.

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Qc-Nature
Les bibittes ou les arthropodes

Bibittes, c’est un terme non-officiel pour un tas de créatures. On va démêler les fils qui relient les insectes, les araignées et les autres bibittes.

« Bibittes », c’est un terme non-officiel pour un tas de créatures qu’on range toutes dans le même tiroir de notre mémoire parce qu’elles sont petites et qu’elles ont beaucoup de pattes (et souvent, parce qu’elles écœurent). Alors, on va faire le ménage dans ce tiroir, on va démêler les fils qui relient les insectes, les araignées, les scutigères et les autres bibittes (mal aimées).

D’abord, il faut savoir que la plupart des animaux qu’on appelle des bibittes appartient au phylum (au groupe) des arthropodes. Ce sont des invertébrés avec un exosquelette (une carapace dure) pour protéger leur corps séparé en segments (on dit des métamères) et ils ont beaucoup de pattes qui sont articulées (donc, elles peuvent plier). Bien que cet embranchement du vivant soit celui qui regroupe le plus d’espèces, on en éloigne tous les vers de terre et les sangsues (qui sont dans le groupe des annélides), les escargots, les limaces (deux exemples de mollusques), les serpents et les grenouilles (des vertébrés). Tous des exemples d’animaux qu’on a déjà entendu se faire appeler « une bibitte ».

Les arthropodes se divisent en 5 principaux sous-embranchements : les chélicérates, les crustacés, les hexapodes, les myriapodes et les trilobites (dont on ne connaît que des individus fossiles). Alors, qui est qui?

Les chélicérates

Une épeire diadème, la princesse des araignées

On trouve dans ce groupe les bibittes à 8 pattes. Voici donc où se cachent les araignées, les scorpions et les acariens. Leur corps comporte 2 parties distinctes, la tête (qui est fusionnée avec le thorax, donc le céphalothorax) et l’abdomen. La plupart des chélicérates ne peuvent pas manger de nourriture solide. Elles ont donc des pièces buccales modifiées qu’on appelle des chélicères (d’où le nom de leur groupe) et qui leur permettent d’absorber leur nourriture de manière liquide (ou du moins, molle). Par exemple les tiques sucent le sang et les araignées utilisent leur crochet à venin. Ces bestioles à 8 pattes ont aussi des pédipalpes pour manipuler leur proie (chez les scorpions, elles ont la forme de pinces).

Les crustacés

La belle écrevisse

Oui, oui, tu les connais. Crevettes, homards, crabes et écrevisses sont les fiers (et les plus connus principalement à cause de la popularité culinaire) représentants des crustacés. Mais il y en a bien d’autres : des microscopiques, comme les daphnies et des insoupçonnés, comme les balanes qu’on voit sur les rivages ou sur certaines baleines. Les crustacées ont tous plus de 10 pattes (par exemple, le cloporte, le seul crustacé terrestre du Québec, a 14 pattes) et 2 paires d’antennes.

Les hexapodes

Mandibules much!

Hexa- pour 6. Ces petites créatures ont 6 pattes; on les appelle aussi les insectes. Ils n’ont pas vraiment besoin de présentation, mais on tient à rappeler que leur corps est divisé en 3 parties (tête, thorax et abdomen), qu’ils ont des antennes et que presque tous les hexapodes ont des mandibules pour accompagner leurs pièces buccales. Pour te souvenir de cet important groupe, pense à la fourmi, elle présente toutes les caractéristiques de manière évidente.

Les myriapodes

Les belles pattes du mille-pattes

On trouve dans ce dernier groupe (et non le moindre) les scutigères, les mille-pattes et les centipèdes. Ils sont caractérisés par un corps généralement looooooong dont chaque segment porte 1 à 2 paires de pattes. Et ils ont 4 mandibules.

