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Découvrir la nature avec nos yeux d’expert.e.s

Parce que tu te demandes qu’est-ce qui se passe dans un cocon de papillon, comment se forme une tornade et comment les plantes communiquent... L'équipe de naturalistes de GUEPE a décidé de répondre à toutes tes questions, car la nature, ce n’est pas un mystère, c’est une science! Un.e naturaliste c’est quoi? En gros, c’est un.e spécialiste dont la mission première est de vulgariser les différentes sciences de la nature.

Chaque mois, on te présente une vedette, animale, végétale ou autre (oui, oui!), en plus des sujets préférés de nos naturalistes. Reste donc bien connecté.e. On va répondre aux questions de notre lectorat (incluant les tiennes) et on va aussi te proposer des places à visiter, des actions à poser, des trucs à voir et à lire. 

On te souhaite une bonne exploration de la nature!

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Qc-Nature
La berce du Caucase : toxique et envahissante

On t’a déjà parlé de plantes envahissantes et de leurs effets sur la biodiversité et sur la santé des écosystèmes. On te présente une autre plante venue d’ailleurs qui fait des ravages dans nos écosystèmes : la berce du Caucase.

On t’a déjà parlé de plantes envahissantes et de leurs effets sur la biodiversité et sur la santé des écosystèmes. On te présente une autre plante maléfique venue d’ailleurs qui fait des ravages dans nos écosystèmes et sur ta belle peau douce : la berce du Caucase.

Cette plante herbacée peut mesurer jusqu’à 5 m de haut! C’est pas petit ça. Elle porte de petites fleurs blanches qui forment une ombelle (comme un parapluie inversé) d’environ 25 à 50 cm de diamètre. Sa tige est robuste avec des taches longues allant du rouge au mauve. On trouve aussi quelques poils blancs et rudes ici et là sur sa tige. L’envers des feuilles, qui peuvent atteindre 1,5 m de largeur, est écailleux. Est-ce que tous ces détails sont importants? Absolument! Cette plante exotique envahissante ressemble énormément à la berce laineuse, une espèce indigène. La berce laineuse, en comparaison, ne mesure pas plus que 3 m de hauteur et ses ombelles de fleurs font environ 15 cm de diamètre. Sa tige et l’envers de ses feuilles sont entièrement couverts de poils blancs et souples.


Pourquoi faut-il s’en méfier ?

D’abord utilisée dans les jardins pour son élégance, elle a été identifiée au Québec pour la première fois en 1990. Sa taille et sa robustesse en faisait une espèce de choix à mettre dans sa plate-bande. Ça nous rappelle l’histoire du nerprun et de la renouée japonaise, non? Une fois sortie des jardins, la berce a rapidement colonisé les milieux naturels, ouverts ou perturbés. Comme elle produit beaucoup de graines, plus de 20 000 par plant, elle compétitionne férocement avec la flore indigène. Ses graines peuvent survivre 5 ans dans le sol et elle peut se reproduire de manière végétative à partir de sa racine. Elle est donc très efficace et très resilience. En plus, les plantes matures se développent tôt au printemps et créent de l’ombre (avec leurs gigantesques feuilles) atténuant alors les conditions de croissance des autres herbacés indigènes. Booouuuuuh!!

Et c’est pas fini, en plus d’être un envahisseur notable, la sève de la berce du Caucase contient une toxine qui crée des réactions cutanées. D’abord, la sève est incolore et inodore, au premier contact de la peau, on ne ressent pas de douleur. Mais surprise! C’est 48 h plus tard que la toxine forme des dermatites : des lésions qui ressemblent à des brûlures avec des grosses cloches d’eau. Comme un énorme coup de soleil. Chaud devant! Après la guérisons des plaies, des taches brunes persistent pendant plusieurs mois, voire des années. Les zones touchées par la toxine deviennent ultra sensibles à la lumière du soleil.