Ce qui unit toutes ces belles créatures, ce n’est pas seulement leur apparence. Pour grandir, changer de taille ou acquérir des nouveaux organes, elles doivent changer périodiquement leur squelette externe : elles doivent muer. On parle ici de mue de croissance ou encore de métamorphose, comme lorsque la chenille devient un papillon. L’ensemble de ce groupe, comme il représente plus de la moitié de toutes les espèces animales vivantes, a non seulement un grand succès grâce à ses adaptations, mais il est aussi un pilier de tous les écosystèmes en formant la base de la chaîne trophique, avec les producteurs.

Alors, les bibittes, c’est beaucoup de petites créatures, aussi essentielles pour la maintien de la biodiversité que magnifiques par leur ingénierie.

Sources images : krzysztofniewolny, Pxfuel, Pixabay, Thomas Shahan

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Les vivants du médiolittoral

Monte, descend, monte, descend… Le niveau de l’eau dans la zone de balancement des marées dans le Saint-Laurent varie tous les 6 h. C’est réglé comme la montre de ton grand-père, euh, comme une horloge grand-père!

Monte, descend, monte, descend… Le niveau de l’eau dans la zone de balancement des marées dans le Saint-Laurent varie tous les 6 h. C’est réglé comme la montre de ton grand-père, euh, comme une horloge grand-père!

Qu’est-ce que ça change que l’eau monte et descende sur la plage ou sur des rochers? Ça change la salinité de l’eau, sa température, les vivants qu’on y trouve, bref, c’est un écosystème très spécial. Il y a une faune et une flore super adaptée à cette zones du littoral (aka « le bord de l’eau ») qu’on appelle le « médiolittoral », en comparaison avec le supralittoral (la partie du littoral au-delà de la limite de la plus haute marée et influencée par les embruns d’eau salée) et l’infralittoral (la partie du littoral toujours sous l’eau et influencée par la lumière qui pénètre dans l’eau). En prenant en exemple le médiolittoral de l’estuaire du Saint-Laurent, cette biodiversité est donc capable de vivre 6 heures par jour sous l’eau très froide et très salée et un autre 6 heures par jour, au gros soleil, dans le sable chaud, avec très peu d’eau. Imagine : tu te fais bronzer 6 h par jour, pas de crème solaire, puis, le 6 h suivant, tu le passes dans le frigo, pas de manteau… et ça n’arrête jamais!

Le médiolittoral de Charlevoix qui se fait visiter par des jeunes explorateurs

Alors, comment font ces vivants pour vivre dans de telles conditions? D’abord, les végétaux présents dans cette zone sont surtout des algues. Comme il y a beaucoup de ruissellement dans ces zones, les espèces d’algues trouvées dans le médiolittoral dépendent aussi de la salinité de l’eau. On ne trouvera pas les mêmes espèces près du ruisseau qui coule vers la mer que celles qui se trouve plus près de la limite du médiolittoral. Par contre, on peut quand même voir de façon générale que les algues ont presque toutes des flotteurs qui leur permettent de ne pas rester écrasées quand l’eau remonte. Ceci les aide à maximiser la surface avec laquelle elles peuvent faire de la photosynthèse. Quand la marée baisse, c’est leur tissus souvent épais et gélatineux qui leur évite la dessiccation (autrement dit, qui les empêchent de devenir un raisin sec). Si tu en prends dans tes mains, tu sentiras cette genre de gélatine glisser sur tes doigts. Cette « glue », on s’en sert en cuisine! La mousse d’Irlande (une espèce d’algue rouge) est remplie de carraghénane, un glucide qui sert de gélifiant dans plusieurs produits laitiers comme la crème glacée. Il y a un p’tit peu de la mer dans ton congélateur! #ricardo


La faune du médiolittoral est aussi typique de cet écosystème. On y trouve une grande variété d’invertébrés, particulièrement des mollusques, quelques crustacés et quelques vers marins. Les animaux peuvent se déplacer davantage alors quand la marée baisse, ils ont tendance à se déplacer vers les zones humides : les cuvettes (les flaques d’eau entre les rochers), sous les algues, sous les roches ou dans le sable. C’est fou ce que tu peux trouver en soulevant une touffe de fucus! Des gammares (des p’tites crevettes qui nagent sur le côté), des néréis (des vers marins), des littorines (des minuscules escargots marins)…