La solution pour éliminer ou mieux contrôler cette espèce, c’est de savoir détecter les colonies, d’où l’importance de savoir différencier la berce du Caucase des plantes indigènes! Une fois qu’on a localisé les plantes, plusieurs méthodes d’arrachage* sont utilisées. C’est avec beaucoup de précautions, et sans sacrifier sa peau, qu’il faut se débarrasser des plantes coupées, les faire sécher dans des sacs et sectionner les racines avec une pelle pour éviter la reproduction asexuée. Et on recommence tous les ans. C’est un travail de longue haleine, mais si c’est pour sauver sa peau et favoriser la biodiversité, c’est rien du tout!

NOTES

* Il existe aussi des pesticides et d’autres méthodes chimiques d’élimination de la berce du Caucase, mais elles ne sont employées qu’en dernier recours.


Ce projet a été rendu possible grâce à la contribution de la Fondation de la Faune du Québec et au soutien financier d’Hydro-Québec.

Sources images : Thilo Becker, Pixabay, Pixabay

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Quoi faire?
Devenir des pros de la glisse

Et la médaille d’or pour la meilleure glissade revient à : LA LOUTRE DE RIVIÈRE. Il est indéniable que les loutres savent voyager et s’amuser en hiver!

Et la médaille d’or pour la meilleure glissade revient à : LA LOUTRE DE RIVIÈRE. Il est indéniable que les loutres savent voyager et s’amuser en hiver! Que ce soit sur une surface plane comme un étang ou un marais gelé, un champ ou directement sur les pentes, les loutres se déplacent en bondissant puis elles tombent sur leur ventre et glissent, économisant ainsi une énergie précieuse. La plupart de leur glissades sont relativement courtes (environ 10 pieds de long). La trace de glisse est toujours accompagnée de pistes laissées par leurs pattes arrière avec lesquelles elles sont donnent des poussées.

Alors, pour faire comme les loutres cet hiver, on te propose de mettre ton habit de neige et d’aller glisser comme quand t’avais 10 ans. Soucoupe, 3-skis, crazy carpet, trippe, tous les vaisseaux sont bons quand la pente vaut la peine! Voici nos suggestions :

La butte de glissade du parc-nature de la Pointe-aux-Prairies est légendaire et a la réputation d’être la plus rapide de toute l’île de Montréal. Et tant qu’à y être, tu pourrais faire le tour du parc en raquette ou en ski de fond.

Le Massif de Charlevoix te propose de descendre la montagne en luge! Il faut réserver, alors, à ton téléphone.

T’a le goût d’aller vite, à plus de 70 km/h? Rendez-vous à la glissade de la Terrasse Dufferin, en plein cœur du vieux Québec. En plus d’être centenaire (oui, oui), c’est une vraie de vraie partie de plaisir. À faire au moins une fois dans sa vie, pour tous Québécois qui se respectent (aussi, la vue du vieux port de Québec en haut de la pente est magique!).

On allait quand même pas oublier la glissade sur tube. Notre go-to pour les sorties de glisse en gang : les supers glissades de St-Jean-de-Matha. Non seulement tu peux faire des descentes en tubes, mais tu peux aussi faire du rafting sur neige, et ça, c’est vraiment fun.

Alors, à ton traineau, c’est l’heure d’aller faire compétition aux loutres!  


Sources images : Pacific Southwest Region of the U.S. Fish and Wildlife Service

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Quoi faire?
Des cadeaux écolo

En retard pour tes achats des Fêtes? Pas de stress! Des fois, quelques idées écologiques peuvent nous réconcilier avec cette période magique de consommation quelque fois excessive!

♫ « C’est le bon temps d’en profiter, ça arrive juste une fois par année » ♫

Vraiment? Profiter du rush du temps des Fêtes : les décorations et les tounes de Noël dès le 1er novembre, les files d’attente peu importe où l’on va… Pas de stress! Des fois, quelques idées écologiques peuvent nous réconcilier avec cette période magique de consommation quelque fois excessive!

Une plante araignée, parfaite pour faire des cadeaux

Un cadeau remis à l’élu – un ami, de la famille ou même un voisin! – n’a pas besoin d’être emballé pour être apprécié. Offrir une expérience, par exemple, un atelier d’initiation à un sujet quelconque, plutôt qu’un bien matériel est une tendance de plus en plus populaire. L’important, c’est d’offrir un bon moment à quelqu’un qui compte pour toi. En plus, l’expérience que tu souhaites offrir n’a pas besoin d’être dispendieuse. Si t’as un talent ou un hobby qui intéresse l’élu, pourquoi pas lui offrir des leçons privées! Tu l’auras donc deviné, ton temps est aussi important (sinon plus!) que l’argent que tu aurais investi.

Deuxième idée : l’hiver, on est TOUS en manque de vert. Pourquoi ne pas amener la nature à l’intérieur! Si t’as des plantes chez toi (ou chez ton troisième voisin qui est généreux), il y a de grandes chances que tu puisses facilement les multiplier en faisant des boutures. Que ce soit par la feuille, la tige ou la division des racines, tu peux aider l’élu à se partir une vraie jungle urbaine. La bonne nouvelle? L'empreinte écologique de ta bouture est presque inexistante! Wow!


On finit avec un classique. L’élu est plutôt épicurien? Tu peux lui offrir le réconfort d’un bon repas ou d’un délicieux dessert! Voici quelques suggestions de recettes que tu pourras préparer d’avance dans des pots réutilisables : mélange de soupe instantanée, chili maison, mix de chocolat chaud, mélange pour crêpes… L’élu n’aura qu’à ajouter les ingrédients liquides. Bonus : tu peux acheter les ingrédients en vrac dans une épicerie zéro déchet.


Un cadeau, ça reste un cadeau et en distribuer sachant qu’on peut faire parti de la fameuse tradition « c’est l’intention qui compte », mais en version améliorée, c’est encore mieux! Donner à tout prix? Non, donner ça n’a pas de prix…

Source images : Marco Verch, Pxfuel

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Qc-Nature
L’écologie du paysage

Comme son nom l’indique, l’écologie du paysage, c’est l’étude des paysages. Les beaux couchers de soleil et les champs fleuris? Non, pas ces paysages-là. On parle plutôt d’une mosaïque composée d’écosystèmes.

Aucune surprise ici, comme son nom l’indique, l’écologie du paysage, c’est l’étude des paysages. Les beaux couchers de soleil et les champs fleuris?

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Non, pas ces paysages-là. On parle plutôt d’une zone plus grande qu’un écosystème, comme une mosaïque composée d’écosystèmes (des parcelles plus ou moins homogènes) en interaction. En écologie du paysage, on s’intéresse au fait que ce que nous observons à un endroit donné est affecté par ce qui se trouve autour de cet endroit. On doit donc considérer un écosystème pour ce qu’il est, mais aussi pour ce qu’il l’entoure. Plus précisément, on étudie la composition, la structure et la fonction des paysages. C’est un peu comme de l’écologie à vol d’oiseau.

Le paysage écologique est construit avec plusieurs composantes distinctes. Elles peuvent exister ou non à l’intérieur d’un paysage. C’est en étudiant chacune des composantes qu’on obtient un portrait fiable de la zone.

La matrice (1) : l’ensemble dominant du paysage qui englobe les parcelles.
Les parcelles (2) : les écosystèmes, plus ou moins homogènes. On les appelle aussi des taches ou des ​patches​.
Les corridors (3) : zones plus ou moins linéaires qui forment un réseau à travers la matrice. Ils peuvent apparaître discontinu comme des îlots, dans un tel cas, on les appelle des pas japonais. Ils permettent de relier certaines parcelles entre elles. C’est un élément primordial dans composition des paysages.