Les mollusques, eux, sont plus chill et se déplacent moins. Comme s’ils vivaient dans une van, ils ont tout à portée de main… Quand la marée baisse : ils ferment leur coquille ou se collent à une roche pour garder l’humidité autour de leur corps mou. Quand la marée remonte, ils en profitent pour s’ouvrir, sortir leurs siphons et filtrer l’eau pour se nourrir du plancton. Certains mollusques comme les patelles (des genres de petits cônes) se collent par succion sur les roches et sont tellement bien accrochés qu’il est presque impossible de les décoller! D’autres comme les myes, restent enfoncées dans le sable et étirent simplement leur siphon pour filtrer ce qui passe par là.


Des belles patelles

Parce que cet article n’est qu’un BREF survol de cet écosystème fabuleux, à ton prochain roadtrip près de l’estuaire, prends un moment pour te promener près de l’eau à marée basse. Fouille les cuvettes, soulève les roches et les algues et observe cet écosystème d’un oeil nouveau. Surveille bien la marée car elle remonte toujours plus vite qu’on le pense!

Psssst!! On te suggère ce guide pour accompagner tes découvertes!

Sources images : GUEPE, Auguste Le Roux

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Choix du naturaliste
Darwin, l’homme

En mémoire de son immense travail, on te présente aujourd’hui le père de la théorie de la sélection naturelle, le seul et l'unique : Darwin!

En mémoire de son immense travail, on te présente aujourd’hui le père de la théorie de le sélection naturelle! Ce naturaliste et paléontologiste bien révolutionnaire pour son époque, est l’un des seuls chanceux à voir une de ses théories (une majeure en plus) être acceptée par ses pairs de son vivant. On parle ici de Charles Darwin, l’homme fasciné par les adaptations des êtres vivants!

Il n’a pas toujours eu une immense barbe blanche…

C’est à tout juste 22 ans, en 1831, qu’il s’embarque sur le Beagle pour un voyage sur les mers qui va complètement changer sa vie. Son expédition dure un total de cinq ans (on s’croise les doigts pour lui qu’il n’avait pas le mal de mer) et l’amène partout à travers le monde – il en fait littéralement le tour. Comme tout bon naturaliste, à chaque escale, Darwin passe tooooooout son temps à explorer la nature, récolter des échantillons de roches, même des organismes vivants – qui n’avaient jamais été découverts auparavant – et à noter ses observations dans son journal. Pas son journal intime, mais bien son journal scientifique! Pendant son voyage, il partage ses découvertes par la poste à ses compatriotes naturalistes en Angleterre, ce qui lui permet d’établir sa réputation et de faire reconnaître ses découvertes. #famous

Sa curiosité et son avide désir de comprendre le vivant l’amène à observer et découvrir des faits assez étonnants sur les espèces animales qu’il croise. C’est notamment son escale sur les îles Galàpagos qu’il l’amènera à comprendre la sélection naturelle. En se promenant d’îles en îles, il observe plusieurs espèces de pinsons. Rien de spectaculaire, tu te dis, mais ce sont ces heures à observer des p’tits oiseaux qui lui ont permis de comprendre que chaque espèce s’est adaptée à leur habitat pour leur mode de vie.

Comme dirait un autre Charles plus connu au Québec : FASCINANT

Mais Darwin n’a pas seulement eu une vie mouvementée au niveau de ses découvertes scientifiques! Darwin et sa femme (qui n’est nul autre que sa cousine!) ont eu dix enfants. Charles (on peut l’appeler par son prénom maintenant qu’on le connaît mieux!) avait pour réputation d’être un père dévoué malgré son travail acharné pour comprendre les êtres vivants. #dadgoal C’est après des années de maladie, le 19 avril 1882, que ce père (de dix enfants, mais aussi le père de la sélection naturelle) s’éteint, à l’âge de 73 ans.

Si t’as envie de te plonger un peu plus dans les réflexions de Darwin, on te recommande son livre L’origine des espèces, où il expose sa théorie et ses réflexions. Un classique de la littérature-nature.