Chacun de ses éléments peut être divisé en zones :

Les lisières (A) : lieu de contacts entre deux composantes. Elles peuvent donc exister entre la matrice, les corridors et les parcelles. Dans ces zones, il y a beaucoup d’interactions.
Les zones centrales (B) : contrairement aux lisières, les zones centrales (ou les milieux intérieurs) ne sont pas vraiment en relation avec les autres composantes.
Les zones tampon (C) : chaque composante a une zone tampon qui accentue les effets de la zone de lisière.

En étudiant les milieux à une échelle très large, ça permet d’avoir une vue d’ensemble qui inclut des phénomènes écologiques qui touchent plusieurs écosystèmes, comme les migrations ou la dissémination. On peut aussi étudier l’importance de la connectivité entre les parcelles. Et comme l’écologie du paysage insiste sur l’impact humain sur les structures et les fonctions écologiques, il permet d’élaborer des moyens de restaurer les milieux dégradés.


Ce projet a été rendu possible grâce à la contribution de la Fondation de la Faune du Québec et au soutien financier d’Hydro-Québec.

Sources images : Pixabay, GUEPE

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Question du public
Les écoterritoires : une des solutions

Un écoterritoire, ce n’est pas une aire protégée à proprement parlé, même si ça a une aire et que c’est protégé…

« C’est quoi un écoterritoire? »

Un écoterritoire, ce n’est pas une aire protégée à proprement parlé, même si ça a une aire et que c’est protégé… On pourrait plutôt définir ces zones comme étant des territoires où les espaces naturels qui s’y trouvent ont un potentiel écologique important et dont la protection est prioritaire. C’est un concept montréalais qui se définit comme suit : des zones composées d’un noyau de milieux naturels d’au moins 15 hectares et d’une zone tampon autour, qui peut inclure des quartiers résidentiels, du bâti, des zone industrielles ou des voies de transport.

Ce qui est intéressant avec les écoterritoires, c’est qu’ils sont régis par des règlements stricts : lorsqu’un projet de construction est entrepris à l’intérieur de ces zones, la protection des milieux naturels qui s’y trouvent doit être prise en compte. C’est pour ça qu’on dit qu’ils sont protégés. C’est un moyen efficace pour Montréal de favoriser le patrimoine naturel de la ville. Sur une île aussi minéralisée, ces espaces représentent les dernières parcelles vertes (et bleues), des paysages variés, une mosaïque d’habitats riches favorisant la biodiversité. En milieu urbain, on dit pas non à ça.

La Coulée verte du Ruisseau Bertrand au printemps. Cochez oui si vous voulez protéger!

C’est en 2004 que les écoterritoires ont vu le jour alors qu’on voulait protéger et mettre en valeur les milieux naturels de la métropole. On a donc déterminé 10 zones intéressantes représentant divers écosystèmes (des champs, des friches, des milieux forestiers, des cours d’eau, des lacs et leurs rives, des marais et des marécages, des étangs, etc.). On voulait assurer dans ces territoires le maintien de la diversité biologique et par leur création augmenter la superficie de milieux protégés à Montréal. On voulait aussi assurer la santé et l’intégrité des écosystèmes dans le temps, en les entretenant et en posant des actions concrètes. Ce n’est pas un simple mandat, spécialement en ville.

Un des gros avantages des écoterritoires à Montréal, c’est qu’ils créent une trame verte et bleue qui traversent l’île. Avec les zones tampon autour des noyaux, ils forment ce qu’on appelle des corridors de connectivité. Ils ont pour fonction de relier entre elles les zones noyaux permettant aux espèces de se disperser et de migrer. Ces haltes vertes au travers de la ville connectent aussi le fleuve et la rivière des Prairies.


Sur la rive de la rivière des Prairies, de gauche à droite : la Forêt de Senneville, le Corridor écoforestier rivière à l’Orme, le Corridor écoforestier de l’Île Bizard, les Rapides du Cheval Blanc, la Coulée verte du Ruisseau Bertrand, la Coulée verte du ruisseau De Montigny et la Trame verte de l’Est. Puis au centre, vers le sud, le Sommet et flancs du mont Royal, la Falaise Saint-Jacques et les Rapides de Lachine, sur la rive du fleuve.

Nos écoterritoires

Forêt de Senneville

C’est le plus gros complexe forestier de l’île de Montréal. Sa taille en fait un des pôles importants de biodiversité puisqu’on peut y trouver des animaux au domaine vital plus grand. Il est aussi à mentionner qu’une grande partie de cette forêt, l'Arboretum Morgan, est destinée à la recherche et à la préservation écologique.


Corridor écoforestier de la rivière à l’Orme

Avec ses milieux riverains marécageux et sa position en bordure du lac des Deux-Montagnes, à l’embouchure de la rivière, il devient une halte migratoire pour une multitude d’espèces d’oiseaux, mais aussi une aire d’alimentation riche et représente un site de nidification de qualité.


Corridor écoforestier de l’Île Bizard

Cet écoterritoire est caractérisé par un réseau unique (et on va se le dire, magnifique) de marais dans un milieu forestier dense d’un côté et des zones agricoles de l’autre côté. Un amalgame de paysages hors du commun dans la métropole.


Rapides du Cheval Blanc

Cette petite parcelle longeant la rivière des Prairies cache un paysage hétérogène exceptionnel. Friches, champs, bois et berges se côtoient pour former cet oasis pour les hérons, beaucoup de poissons, d’amphibiens et de reptiles. C’est aussi ici qu’on trouve bon nombre de plantes à statuts particuliers, dont l'aigremoine pubescente, qui n’avait pas été observée au Québec depuis 50 ans.


Coulée verte du Ruisseau Bertrand

Cet écoterritoire est composé de deux forêts centenaires, le Bois-de-Liesse et la plus vieille forêt de Montréal, le Bois-de-Saraguay. Mais le ​backbone​ de cette zone, c’est le ruisseau, qui se jette dans la rivière des Prairies et supporte presque sur toute sa longueur les écosystèmes adjacents.


Coulée verte du ruisseau De Montigny

Probablement le plus surprenant de tous les écoterritoires! Longé par une autoroute, traversé par de nombreux boulevards et enclavé dans une zone archi-développée, ce parc résiste toujours et encore. De la cime de ses grands arbres, en passant par les cascades et les méandres de son ruisseau, jusqu’au sous-sol où l’on trouve des fossiles par centaines.


Trame verte de l’Est

Dernier bastion vert dans l’est de l’île, cet écoterritoire crée un véritable corridor vert entre le fleuve et la rivière. Forêts, fiche, marais, ruisseaux et un complexe d’îles : c’est un des meilleurs exemples des avantages des mosaïques d’habitats pour la biodiversité!


Sommets et flancs du mont Royal

Pas besoin de présenter le mont Royal… mais on va ajouter qu’on trouve sur les flancs nord et sud des peuplement forestiers de la forêt originelle. Disons qu’en plein cœur d’une métropole, c’est tout un exploit. On trouve aussi dans cet écoterritoire, et nulle part ailleurs à Montréal, la très belle couleuvre à collier.


Falaise Saint-Jacques

Cette falaise d’environ 3 km de long a façonné la ville de Montréal, comme on la connaît aujourd’hui. C’est un poumon vert pour ce quartier hautement minéralisé. Avec les grands chantiers avoisinants et la cour Turcot qui se transforme, la falaise et son écosystème vont se modifier. On les garde à l’oeil!


Rapides de Lachine

Ce milieu est un lieu de reproduction hors du commun pour un bon nombre d’oiseaux et de poissons, autant en eaux calmes que dans les rapides. Le complexe d’îles qui se trouve dans cette zone crée une héronnière importante ainsi que de riches micro-habitats.

Ce projet a été rendu possible grâce à la contribution de la Fondation de la Faune du Québec et au soutien financier d’Hydro-Québec.

Sources images : Anne F Préaux, GUEPE

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