Sources images : Wiki

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Qc-Nature
∅ texto pour les plantes

Ça te prend une seconde envoyer un texto à quelqu’un à l’autre bout de la planète. C’est ce qu’on appelle de la communication efficace, n’est-ce pas? Imagine que pour transmettre un simple message, ça te prenne des heeeeeuuuures…

Ça te prend une seconde envoyer un texto à quelqu’un à l’autre bout de la planète. C’est ce qu’on appelle de la communication efficace, n’est-ce pas? Imagine que pour transmettre un simple message, ça te prenne des heeeeeuuuures… (-‸ლ) L’horreur!!! C’est ce qui arrive chez les végétaux lorsqu’ils communiquent entre eux. Oui, tu as bien lu, les végétaux ont des méthodes pas banales de communication, au sein d’une même espèces, entre les espèces et même avec les animaux.

Les plantes communiquent oui, mais ça se fait sous forme de signaux. On dit qu’elles communiquent parce qu’elles émettent ces signaux et qu’elles sont capable d’analyser ceux des autres. C’est donc un type de communication. Ces signaux peuvent prendre plusieurs formes : lumineux, sonores, volatiles, chimiques et même électriques.

Un arbre d’acacia, qui est probablement en train de produire du tanin à cause de ce koudou

On fait un saut en Afrique. Les koudous, des grands brouteurs (un peu comme le cerf de Virginie ici), mangent les feuilles d’acacia (un buisson de la famille des féviers). Comme il se sent attaqué, l’arbre brouté se met à produire dans ses feuilles du tanin. Cette substance végétale protéinée donne un goût épouvantable aux juteuses feuilles, empêchant le koudou de poursuivre sont broutage. Et ce n’est pas tout. Les feuilles émettent aussi de l’éthylène (un gaz) qui est diffusé dans l’air. Poussé par le vent, cet éthylène alertent les buissons d’acacia avoisinants de la présence de brouteurs potentiels et trigger la production de tanin comme défense, avant même d’avoir été attaqués. C’est donc la fin du repas pour les koudous qui n’ont plus de délicieuses plantes à manger, seulement des feuilles indigestes.

Plus près de nous, les érables et les peupliers produisent aussi de l’éthylène volatile lorsqu’ils sont attaqués.

Qui sait ce qu’il se dit sous nos pieds…

En plus des signaux transportés par le vent, comme ceux des acacias, un réseau complexe de communication existe juste sous nos pieds. Partout dans le sol on retrouve des hydres, la partie souterraine des champignons. Ces filaments blanchâtres s’attachent aux végétaux et relient des arbres et des plantes, en mélangeant les espèces, pour créer le wood-wide web. Les plantes ainsi attachées au réseau peuvent alors échanger de la matière! Il est fort probable qu’elles puissent aussi échanger de l’information par la production de composés chimiques, mais ça reste encore à prouver. Et même sans les champignons, les plantes seraient capable de communiquer par leurs racines enchevêtrées (fusionnées par le cambium*).

A-t-on déjà vu un bison converser avec un brin d’herbe? Non. Et pourrait-on dire que les pissenlits jasent avec les abeilles? La capacité des plantes d’attirer les pollinisateurs avec des odeurs et des couleurs variées, on pourrait considérer ça comme un système de communication. Et cette communication se fait entre des espèces de règnes différents (animal et végétal). On dit aussi qu’il y a des plantes, comme la tomate et le tabac, qui peuvent produire un signal hormonal pour attirer les prédateurs d’insectes herbivores quand elles se font manger.

Les cris, les ultrasons, les bouteilles à la mer, les contacts de groupe, les couleurs, les danses, les signaux chimiques, les chants des oiseaux, des orthoptères ou des grenouilles, les textos… Il existe des tonnes de façons de communiquer, autant chez les animaux que chez les plantes. Ces dernières ne font pas beaucoup de bruit, mais elles s’envoient définitivement des messages.

#woodwideweb

NOTES

* Le cambium, c’est une fin couche sous l’écorce de l’arbre et le liber, où la sève circule.

Sources images : Pixabay, Pixabay

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